vendredi 8 février 2008

Des tueurs en série racistes arrêtés en Russie

Dans sa revue de presse, disponible sur son site Internet, du 6 février dernier, l’hebdomadaire français Le Courrier international rapporte la récente arrestation de quatre « nationalistes » russes, dont une fille, qui sont âgés de 17 à 22 ans. Ceux-ci auraient perpétré plusieurs dizaines de meurtres contre des non-Russes, ces dernières années à Moscou. Ces arrestations portent maintenant le nombre d’interpellations pour ce même motif à 9. Ces personnes sont considérées comme faisant potentiellement parties de la «bande à Ryno», qui aurait tué des dizaines de non-Russes. Ce dernier est détenu depuis avril 2007, pour le meurtre crapuleux d’un homme d’affaires (35 coups de couteaux). «Ryno a également avoué les meurtres de 37 personnes, expliquant qu’il « déteste depuis l’enfance les Caucasiens et les Asiatiques et a décider d’en débarrasser la ville » […]. Les enquêteurs ont d’abord cru que Ryno se vantait, mais ils se sont rendus compte que ses aveux se vérifiaient».

Ryno et son complice, Pavel Skatchevski, forment avec des lycéens et des étudiants moscovites, une bande de skinheads qui s’en prennent physiquement à des non-Russes, armés de couteaux, poinçons ou de tournevis. Leur critère de sélection de leurs victimes ? L’apparence extérieure. Uniquement. «Dix autres jeunes sont soupçonnés d’appartenir à cette bande et d’être impliqués dans plusieurs meurtres racistes commis en janvier 2008 dans la capitale».
Selon les militants pour les droits humains de Russie, les autorités russes se seraient enfin rendus compte de la gravité de la situation, en ce qui à trait aux agissements des divers groupuscules racistes et xénophobes en Russie. Faut dire qu'il commençait vraiment à être temps. Au mois de novembre dernier, des néo-nazis russes avaient défilé à Moscou sous la surveillance et la protection de la police...et de l'armée. Décidément, ce n'est pas demain la veille que le problème nazi pourra être réglé dans ce pays.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Au moment d'écrire cet article vendredi soir dernier, l'article publié sur le site web de Courrier international était publié dans son intégralité. Le site a été en panne pendant toute la fin de semaine et maintenant, il faut être abonné(e) pour lire l'article entier.