dimanche 9 novembre 2008

Les élections se suivent mais ne se ressemblent pas...



Un communiqué plutôt laconique est tombé aujourd'hui: «La FTQ n’appuiera aucun parti politique en vue du 8 décembre». Rappelons que la FTQ avait appuyé le P.Q. en 2007 mais qu'elle était resté neutre en 2003.

Pourquoi la centrale n'appuie pas le P.Q. cette fois? Mystère et boule de gomme! C'est, semble-t-il, «[la] position [qui] s'est nettement dégagée du Bureau de la centrale qui s'est tenu samedi». À la place de la politique partisane, la FTQ prépare «une plateforme qui permettra à nos militants d'interpeller les différents candidats» a indiqué le président. Inutile de chercher à en savoir plus puisque «ce communiqué représente la position de la FTQ et aucune autre entrevue ou déclaration ne sera faite sur la question». Fin de la discussion.

(Edit: Le «brasse-camarade» dans l'Assomption n'est peut-être pas complètement étranger à la tiédeur de la centrale... En effet, outre les ridicules «Jeunes Patriotes», dans le clan des pro-Saint-André il y a un certain Michel Parent, qui est aussi président du Syndicat des cols-bleus (FTQ) de la Ville de Montréal. CQFD. Source.)

Notons que la CSQ et la CSN tiennent le même genre de position depuis toujours (les statuts de la CSN lui interdisent même d'appuyer un parti). Par contre, certains syndicats et certaines instances font bande à part. Ainsi, le Conseil central de Montréal de la CSN a choisi en Assemblée générale d'appuyer Québec solidaire, en particulier ces deux portes-paroles qui auraient, selon le Conseil central, des chances d'être élus.

«Sans affirmer que Québec solidaire peut représenter une grande force politique à l'échelle nationale, il existe cependant une possibilité de faire des percées dans la région de Montréal. Leur élection à l'Assemblée nationale serait importante puisqu'une brèche serait alors ouverte pour permettre la circulation et la promotion d'idées progressistes sur la scène politique québécoise. Au conseil central, nous croyons qu'il s'agit d'un objectif réaliste auquel il faut s'attaquer dans les plus brefs délais. L'unité des forces progressistes est fondamentale pour atteindre ce but», soutient Gaétan Châteauneuf, président du conseil central.


Just too bad pour Pauline...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Les élections se suivent mais
ne rassemblent pas.

Anonyme a dit…

Tiens, c'est pas mal comme slogan ça!
Alex