Comme tout le monde le sait (sinon vous vivez sur une autre planète), la flamme olympique a toutes les misères du monde pour se frayer un chemin à travers les villes occidentales. Dans le monde sportif, on parle d'une attaque au symbole olympique apolitique mais porteur d'espoir et je ne sais plus trop quoi encore. Pas mal comme apolitisme, un symbole (son voyage partout dans le monde) retenu par Joseph Goebbels pour les jeux de Berlin 1936. En Chine, qu'est-ce qu'on voit et entend? Tout va bien dans le meilleur des mondes, sauf quelques extrémistes TibétainEs et leurs supporters qui s'attaquent au symbole olympique. Bref, c'est marginal et violent. Voilà pour la propagande étatique.
Au Québec, tout le monde sait que Quebecor a foutu ses journaleuSEs du Journal de Québec sur le trottoir avec un lock-out sauvage (on le sait même à Montréal, alors...). Cette fois-ci, rien de tout cela n'existe dans les médias de Péladeau. Les demandes de huis-clos pour le procès des 17 scabs, nada. Les moyens de pression des syndiquéEs, nada. Les remarques sur le manque d'informations locales faites par les éluEs municipaux de la capitale lors du dernier conseil de ville, nada. Bref, voilà pour la propagande de Quebecor.
Bien évidemment, les gens diront avec raison que, si les gens veulent savoir ce qui se passe, il y a un autre journal de masse à Québec. Toutefois, imaginez ce qui se passerait lors d'une situation semblable mais qui toucherait les médias de masse. L'isolation vécue en Chine prendrait forme ici, ou presque.
Heureusement pour nous, nous pouvons encore nous défendre avec nos propres moyens encore non-éliminés. Les blogues d'informations, les médias communautaires (radio/tv/journaux) et les réunions publiques ne sont pas encore officiellement interdits. C'est de ce côté que nous devons nous tourner à l'avenir. Informez-vous sur vos médias locaux et agissez, ce n'est pas le boulot des journaleuSEs de sauver la liberté d'expression, c'est le nôtre.
Qc: Droit de Parole (journal), CKIA et CKRL (radio) sont là et ont besoin de nous!
Au Québec, tout le monde sait que Quebecor a foutu ses journaleuSEs du Journal de Québec sur le trottoir avec un lock-out sauvage (on le sait même à Montréal, alors...). Cette fois-ci, rien de tout cela n'existe dans les médias de Péladeau. Les demandes de huis-clos pour le procès des 17 scabs, nada. Les moyens de pression des syndiquéEs, nada. Les remarques sur le manque d'informations locales faites par les éluEs municipaux de la capitale lors du dernier conseil de ville, nada. Bref, voilà pour la propagande de Quebecor.
Bien évidemment, les gens diront avec raison que, si les gens veulent savoir ce qui se passe, il y a un autre journal de masse à Québec. Toutefois, imaginez ce qui se passerait lors d'une situation semblable mais qui toucherait les médias de masse. L'isolation vécue en Chine prendrait forme ici, ou presque.
Heureusement pour nous, nous pouvons encore nous défendre avec nos propres moyens encore non-éliminés. Les blogues d'informations, les médias communautaires (radio/tv/journaux) et les réunions publiques ne sont pas encore officiellement interdits. C'est de ce côté que nous devons nous tourner à l'avenir. Informez-vous sur vos médias locaux et agissez, ce n'est pas le boulot des journaleuSEs de sauver la liberté d'expression, c'est le nôtre.
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1 commentaire:
"Don't hate the media, become the media" -Jello Biafra
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