Selon des fuites rapportées par les médias chiliens, le Tribunal constitutionnel chilien devrait bientôt émettre un arrêt afin d’interdire la distribution de la «pilule du lendemain» et du stérilet dans les cliniques publiques. Ce qui signifie que les femmes les plus pauvres de ce pays n’auront plus du tout accès à des méthodes contraceptives. «Le recours au Tribunal constitutionnel a été introduit par des sénateurs de l’opposition, suite à la décision de l’Exécutif, le gouvernement de la Présidente Michelle Bachelet, d’offrir la « pilule du lendemain » gratuitement dans les cliniques publiques des quartiers pauvres».
Cette décision est vraiment paradoxale, voire même incompréhensible, car sous la dictature de Pinochet; on utilisait des stérilets à l’insu des femmes pauvres et aujourd’hui, sous l’influence d’un catholicisme intégriste, on veut leur retirer le droit de contrôle sur leurs corps et leurs existences…en faisant exactement l’inverse.
Le Tribunal constitutionnel est un organe politique issu de la dictature, dont le rôle était de s’assurer que l’armée conserve un droit de veto sur la nouvelle « démocratie ». Celui-ci est aujourd’hui contrôlé par des politiciens conservateurs, liés à l’Opus Dei. Ceux-ci souhaitent protéger le droit à la vie, en étant sans doute convaincus qu’il n’y aura pas d’avortements clandestins (l’avortement étant interdit au Chili). Pourtant cette pratique existe partout là où le droit à l’avortement est interdit (cela est même arrivé au Canada, avant la décriminalisation de celui-ci).
J’ai la très désagréable impression encore une fois, que pour ces hommes, la vie des femmes ne vaut absolument rien…
Cette décision est vraiment paradoxale, voire même incompréhensible, car sous la dictature de Pinochet; on utilisait des stérilets à l’insu des femmes pauvres et aujourd’hui, sous l’influence d’un catholicisme intégriste, on veut leur retirer le droit de contrôle sur leurs corps et leurs existences…en faisant exactement l’inverse.
Le Tribunal constitutionnel est un organe politique issu de la dictature, dont le rôle était de s’assurer que l’armée conserve un droit de veto sur la nouvelle « démocratie ». Celui-ci est aujourd’hui contrôlé par des politiciens conservateurs, liés à l’Opus Dei. Ceux-ci souhaitent protéger le droit à la vie, en étant sans doute convaincus qu’il n’y aura pas d’avortements clandestins (l’avortement étant interdit au Chili). Pourtant cette pratique existe partout là où le droit à l’avortement est interdit (cela est même arrivé au Canada, avant la décriminalisation de celui-ci).
J’ai la très désagréable impression encore une fois, que pour ces hommes, la vie des femmes ne vaut absolument rien…
1 commentaire:
C'est bizarre quand même que ça arrive dans un pays comme le Chili. Pas nécessairement très libéral mais néanmoins un modèle dans la région.
N'empêche que chez nous on veut donner des droits au foetus! C'est beau l'évolution à reculons.
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