(...) notre Journal est aujourd’hui dirigé par des cadres médiocres. Ces petits caporaux qui ne doivent leurs promotions qu’à leur à-plat-ventrisme devant le cadrillon-en-chef détruisent, jour après jour, la crédibilité de notre Journal.
Comment ? En publiant des conneries provenant des autres plates-formes de l’empire.
(...)
Le résultat de ces orientations déjantées est que notre Journal est devenu un ragoût indigeste qui perd des lecteurs pendant que nos concurrents voient leurs tirages augmenter. Malgré tout, notre Journal est encore très rentable.
[...]
Congédions les cadrillons trop nombreux à nous empêcher de travailler et redonnons au Journal sa vocation, nous regagnerons de la sorte notre crédibilité et nos lecteurs: voilà la recette du succès, a dit notre collègue.
C’est fini.
- Cela fait depuis presque deux ans que nous assistons à la préparation du lock-out
- Cela fait presque deux ans que des cadrillons incompétents sont nommés en préparation du conflit. Ils en mènent large dans la salle, bien imbus de leur importance de supplétifs.
- Cela fait presque deux ans qu’on se fait donner des ordres par ces gens qui n’ont même pas les qualifications pour torcher les toilettes d’un Mc Donald.
- Cela fait presque deux ans que nous gardons notre calme, en toute circonstance.
- C’est fini, a décrété l’assemblée générale de mercredi.
Désormais, ce sera coup pour coup.
Source: Le blogue médias de Steve Proulx qui, à titre d'exécutant de la FPJQ, a assez de plogues internes pour faire la meilleure couverture du conflit qui couve au Journal de Montréal.
Photo: Le Journal à son lancement, l'âge d'or que regrettent les patrons?...
1 commentaire:
Cadrillons! Quel joli mot.
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