Un article du Devoir laisse entendre que la FEUQ prépare déjà l'après-dégel. En effet, des recherches sont en cours pour éventuellement adopter de nouvelles revendications 'pragmatiques'. L'organisation ressort d'ailleurs certaines de ses vieilles lubies des années 1990 comme l'impôt post-universitaire et le remboursement proportionnel au revenu. Notons au passage le caractère inique de ces "revendications" qui accélèrent la tendance à faire porter aux individus seuls le fardeau de l'éducation. Selon la journaliste, la FEUQ n'aurait toujours pas de plan d'action pour s'opposer au dégel des frais de scolarité annoncé par les libéraux. Pour le moment, la grève n'est ni exclue ni prévue... Parions qu'une fois de plus la fédération ne prendra pas officiellement position et attendra de voir si la campagne de l'ASSÉ lève, auquel cas il sera toujours temps d'embarquer dans le train en marche. Pathétique...
À lire: Droits de scolarité: la Fédération étudiante universitaire cherche la formule idéale
3 commentaires:
Je pense qu'il faut maintenant considérer dans la dynamique du mouvement étudiant le bloc des assos indépendantes de l'uqam qui semble hésiter fortement à joindre les rangs de la coalition asséiste.
Si ces assos réussissent à drainer d'autres forces du mouvement, tant l'Assé que la Feuq devront se remettre en question.
En passant, je ne sais pas s'il est possible d'empêche les commentaires anonyme sans mettre le compte google obligatoire, mais ce serait apprécié.
Je suis bien mal placé pour savoir précisément ce qui se passe dans le mouvement étudiant, j'ai arrêté d'y militer il y a plus de 10 ans et l'immense majorité des mes camarades proches sont dans la même situation. Pour le meilleur et pour le pire, le collectif est depuis longtemps un collectif de salariés. Dans les autres groupes de la NEFAC il y a quelques étudiants mais je ne leur ai pas parlé depuis longtemps (et à la fin de la dernière session, ils étaient tous plutôt pessimistes...).
Ceci dit, à mon avis, il est trop tôt pour poser un jugement sur les dynamiques du mouvement étudiant. Tant que les étudiantEs ne seront pas retournés en classe, on ne saura pas dans quel sens le vent va tourner. Il ne faudrait pas oublier que les deux dernières grèves générales se sont faites contre la volonté d'une majorité des élus des assos. J'imagine que la dynamique à l'UQAM, par exemple, sera très différentes quand les différents courants vont s'affronter sur le terrain et dans les AG. Par ailleurs, je dois avouer que j'ai toujours eu un préjugé défavorable envers les coalitions d'indépendants (et d'ailleurs, l'histoire m'a toujours donné raison!).
Autre truc à surveiller: les structures parallèles au mouvement étudiant. Non seulement les trucs du genre comité de mob, CAP et cie mais aussi les structures politiques. Il y a le RAME (est-ce que ça existe encore), le Front rouge des jeunes, les assos de campus de QS, etc. L'attitude de tous ces militants politiques peut également avoir un impact, surtout s'ils rament tous dans le même sens...
Pour les commentaires, je vais voir ce que je peux faire mais j'ai des doutes. Désolé.
En passant, Tetoine, merci de nous avoir mis dans ton blogroll, c'est sympa...
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