Nous vivons dans une belle et grande démocratie, tellement belle et grande, en fait, qu'il faudrait l'exporter aux quatre coins du monde à la pointe du fusil. Il ne faut pas le dire trop fort mais, ici comme ailleurs, le modèle libéral est en crise. Cette semaine, le blogue Québec politique nous en offre une illustration supplémentaire.
Dans le système électoral, les partis sont sensés être à la base du processus politique. Avant les élections générales, il y a des élections internes pour choisir les candidat-es qui se présenteront aux urnes, ce sont les assemblées d'investiture. Combien y en-a-t-il eu avant les dernières élections québécoises ? 33 ! Sur 125 circonscriptions ! (Source: Élection générale 2007: bilan des assemblées d’investiture)
Devant cet état de faits, les animateurs de Québec politique se questionnent. Ils écrivent : "c’est un peu comme si le principe de souveraineté populaire n’était pas pleinement intégré au sein des partis politiques lors de la désignation des candidats". C'est en plein ça, "le principe de souveraineté populaire" n'est pas pleinement intégré. En fait, pour être plus précis, il est activement combattu !
Au final, les élections ne sont qu'une loterie où les électeurs choisissent entre les différentes potiches désignées par l'establishement des partis. Plus que jamais : élections, piège à con !
P.S.: Fait à noter, il n'y a eu aucune assemblée d'investiture à l'ADQ, tous les candidats ont été désignés par Super-Mario et sa clique (et malgré cela, il a été obligé d'en renier deux en cours de route (trop réac pour Mario et l'ADQ, c'est dire à quel point c'était nauséabond...)).
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