mercredi 20 février 2008

Afghanistan: Quand critiquer l'islam peut mener au cimetière

Cela fait des mois que nous sommes constamment harassés par la propagande militaire qui nous dit que nos soldats sont en Afghanistan pour défendre la démocratie et libérer les femmes.
Vraiment ?

Sayad Parwez Kombaksh, un journaliste et étudiant travaillant au journal Jahan-e Naw (Nouveau Monde), a été arrêté le 27 octobre dernier et condamné à mort le 23 janvier pour avoir téléchargé et distribué un rapport exposant le fait que les fondamentalistes musulmans qui prétendent que le Coran justifie l’oppression des femmes, ont déformé la vision du prophète Mahomet. Celui-ci avait distribué des copies du document à des étudiants et enseignants de l’université de Balkh. Une plainte a été portée contre lui pour blasphème et il fut poursuivi par des juges religieux. Le droit de représentation par un avocat lui a été refusé et son procès a été tenu à huis clos.

Diverses voix se sont élevées dans le monde pour exhorter le gouvernement Karzaï afin qu’il intervienne en faveur du jeune homme, pour éviter son exécution et pour demander sa libération. Malheureusement, une motion confirmant la condamnation a été adoptée par le Sénat afghan. En plus de ça : «Quant au procureur adjoint de la province de Balkh, il a menacé d’arrestation tous ceux qui tenteraient de le soutenir».
La Chambre des communes a adoptée à l’unanimité, le 4 février dernier, une motion qui condamne la sentence reçue par le jeune homme et demandant la fin des procédures judiciaires à son endroit.
C’est ça la belle «démocratie» que nos soldats défendent en ce moment. Une «démocratie» où la moindre critique envers la religion d’État peut mener au cimetière, par la lapidation. Merde, combien de fois on s’est fait dire que c’était pour libérer les femmes et quand un simple citoyen souhaite apporter un point de vue sur la situation des femmes de ce pays, on veut le tuer !
Où est la démocratie là-dedans !?!
Sources :

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