C'était écrit en toute lettre ce matin dans Le Soleil. Les habitantEs de la basse-ville peuvent espérer vivre six ans et demi de moins que ceux et celles de la haute-ville. Voilà une illustration frappante des conséquences des inégalités sociales perpétuées par notre système socio-politique.
Grande trouvaille: la pauvreté a un impact sur la santé. En fait, dans le cadre du dévoilement du bilan de santé de la capitale, le directeur de la santé publique a dit n'avoir qu'une priorité pour améliorer le bilan de la région: la lutte à la pauvreté.
Les données de son rapport sont claires: les gens vivent plus vieux (83,2 ans) dans Sainte-Foy-Sillery-Laurentien que dans Basse-ville-Limoilou-Vanier (76,6 ans). Autre chiffre tout aussi frappant: la mortalité infantile est de 5 pour 1000 dans un secteur et de 9 pour 1000 dans l'autre. La différence entre ces deux secteurs de la ville tient en un mot: inégalité. Il y a sept fois plus de personnes assistés sociales et deux fois plus de familles monoparentales en basse-ville qu'en haute-ville.
Malgré notre belle prospérité économique, il y a 30 000 personnes qui vivent une situation économique précaire dans la région. De ce nombre, 12 000 sont des enfants.
Et après ça on nous dira que le capitalisme est le meilleur des systèmes...
2 commentaires:
Bien sûr, le capitalisme n'est pas le meilleur système. Par contre, il est à se demander si toute cette pauvreté que vous évoquez dans ce billet n'est pas principalement causé par l'État.
L'État en est conjointement et solidairement responsable avec le capitalisme. C'est le capitalisme qui créé la pauvreté, c'est l'État qui l'entretien.
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