Depuis mardi le 2 septembre, les préposés aux bénéficiaires du CHUL refusent d'intervenir auprès des "patients agités", cela à la suite de la remise en question d'une lettre d'entente entre le syndicat et l'employeur. Dans des mots clairs: le boss voulait réduire l'équipe d'intervention et arrêter de nous donner notre prime quand c'est notre tour d'y aller! En effet, lorsqu'un
patient de l'hôpital devait être contrôlé physiquement pour la sécurité du personnel, des autres patients ou encore la sienne, une intervention de type code blanc (comme nos putains d'uniformes), était lancée. C'est alors que 6 préposés aux bénéficiaires désignés étaient appelés à contrôler physiquement le patient agité, moyennant une prime équivalant à une heure à temps et demi. La direction, par souci d'économie, a cru bon de retirer cette prime qui nous était allouée en vertu d'une lettre d'entente locale. En protestation à cela, le syndicat a déclenché un "boycott" de cette activité physique en guise de moyen de pression, obligeant les départements au prise avec une exacerbation accrue et physique de leurs patients à appeler les flics à chaque débordement de violence. Dès la première journée de moyen de pression, un premier code blanc a été lancé. Résultat: aucun joueur des blancs ne s'est pointé à la partie et un cadre c'en est fait mettre plein la gueule. Un point du côté de la clientèle! À parier que le mécontentement des employéEs ira en s'accentuant à la suite de la divulgation dans les médias des dizaines de milliers de dollars en "prime au rendement" obtenu par les centaines de cadres polluant leur lieu de travail...
D'un travailleur au CHUL
(publié pour la prmière fois dans Le Trouble, octobre 2003)
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