lundi 1 août 2011
Un camp de concentration à Beauport
Tapis au fond des bungalows verdoyants, des piscines hors-terre et des hummers scintillants se trouve... un camp de concentration. That's right! Un vrai de vrai.
Il s'agit du premier camp de concentration permanent au Québec. Construit en 1914, il a servit de prison pour des gens de l'Europe pendant la Grande Guerre. Le camp se trouve dans le sous-sol du Manège militaire de Beauport, rue du Manège.
Il a servi à emprisonner environ 12 personnes à la fois entre 1914 et 1916. Les prisonniers étaient d’origine ukrainienne, austro-hongroise, suisse, russe, turque et allemande.
La Ukrainian Canadian Civil Liberties Association possède sur son site plusieurs intéressants documents dont une carte des camps canadiens de la Première Guerre. On voit qu'il y eut trois camps au Québec: À Beauport, Valcartier et en Abitibi, le camp de Spirit Lake.
1,200 immigrants ukrainiens, la plupart de pauvres hommes célibataires sans-emplois, sont passés au camp de Spirit Lake. Deux d'entre eux ont été descendus en tentant de s'échapper. 20 autres sont morts de tuberculose ou de pneumonie, des maladies très courantes chez les détenus. La plupart ne présentaient aucune menace à la sécurité nationale. Leur "crime" se résumait à être originaire d'un pays allié avec l'Allemagne.
Source: Les lieux secrets de Québec
mercredi 6 janvier 2010
[vidéo] Des soldats américains dénoncent la guerre en Irak
La prise de conscience grandit chez les soldats américains . Lors d’un récent colloque à l’initiative de "Vétérans contre la guerre en Irak", appelant la population à dire non à la guerre, c’est Mike Prysner,jeune vétéran d’Irak, qui c’est fait le porte parole de ces voix, qui disent "Non à la guerre" .
Dans son intervention, il dit avoir honte de ce qu’on l’a obligé à faire, il dénonce la guerre en Irak, mais au dela toutes les guerres , dont se rend coupable l’empire américain . Il dénonce également les instigateurs de ces guerres, au non d’intérets qui n’ont rien à voir avec le peuple américain .
lundi 28 septembre 2009
Campagne contre le recrutement militaire (suite)

En effet, la création d'une coalition pour freiner le recrutement militaire dans les institutions scolaires québécoises a été annoncée en conférence de presse dimanche, à Montréal. Le Centre des ressources sur la non-violence (à l'initiative de la Campagne Opération Objection) s'est allié à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), à la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), à l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) et la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) pour dénoncer les pratiques de recrutement de l'Armée canadienne dans les écoles secondaires, les cégeps et les universités du Québec.
Selon les représentant-es de la Coalition, nous avons affaire à la plus ambitieuse campagne de recrutement de l'Armée canadienne depuis la Seconde guerre mondiale. En effet, la campagne de recrutement en cours vise à recruter la jeunesse pour augmenter la taille de l'armée de près de 20 % sur cinq ans. La campagne de recrutement de l'armée est motivée par la guerre en Afghanistan selon la Coalition, une guerre illégale en vertu du droit international. Cette guerre est menée contre la volonté de la population canadienne et québécoise. Ironiquement, la démocratie que nos militaires prétendent vouloir implanter en Afghanistan semble faire défaut ici même. «Il est totalement inapproprié de permettre que nos établissements d'enseignement soient exploités par l'Armée canadienne pour faire la promotion de l'engagement dans un tel conflit», dénonce Micheline Thibodeau , vice-présidente de la FNEEQ-CSN.
«Ce qui est scandaleux, c'est que l'Armée canadienne profite de la situation précaire de certains étudiants pour atteindre leurs objectifs de recrutement», a déclaré Xavier Lefebvre-Boucher, président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ). En effet, une carrière militaire peut paraître particulièrement attirante pour les 6 000 à 13 000 étudiants qui n'auront plus accès à l'éducation universitaire à la fin du dégel des frais de scolarité. Il faut d'ailleurs rappeler, à cet effet, que l'Armée canadienne finance jusqu'à 50 % des frais de scolarité pour les réservistes, et 100 % pour les forces régulières.
Les recruteurs tentent effectivement de profiter de l'augmentation des frais de scolarité pour offrir une éducation subventionnée aux étudiantes et étudiants qui croulent sous les dettes. Pour l'Association pour une solidarité étudiante (ASSÉ), s'opposer au recrutement militaire dans les établissements d'enseignement est un moyen de manifester l'opposition étudiante au déséquilibre des ressources entre les secteurs de l'éducation et de la guerre. «L'éducation doit être accessible à tous, et personne ne devrait avoir à s'enrôler dans l'armée pour pouvoir étudier. Nous revendiquons du financement pour l'éducation, pas pour les guerres d'occupation !», affirme Alex Desrochers , secrétaire aux relations internes de l'ASSÉ.
Les membres de la Coalition s'engagent tout au long de l'année scolaire à alimenter, dans leur milieu, une campagne d'opposition au recrutement que mène actuellement l'Armée canadienne. À suivre donc.
mercredi 23 septembre 2009
La CSQ va lancer une campagne contre le recrutement militaire dans les écoles

Selon le site de la CSQ, cette campagne fait suite à une rencontre avec des représentant-e-s de la campagne d’opposition au recrutement militaire dans les établissements scolaires du Québec, Opération Objection, en février 2009. Les gens d'Opération objection veulent informer la population étudiante sur les dessous d’une carrière dans l’armée, favoriser une prise de position sur la question de la présence militaire dans les écoles et mettre un terme à la présence des recruteurs dans ces institutions.
La CSQ a emboîté le pas car elle croit que «les établissements scolaires ne doivent pas constituer des lieux d’embrigadement pour l’armée». Les syndicalistes enseignant-e-s trouvent «pour le moins préoccupant de constater que l’armée recrute, au sein [des] établissements [scolaires], des jeunes qui n’ont pas encore atteint l’âge de la majorité». Pour Réjean Parent, le président de la centrale, cité dans l'article publié ce matin, «l'armée n'a pas sa place dans notre système d'enseignement. C'est une institution discriminatoire qui vise prioritairement les gens issus de communautés à faible revenus».
Selon Réjean Parent, la campagne a fait l'objet de long débats lors des assemblées générales syndicales, les membres se demandant entre autre si les cadets étaient une forme de militarisation. Suite à la prise de position, une lettre de la centrale a été envoyée aux autorités concernées pour protester contre la présence de l'armée dans les écoles.
Les syndicats vont publier sous peu un tract et organiser des activités pédagogiques reprenant cinq arguments de base contre la présence de l'armée dans les écoles. Les voici:
L’armée a besoin de relève. Elle séduit les jeunes, car cela sert ses intérêts
Depuis l’intensification de la guerre en Afghanistan, une campagne massive de relations publiques de l’armée a cours. L’ordre a été donné à tous les militaires de prendre part active au processus de recrutement des jeunes, dans le but de pallier le départ des baby-boomers et de remplir les mandats offensifs.
L’armée approche les jeunes dans les établissements secondaires
Du recrutement, il y en a partout, dans toutes les régions du Québec ! Les recruteurs de la réserve tiennent des kiosques dans les écoles secondaires et les cégeps. Ils se déplacent directement dans les institutions scolaires pour faire signer le contrat d’engagement aux jeunes recrutés. Pour voter ainsi que pour acheter du tabac et de l’alcool, on doit avoir 18 ans. Toutefois, on permet aux jeunes d’être dans des organisations militaires à 12 ans, grâce aux cadets. Ensuite, à 16 ans, on peut joindre la réserve de l’armée.
L’armée recrute davantage dans les milieux défavorisés
C’est une stratégie connue des militaires d’offrir des opportunités aux classes économiquement défavorisées. La carrière de militaire est souvent présentée sous un angle bien particulier : emploi bien rémunéré, études supérieures gratuites, missions humanitaires, voyages, aventure… L’envers de la médaille passe sous silence. Et pourtant…
Des renseignements trompeurs
Pour l’armée, les écoles sont des bassins idéaux pour recruter. On attire les jeunes par des activités de plein air, l’apprentissage des premiers soins, des loisirs hebdomadaires, des camps de fin de semaine, des camps d’été avec dédommagement financier et des possibilités de voyage.
Nos écoles ne devraient pas être liées à l’armée
L’armée n’a pas sa place dans notre système d’enseignement : c’est une institution discriminatoire qui vise prioritairement les gens issus de communautés à faible revenu. De plus, la vision de la carrière de militaire qui est apportée par les recruteurs est trompeuse et bien loin de la réalité. Les soldats n’ont pas comme rôle d’effectuer des missions humanitaires, mais plutôt de procéder à des missions offensives. Travailler pour la paix n’implique pas d’apprendre à utiliser des armes, mais plutôt à développer des réflexes pacifiques permettant de prévenir les conflits. C’est ce à quoi travaille le réseau des Établissements verts Brundtland de la Centrale des syndicats du Québec en prônant des valeurs telles que l’écologie, le pacifisme, la solidarité et la démocratie.
On peut trouver d'autres textes, des références, ainsi que le tract et une lettre type sur cette page web du site de la CSQ.
Il fait toujours chaud au coeur de voir des campagnes qui prouvent que le syndicalisme n'est pas qu'une histoire de corporatisme. Excellente initiative donc. Reste à voir si les autres syndicats présents dans l'enseignement, la Fédération autonome de l'enseignement et la Fédération nationale des enseignants du Québec (CSN), vont emboîter le pas.
jeudi 23 juillet 2009
La Gratuité scolaire pour vos enfants?

(via le blogue du Collectif Emma Goldman (UCL-Saguenay))
La Gratuité scolaire pour vos enfants?
Rien de plus facile!
Plus nécessaire de mener d'incessantes luttes dans les CÉGEPs et les universités. Grâce à nos bien-faiteurs et bien-faitrices d'Ottawa, les enfants de soldat-e-s mort-e-s en Afghanistan auront désormais la gratuité scolaire à tous les niveaux, même l'université. (Source) Arrêtez d'attendre une job de qualité dans votre p'tit coin du Lac ou de la Côte-Nord, une carrière prometteuse vous attend. Peu importe vos ambitions et idées par rapport à l'Afghanistan, on dira de vous que vous avez été un ardent défenseur des droits humains, des femmes et de la démocratie à votre retour (en cercueil). Ah, ces valeureux héros qui quittent le monde des vivants, pour répandre les intérêts des multinationales à coup de mitrailleuses et abandonnent leurs femmes avec la charge des enfants. Tout ça pour un demain plus libre. God Bless Imperial Oil!
Sur une autre note, l'appui de la mission canadienne en Afghanistan serait de 15% au Québec par rapport à une opposition de 73%. Lisez à ce sujet Afghanistan - La mission canadienne impopulaire comme jamais dans Le Devoir.
jeudi 16 juillet 2009
Le cours de la chair à canon est à la hausse
L'armée se débat depuis quelques années avec un problème terrible: ses membres la quittent. Rappelons que quelques 124 soldat-e-s canadien-ne-s sont morts en Afghanistan. Forcément, ça refroidi les ardeurs des survivant-e-s. Juste l'an dernier, quelques 6 217 militaires n'ont pas renouvelé leur contrat. C'est presque 10% de l'effectif total! Hors, dans le meilleur des mondes militaires, l'armée s'est plutôt donné comme objectif d'augmenter encore ses effectifs de 10%.
D'où la campagne de recrutement massive qu'on observe depuis 2 ans. Et ça marche! Selon un article du Soleil, il y a de plus en plus de jeunes qui s'enrôlent dans l'armée canadienne. Depuis cinq ans, le recrutement a augmenté de 78 % pour atteindre 7 701 nouveaux soldats en 2008. Depuis cinq ans, malgré les pertes, les effectifs ont augmenté comme ça de 4 500 personnes.
C'est fou quand on y pense. Qui eu cru que tant de jeunes étaient prêt à se dissoudre dans l'institution la plus autoritaire de toute la société? Qui eu cru que tant de jeunes étaient prêt à tuer et être tué au nom de... de quoi déjà?
(Source)
jeudi 4 juin 2009
La tournée de Bil'in s'arrêtera à Québec : l'apartheid israélien face à la justice!

La tournée de Bil'in : l'apartheid israélien face à la justice!
Du 5 au 22 juin 2009
Avec:
Mohammed Khatib, du Comité populaire contre le mur, Bil'in, Palestine occupée
Emily Schaeffer, avocate israélienne représentant le village de Bil'in
Bil'in, un village palestinien de Cisjordanie, est maintenant reconnu mondialement comme un symbole de la résistance populaire palestinienne contre la construction du mur d'apartheid israélien et de colonies sur ses terres. Depuis 2005, les villageois(es) organisent des manifestations toutes les semaines, avec la participation de militantEs israélien(ne)s et internationaux(nales), en opposition à la colonisation illégale israélienne et à l'annexion de terres palestiniennes.
En juin 2009, Mohamed Khatib du Comité populaire contre le mur de Bil'in et Emily Schaeffer, une avocate israélienne qui représente le village de Bil'in, vont faire une tournée dans onze villes canadiennes, pour parler de Bil'in et du procès historique dont des audiences auront lieu à Montréal, à la fin du mois de juin 2009. Le village a déposé une plainte à la Cour supérieure du Québec contre Green Park International et Green Mount International, deux compagnies enregistrées à Montréal. Ces compagnies sont accusées de construire illégalement des maisons et d'autres bâtiments sur les terres du village. Selon l'acte d'accusation, les terres de Bil'in sont protégées par les lois et obligations de la loi internationale parce que la Cisjordanie est présentement sous occupation militaire israélienne. La poursuite de Bil'in contre la construction de colonies sur ses terres est basée sur la Convention de Genève, qui interdit une force occupante de transférer sa population civile sur un territoire qui est occupé suite à une guerre. La poursuite contre Green Park et
Green Mount demande que la cour canadienne émette un ordre que ces compagnies arrêtent immédiatement leurs activités illégales.
Consultez l'itinéraire de la tournée, il y aura probablement un événement près de chez vous!
À Québec, Mohamed et Emily feront une conférence :
Mercredi 17 juin, 19h
Centre Mgr-Bouffard
680, rue Raoul-Jobin, Salle 304
Quartier Saint-Sauveur
proche de l'arrêt du 802
Organisé à Québec par le Collectif anarchiste La Nuit (UCL)
ucl.quebec@causecommune.net
http://www.causecommune.net
===
Itinéraire de la tournée:
1er juin - Arrivée
4 juin - Montréal: Conférence de presse pour le lancement de la tournée
5 juin - Halifax
6 juin - Fredericton
8 juin - Vancouver
9 juin - Victoria
10 juin - Edmonton
11 juin - Moncton
12 juin - Toronto
15 juin - Ottawa
17 juin - Québec
18 juin - Sherbrooke
19 juin - Montréal
22 juin - Manifestation à Montréal pour le premier jour des audiences en cour
La tournée de Bil'in est organisée par Solidarité pour les droits humains en Palestine (SPHR), Tadamon! et Young Jews for Social Justice. Pour plus d'informations, écrivez-nous à: canadatour@bilin-village.org.
Pour plus d'informations sur Bil'in et le procès, consultez:
www.bilin-village.org et bilinmtl.blogspot.com
lundi 23 mars 2009
lundi 9 mars 2009
Appel communiste libertaire contre le sommet de l'OTAN

Fondée en 1949 pour rassembler l'Amérique du Nord et l'Europe de l'Ouest face à l’Union soviétique, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) doit trouver une nouvelle légitimité, dès 1989, à la chute du bloc de l’Est. Selon Sarkozy et Merkel, elle doit prendre en compte « …outre les questions militaires, (…) la situation financière internationale, les approvisionnements énergétiques ou les questions migratoires » (1). L'OTAN devient l'instrument de domination globale du capitalisme occidental.
Alors que les troupes de l'OTAN incarnent une intervention impérialiste en Afghanistan, à l’instar de la coalition américaine en Irak, les peuples subissent la double oppression des troupes étrangères et des gouvernements fantoches mis en place pour garantir le pillage des ressources par les multinationales occidentales. Les visées de l’OTAN sont à l’opposé des intérêts des opprimé-e-s, de leurs droits démocratiques ; dans ces pays dominés l'OTAN contrecarre la possibilité de s'auto-organiser pour combattre les oppressions et gérer démocratiquement leurs ressources.
Nous combattons la domination des institutions internationales (OTAN, ONU, FMI, G8, G20, OMC...) qui sont les instruments du capitalisme pour renforcer l’exploitation des travailleuses, des travailleurs et des peuples.
Nous appelons à manifester contre l'OTAN partout dans le monde et à participer au contre-sommet, au sein du village alternatif anti-OTAN, du 1er au 5 avril afin de contrecarrer les politiques bellicistes et impérialistes, par des manifestations, des actions, des rencontres et des débats.
Contre le capitalisme, l’impérialisme et l'autoritarisme !
Retrait des troupes de l'OTAN partout dans le monde !
Solidarité avec les peuples opprimés !
Liberté de circulation des personnes !
(1) Déclaration de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, 4 février 2009.
Premiers signataires:
Alternative Libertaire (France)
Federazione dei Comunisti Anarchici (Italie)
Zabalaza Anarchist Communist Front (Afrique du Sud)
Union Communiste Libertaire (Canada)
North Eastern Federation of Anarchist-Communists (Etats-Unis)
Mobilisation contre le sommet de l’OTAN

- Strasbourg outragé, Strasbourg brisé, Strasbourg martyrisé mais… (AL Mars)
- Carte du contre-sommet à Strasbourg (AL Mars)
- « Non à la guerre Non à l’Otan » (Communiqué de la Coordination Internationale (ICC) du 28/02/09)
- Retour dans l’OTAN, La machine de guerre est prête ! (tract fédéral d’AL 23/02/09)
- OTAN suspends ton vol (bulletin d’AL Alsace)
- Retour dans l’OTAN… La France prépare de nouvelles guerres coloniales ! (Tract de la coordination anti-OTAN)
- Palestine, Géorgie, Irak, Afghanistan… L’empire contre attaque (bulletin d’AL Alsace)
samedi 7 mars 2009
Les mots du pouvoir
Dans un communiqué envoyé après coup, le sergent d'État-major Jerry Rhoades, qui a supervisé l'attaque, a déclaré : « utiliser les UAS comme armes pourrait sauver du temps et des vies. »
Sauver des vies? En lançant des bombes depuis les airs? Non, mais, quelqu'un se rend compte de l'énormité de la connerie qu'il vient de lancer?
(Source)
lundi 2 mars 2009
L’impasse afgane (4/6) : Une guerre pour les femmes ?

En octobre 2001, l’armée états-unienne et ses alliés envahissent l’Afghanistan en représailles aux attentats du 11 Septembre. Le prétexte étant mince, les États occidentaux ont également brandi la « libération des femmes afghanes ». Un mensonge de plus.
Le 29 janvier 2002, dans son discours sur l’état de l’Union, George W. Bush déclarait : « La dernière fois que nous étions réunis dans cet hémicycle, les mères et les filles de l’Afghanistan étaient captives chez elles ; il leur était interdit de travailler ou de faire des études. Aujourd’hui, les femmes sont libres et elles font partie du nouveau gouvernement de l’Afghanistan. » [1]
C’est que la « libération des femmes » était devenu un puissant prétexte idéologique à la guerre sanglante contre le régime taliban, mis en place en 1996, et qui avait pourtant auparavant été financé et soutenu par Washington.
Les féministes afghanes contre l’intervention US
Pourtant, la plus importante et la plus courageuse organisation féministe afghane, Rawa, s’était prononcée contre l’intervention militaire occidentale. Fondée en 1977, l’Association révolutionnaire des femmes afghanes (Rawa) se battait pour les droits des femmes et revendiquait l’établissement d’un gouvernement démocratique [2].
Puis vint l’occupation soviétique en 1978. Le régime du Parti démocratique populaire d’Afghanistan, à la botte de Moscou, permit que pour la première fois, les femmes afghanes soient libérées de la burqa et que les filles puissent apprendre à lire et à écrire, aller à l’université et devenir enseignantes ou scientifiques. Rawa poursuivit néanmoins son travail d’agitation, mobilisant à la fois contre l’occupant soviétique et contre les islamistes fondamentaux, ces « combattants de la liberté » financés par les États-Unis. Plusieurs des fondatrices de Rawa furent sauvagement assassinées en 1987 par le Khad (le KGB afghan) avec l’approbation des groupes fondamentalistes.
En 1992, les moudjahidins de l’Alliance du Nord, présentés comme des héros par l’Occident, prirent le pouvoir et limitèrent fortement les droits des femmes : obligation de se voiler, interdiction du maquillage et de rire en public. Les enlèvements, les meurtres, le viol et la vente des jeunes femmes pour la prostitution devinrent le lot quotidien des afghanes [3].
Les talibans ou l’occupation ?
La prise du pouvoir par les talibans en 1996 enleva les dernières parcelles de droits aux femmes. En parallèle, une campagne aux États-Unis (Feminist Majority) regroupant différentes personnalités se mit en branle pour dénoncer « l’apartheid sexiste » en Afghanistan, alors que Washington recevait avec les honneur les dirigeants talibans. Feminist Majority soutiendra la guerre de 2001, sous prétexte qu’elle permettrait aux femmes de reconquérir leurs droits, grâce à la mise en place d’une « démocratie ». Alors que Rawa, au même moment, dénonçait les bombardements, arguant que seule une insurrection populaire pouvait débarrasser l’Afghanistan d’Al-Qaida et des talibans. Une fraction entière des féministes occidentales s’aligna ainsi sur le discours de Washington, contre les intérêts des femmes afghanes [4].
Dire que cette guerre est nécessaire pour les femmes afghanes, c’est décider qu’il vaut mieux pour elles mourir sous les bombes, mourir de faim, mourir de froid, que de vivre sous le joug des fondamentalistes que l’Occident leur a imposées. Les dés ont été lancés, les États-Unis se donnant bonne conscience en justifiant leur guerre impérialiste au nom des femmes. Après sept ans de combats, de viols, de meurtres et de lapidations, cette guerre a-t-elle réellement permis aux femmes afghanes d’être libres ?
Stéphane Boudreau (UCL, Montréal)
Extrait du numéro de février d'Alternative libertaire
[1] www.america.gov/fr
[2] www.rawa.org/rawa_fr.htm
[3] Ellis D., Women of the Afghan War, Praeger Publishers, 2000.
[4] Dupuis Déri F., L’Éthique du vampire. De la guerre d’Afghanistan et quelques horreurs du temps présent, Lux, 2007.
dimanche 1 mars 2009
Anarchistes contre le mur : Pas un sur cent et pourtant ils résistent
Le 17 janvier au soir, quelques heures avant le cessez-le-feu unilatéral à Gaza, une manifestation pacifiste rassemblait environ 300 personnes de Tel-Aviv à Jaffa. La marche comportait différents groupes, dont une centaine de militantes et de militants des Anarchistes contre le mur (ACM) derrière une grande banderole avec le mot « Liberté » en hébreu. De nombreuses et nombreux Palestiniens les ont rejoints, lançant des slogans en hébreu et en arabe. Les banderoles et les slogans du bloc anarchiste n’hésitaient pas à désigner le sionisme comme cause de l’agression militaire israélienne.
(La manifestation de Jafa du 17 janvier, vous pouvez difficilement manquer les anars...)
ACM est né en 2003 pour lutter contre la construction du « mur de la honte » de plus de 700 km qui annexe de fait une partie de la Cisjordanie à Israël. Ses militantes et ses militants mènent des actions directes non violentes avec les Palestiniens des zones concernées et agissent au sein de la société israélienne sur des bases anticapitalistes, anticolonialistes et antimilitaristes.
Dès les premiers massacres à Gaza le 27 décembre, les ACM rejoignaient une manifestation spontanée à Jaffa tandis que des émeutes éclataient à Jérusalem-Est contre les troupes israéliennes. Plus tard dans l’après-midi, les ACM ont marché avec un millier de personnes dans les rues de Tel-Aviv en criant « l’occupation est du terrorisme » et « les ministres israéliens sont des criminels de guerre ». En cours de route, la manifestation a subi une attaque de la police, puis des affrontements ont eu lieu devant le ministère de la Défense, quand les anarchistes ont mis à bas la barrière de sécurité et ont essayé de bloqué la circulation sur la rue Kaplan. Six manifestants ont été arrêtés puis relâchés.
À la pointe de l’opposition à la guerre
Le 2 janvier, les ACM organisaient par surprise, à 6 heures du matin, un « die in » à l’entrée de la base aérienne Sde Dov, près de Tel-Aviv. Une vingtaine de militants ont été arrêtés au bout de dix minutes et maintenus en prison pendant tout le week-end.
Durant toute l’offensive israélienne, les ACM n’ont pas cessé leurs actions, notamment contre le mur, dans le village palestinien de Bil’in où ils et elles ont des liens forts avec la population.
Les ACM sont aujourd’hui une force motrice du mouvement pacifiste [1], fortement divisé à cause du ralliement du mouvement La Paix maintenant à l’union sacrée, et de la présence du Parti travailliste au gouvernement, avec Ehud Barak comme ministre de la Défense. Depuis leur création les ACM subissent une forte répression et des procès à répétition. Aujourd’hui, l’étau se resserre. La solidarité financière est donc indispensable. Alors que des tournées de militants s’organisent en Amérique du Nord et en Europe (AL organise un meeting avec un militant des ACM le 13 février, lire p. 20), nous réitérons notre appel à souscription afin de faire face aux procès et condamnations.
Guillaume Davranche (AL Paris-Sud)
http://www.awalls.org
Extrait du numéro de février du mensuel Alternative libertaire.
mercredi 11 février 2009
Témoignage d'Israël: Merci les anars

Jeudi 15/01, 7 h 39.
La rédaction de Siné Hebdo m’avait demandé un article traitant des différences entre Hamas et Hezbollah. Après le massacre d’aujourd’hui, je ne m’en sens pas capable. En une journée, 73 personnes ont perdu la vie à Gaza. En une journée, 24 enfants ont été privés de leur adolescence, par un État, mon État, qui assassine avec préméditation. Amis lecteurs, aujourd’hui on se tait. Dès demain, on se remet au travail. À l’ordre du jour : préparation d’un tribunal international pour les bouchers du ghetto de Gaza. Dimanche 18/01, 15 h 44. Hier soir, nous étions environ 3 000 à défiler dans les rues de Jaffa. Nettement moins qu’il y a 15 jours, mais c’était de loin la manifestation la plus combative et déterminée depuis des années. Chacun a son point de rupture, et je pensais avoir atteint le mien avec le carnage de jeudi (depuis trois semaines, notre vocabulaire peine à rendre compte des divers paliers de l’horreur). J’avais annoncé aux camarades de la coalition antiguerre que je ne viendrais pas, et leur avais demandé de me libérer de mes responsabilités organisationnelles. Je suis rentré chez moi pour dormir et ne plus recevoir de messages m’annonçant une nouvelle saloperie, ni voir, même de loin, des cadavres d’enfants calcinés. Mais à 60 ans, on ne se refait pas.
Je me suis quand même rendu à la manifestation de Jaffa. Je ne le regrette pas, grâce à mes jeunes copains des Anarchistes contre le mur. Je savais qu’eux seuls pouvaient exprimer ma volonté de dire à tous les criminels, mais aussi à tous ceux qui se taisent, ou encore à ceux qui pleurent des larmes de crocodile sur « les morts des deux côtés » et qui accusent le Hamas d’en:avoir fait trop ou pas assez : « On vous hait, on n’a rien, mais rien, à voir avec vous. » Entouré de ces jeunes tatoués habillés de noir, je faisais vraiment grand-père, et leur façon de manifester, leurs slogans merveilleusement rimés et provocateurs me sont étrangers. Cela faisait pourtant longtemps que je ne m’étais pas senti aussi bien dans une manif. Pas besoin d’être « politiquement correct » ni de choisir les mots qui ne fâchent pas, susceptibles de convaincre les hésitants.
Exprimer au contraire, haut et fort, ce qu’on a au fond du ventre : la rage. Qui, ailleurs qu’ici, a déjà entendu des anars manifester leur solidarité en criant tout au long du parcours, et sans état d’âme, Allah Hou Akbar ? Les anars sont les seuls à ne pas être récupérables. Les flics de l’Anti-émeute ne s’y sont pas trompés qui, par douzaines, entouraient notre bloc avec l’envie manifeste d’en découdre, sans parler des quatre agents provocateurs déguisés en Palestiniens masqués, et que j’ai rapidement repérés et fait éjecter. Et puis, au moment de la dispersion, la chaleureuse poignée de main de Jonathan, un des meneurs ; comme on les appelle : « Merci Mikado, c’est vraiment chic de ta part d’avoir manifesté avec nous. » Tu as tout faux, Jonathan : merci à vous d’exister et de me donner l’envie de continuer.
Michel Warschawski
Témoignage extrait de la revue internationale Divergences. À lire également dans ce numéro: Résister en Israël.
mardi 3 février 2009
L’impasse afghane (3/6) : Injustice sans limite

Le 7 octobre 2001, les États-Unis entament des représailles contre l’Afghanistan, à la suite des attaques du 11 septembre 2001. Pourtant, ces attaques ont été commises par 19 terroristes provenant du Liban, des Émirats arabes unis, d’Égypte et d’Arabie saoudite.
Le 11 septembre 2001, quatre avions sont détournés aux États-Unis et s’écrasent sur différentes cibles dont le World Trade Center, tuant 2 973 personnes et faisant des milliers de blessés. Le lendemain, le président George W. Bush qualifie ces attentats d’« acte de guerre » et réclame la constitution d’une coalition internationale contre le terrorisme, à laquelle l’Otan adhère. Le 13 septembre, le gouvernement états-unien accuse Oussama Ben Laden d’être le commanditaire des attentats et exige des talibans afghans de leur livrer le suspect, faute de quoi ils attaqueraient l’Afghanistan. Et ce bien qu’aucun des terroristes ne soit d’origine afghane. L’état d’urgence est décrété et 50 000 réservistes sont rappelés. Le Conseil de sécurité de l’Onu exige, à l’unanimité, la remise « immédiate et inconditionnelle » d’Oussama Ben Laden. Les États-Unis déploient des troupes dans le Golfe et avec l’aide d’une quarantaine de pays alliés forment alors la coalition Infinite Justice (Justice sans limites). À ce moment, un million et demi d’Afghanes et d’Afghans prennent le chemin de l’exode pour fuir la riposte américaine à venir. Les talibans refusent en exigeant des preuves permettant de justifier l’extradition de Ben Laden [1].
Georges s’en va t’en guerre
Quelques jours plus tard, le nom de la campagne est changée en Enduring Freedom ( Liberté immuable), et le gouvernement états-unien fait adopter à l’unanimité la résolution 1 373 à l’Onu, justifiant sous prétexte de légitime défense une attaque contre le territoire afghan. Ce qui est d’ailleurs absurde, puisqu’une attaque subséquente d’un territoire dont on présume qu’il est la base d’opération des agresseurs, alors que les attaques ont cessé, est une agression pure et simple, interdite par le droit international ! Parallèlement, ils invoquent l’article 5 de l’Otan stipulant que : « Les parties conviennent qu’une attaque armée contre l’une ou plusieurs d’entre elles […] sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties. […] Les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d’accord avec les autres parties, telle action qu’elle jugera nécessaire, y compris l’emploi de la force armée […] » [2].
Puis les événements se précipitent : en octobre, les talibans proposent de remettre Ben Laden au Pakistan, pour qu’il soit jugé par un tribunal international, ce à quoi la Maison-Blanche rétorque qu’« il n’y aura ni discussions, ni négociations avec les talibans » [3]. C’est qu’entre temps, l’objectif a changé. Il n’est plus de capturer les terroristes mais bien de renverser le régime taliban. L’avantage majeur, mais non dit, est bien sûr de se positionner dans la zone d’influence de la Russie et d’y justifier l’installation de bases militaires pour permettre le contrôle de cette zone en plus de satisfaire momentanément la colère de la population américaine. Les premiers bombardements américains et britanniques sur les grandes villes afghanes sont entamés et ce sera le début d’une guerre sans merci.
Du terrorisme à la terreur
Sept ans après le début du conflit, plus de 13 000 civils afghans tués directement par les combats [4], des millions de réfugiés et de nombreux crimes de guerre dont la torture et le viol commis par les forces de la coalition [5], le conflit se poursuit et la plupart des pays de l’Otan affirment vouloir augmenter leurs effectifs en Afghanistan dans leur guerre au terrorisme. Une guerre au terrorisme qui paradoxalement utilise les mêmes méthodes que celles supposément combattues, soit la terreur contre la population civile.
Stéphane Boudreau (UCL Montréal)
Extrait du numéro de janvier d'Alternative libertaire
[1] http://www.monde-diplomatique.fr
[2] http://www.nato.int
[3] Dupuis-Déri F., L’Ethique du vampire. De la guerre d’Afghanistan et quelques horreurs du temps présent, Lux, 2007.
[4] http://www.unknownnews.net
[5] Amnesty International. Rapport annuel 2006.
mardi 20 janvier 2009
Conférence et manifestation de solidarité avec le peuple palestinien

La Coalition de Québec pour la paix nous informe de deux activités consécutives ce dimanche 25 janvier :
13 h – Brève conférence au Centre Lucien-Borne, 100 Chemin Ste-Foy, Salle 203 - Sur les causes du conflit israélo-palestinien et sur la position du gouvernement Harper
14 h – Manifestation vers la Place d'Youville
Des ballons seront relâchés dans les airs en commémoration des enfants palestiniens victimes de la violence actuelle.
Nous serons fort probablement à la manifestation --cherchez les drapeaux rouge et noir-- mais peut-être pas à la conférence.
lundi 12 janvier 2009
[radio] Comprendre la société israélienne et Solidarité avec la Palestine

La semaine dernière, ils proposaient une émission fort intéressante sur le conflit en Palestine. Au sommaire des analyses politiques pour comprendre les enjeux mais, surtout, un gros travail d'information alternative sur la société israélienne elle-même. En effet, qu'est-ce qu'on sait d'Israel? Pas grand chose en fait. Alors les copains décryptent la presse et le conflit dans la première demi-heure et nous font entendre des entrevues avec un internationaliste présent sur place et un militant du groupe «Anarchistes contre le mur» dans la deuxième. Dans la série «comprendre pour combattre», écoutez, ça vaut le coup...
==> Téléchargez le MP3 au complet
samedi 10 janvier 2009
[Vidéo] Solidarité Québec-Gaza
Samedi le 10 janvier, la mobilisation internationale contre l'invasion de Gaza par l'armée israélienne a atteint Québec. Plusieurs centaines de personnes --les organisateurs et les organisatrices parlent de 800 personnes-- ont bravé le froid intense pour crier leur indignation. Voici une petite vidéo maison sur cette marche.
==> Notre photo-reportage
vendredi 9 janvier 2009
[vidéo] Le lancer du soulier ou la mémoire d’une « bushrie »
On a beaucoup parlé de la manif montréalaise lors de laquelle le nouveau dépité de Mercier, Amir Khadir, a lancé un soulier sur une photo de Bush. Un peu tout le monde en parle au travers de son chapeau, sans avoir vu le geste. Voici donc une vidéo à propos de cette manif (et de la busherie).
Un mot du réalisateur (via Paroles citoyennes)...
En suivant au ralenti la trajectoire du soulier lancé avec rage par le journaliste irakien Muntadar al-Zeidi en direction de George Bush, ce sont toutes les horreurs de la guerre en Irak qui me sont apparues en flash-back.
Le geste d’al Zeidi a inspiré la planète, ici à Montréal une manifestation a été organisée à la fin décembre devant le consulat états-unien. Les manifestants ont successivement lancé leurs souliers sur une affiche de Bush.
Pour moi, ce lancer du soulier incarne la résistance, la révolte, la rage, la furie d’une population ravagée par une guerre légitimée par un mensonge. Saddam Hussein n’a jamais eu de bombe nucléaire à pointer sur l’Amérique … Malgré cela on a envahit l’Irak et aujourd’hui il y a bel et bien une population irakienne sous occupation militaire, des innocents torturés à la prison d’Abou Ghraib et des milliers de civils tués …
Ce court film de trois minutes est un compte rendu impressionniste de l’action « Lançons nos souliers contre l’occupation! » qui a eu lieu le 20 décembre 2008 à Montréal . En y intégrant quelques images d’archives de la guerre en Irak j’ai voulu rappeler d’où venait cette colère qui a inspiré le désormais célèbre journaliste irakien Muntadar al-Zeidi.
Santiago
mardi 6 janvier 2009
Gaza: la mobilisation atteint Québec
Le samedi 10 janvier, 13 h
Départ au Centre Lucien-Borne
Il s'agira d'une marche passant par le Carré d'Youville puis en direction du Consulat des États-Unis (derrière le Château Frontenac). S'il y a tempête, une solution sera trouvée, mais un rassemblement aura nécessairement lieu à ce point de départ.
Par ailleurs, le Collectif anarchiste La Nuit (UCL-Québec) endosse la déclaration suivante:
Finalement, notons que des vigiles, permettant à la fois de distribuer des tracts d'invitation (sur lesquels seront aussi imprimé la Déclaration) et d'exprimer à quel point nous nous sentons touchés par la situation urgente des gens à Gaza, auront lieu...Appel de la Coalition de Québec pour la paix
En solidarité avec le peuple palestinien, pour la justice et la paix, nous réclamons :
* L'arrêt immédiat des bombardements et de l'offensive de l'armée israélienne à Gaza qui s'apparente à un crime contre l'humanité ;
* La levée immédiate du blocus imposé contre la population de Gaza depuis 1994 : ces blocages imposés par les forces armées sont immoraux et ils violent les principes fondamentaux du droit international et du droit humanitaire ;
* La fin du soutien aveugle du gouvernement canadien à la politique israélienne.
Ces exigences sont minimales et simplement fondées sur le droit international et donc sur les droits humains les plus élémentaires.
Nous déplorons fortement l'occultation médiatique de la violation des droits du peuple palestinien. Nous rappelons que la Palestine est sous occupation militaire et que la population est constamment opprimée par des forces étrangères. La souveraineté du peuple palestinien sur son territoire et ses ressources est bafouée. Pour instaurer une paix juste et durable, il faut mettre fin à l'occupation israélienne et respecter les droits fondamentaux du peuple palestinien reconnus par les Nations Unies à travers une série de résolutions totalement ignorées par Israël et les principales puissances du monde.
au Carré D'Youville
&
Vendredi le 9 janvier à 16 h
devant la bibliothèque Gabrielle-Roy
AUSSI :
Création de pancartes ce vendredi à 13 h au café-bar coopératif L'AgitéE (251 Dochester, quartier St-Roch).
Pour plus d'information: www.coalitionsquebec.org/