Dans une entrevue accordée à Média Matin Québec, Marc Ouelette a déclaré sans rire que «le plus grand service qu’a rendu Mme Boucher à sa ville, c’est d’avoir uni Québec plus que jamais». Le parrain catholique de Québec a rajouté que «on ne s’est jamais senti autant comme famille que maintenant, cette semaine en particulier. Mme Boucher laisse là un héritage, comme une femme qui est de la base et qui a des valeurs humaines profondes, un héritage important que devrait observer le monde politique.»
Pauvre homme, il débloque complètement, la douleur le fait délirer... Et puis, peut-être pas finalement. En poursuivant la lecture de l'article, on se rappelle que Québec doit «accueillir» une importante réunion de grenouilles de bénitiers --le congrès eucharistique mondial-- et que les catholiques comptent bien se faire payer la traite par tous les paliers de gouvernement.
À la journaliste en lock-out, l'homme confie qu'il espère que «la belle collaboration» qu’il avait établie avec Mme Boucher se perpétuera. Qui se ressemble s'assemble, j'imagine. Ça explique peut-être d'ailleurs pourquoi toute la droite populiste, pourtant si prompte à pourfendre le «gaspillage de fonds publics» n'a rien à dire sur les subventions gargantuesque que reçoit l'église pour son pow-wow.
Un certain Karl avait coutume de dire que «la religion est l'opium du peuple», il faut croire que l’archevêque en a fumé du bon et qu'il espère que nous ayons tous le même dealer. Malheureusement pour lui, non.
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