Selon le site du SCFP, plus de 850 syndiquéEs se sont déplacéEs, malgré la tempête, pour une assemblée monstre mettant fin à un processus de négociation commencé en... 2006. L'entente de principe conclue lundi a été approuvée à 95%.
Selon le site syndical, «la nouvelle convention prévoit plusieurs améliorations, entre autres une restructuration salariale rétroactive au 1er juin 2006, qui représente une hausse de la masse salariale totale de 4,28%. Les salaires pour leur part augmentent de 2,25% au 1er avril 2007, de 4% en avril 2008 et de 3% en avril 2009 et un minimum de 2,25% en avril 2010 ou la politique salariale gouvernementale (la meilleure option des deux). Deux mois avant la fin de la nouvelle convention, la dernière augmentation salariale sera calquée (clause remorque) sur la politique salariale du gouvernement du Québec. En contrepartie, l’employeur baisse sa cotisation de retraite de 9% à 7,5% tandis que les employés passent de 6% à 7,5%».
C'est sur que ça reste une position de compromis mais, dans un contexte où les employéEs du secteur public ont plutôt tendance à passer dans le tordeur, c'est presque une victoire. Selon Luc Brouillette, président du SEUL, l’ampleur de la mobilisation n’est pas étrangère aux résultats obtenus. «Je n’avais jamais vu une telle mobilisation. Les travailleurs, dont les deux tiers sont des femmes, se sont impliqués malgré les horaires variables et l’éloignement des pavillons les uns des autres. Difficile de demander mieux, c’est cette solidarité qui a fait les résultats de demain (aujourd’hui) et on est très fiers de ça», a-t-il signalé au Média Matin.
Notons que la précédente convention collective des travailleurs répartis parmi le personnel de bureau, les techniciens et les gens de métiers de l’Université Laval était échue depuis le 31 mai 2006.
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