Voix de faits | Blogue de combat

Rapport d'étape

Le 16 août dernier, un communiqué annonçant le lancement d'un «blogue de combat à Québec» circulait ici et là dans Internet. Six mois plus tard, il est temps de faire un premier bilan d'étape. Voix de faits est-il à la hauteur?

Nos objectifs de départ

Dans un contexte de montée de la droite populiste, Voix de faits voulait être «la version moderne de la presse de combat d’hier» et «favoriser l’émergence d’une gauche de combat, critique et radicale». L'équipe visait «une intervention politique quotidienne» et se proposait de commenter «l'actualité sociale, contre-culturelle et politique» et de favoriser «[l']info sur les luttes, [les] coups de gueule et [les] coups de cœur». (Source)

Depuis six mois, le rythme de publication est soutenu. Sans être mécaniquement quotidien, il y a des temps mort à l'occasion, on voit apparaître une moyenne de 1,25 article par jour sur Voix de faits. Si on se fie au classement thématique, la variété est au aussi rendez-vous. Les thèmes les plus fréquents, si on exclu les «archives», sont la politique (42), l'anarchisme (31), la guerre (24), l'éducation (26), le mouvement libertaire (20), le cinéma (15), l'histoire (14), la lutte anti-patriarcale (12), la lutte à la pauvreté (12) et la répression (17).

La grande question est de savoir si le lectorat est au rendez-vous. Internet est ainsi fait qu'il est très difficile de mesurer avec exactitude l'audience d'un site web. Si on se fit à notre outil statistique, qui en vaut un autre, il y aurait eu 15 000 visites et 24 000 pages vues depuis le début. Au dernier trimestre, la moyenne mensuelle est de 2 578 visites et 3 872 pages vues. Actuellement, la moyenne quotidienne est de 96 visites / 145 pages vues par jours. Quant à savoir combien ça fait de lectrices et de lecteurs en chair et en os au bout du compte, mystère et boule de gomme?



, ‘Voix de faits’ sera la version moderne de la presse de combat d’hier» écrivions-nous. À voir la diversité des sujets abordés, et l'importance relative de chaque thématiques, nous sommes en plein dedans.

L'objectif affiché était de «favoriser l’émergence d’une gauche de combat, critique et radicale». Ça, c'est définitivement plus difficile à évaluer. Nous savons, puisqu'on nous en parle, que nous sommes lu par certains camarades que nous côtoyons dans les luttes.