C'est sur le boulevard Laurier, entre deux ou trois immenses chantiers de construction que le FRAPRU a retrouvé la promesse perdue des libéraux. En fait, il en a retrouvé deux pour le prix d'une...
Plus prosaïquement, une délégation du FRAPRU s'est subtilement invitée à une activité de la Fédération québécoise des municipalités, qui se tenait à l'hôtel Plaza Québec, et à laquelle participait les chefs des trois principaux partis faisant actuellement la cour aux zélecteurs. En mettant leurs chapeaux de journalistes communautaires, les militantEs ont pu interpeller Jean Charest et Pauline Marois. De guerre lasse, les deux politiciens ont lâché le morceau: leurs partis respectifs s'engagent à financer 3000 nouvelles unités de coopératives et d'OSBL d'habitation par année pendant cinq ans s'ils sont élus.
Notons que le PQ et le PLQ promettent exactement la même chose... sur le logement comme sur une foule d'autres sujets d'ailleurs. À ce demander pourquoi tant de gens insistent pour dire que l'un est de centre-droit et l'autre de centre-gauche. Dans le fond, PQ et PLQ ne sont que les deux faces d'une même médaille, à savoir le parti unique de la classe dominante québécoise.
(Ceci dit, tant mieux si on peut récolter une couple de coops, une hausse du salaire minimum et la pleine indexation des prestations d'aide sociale au passage. Ce ne sera certainement pas de refus à voir les années de vaches maigres qui s'annoncent. N'empêche, y'a rien là pour faire avancer «la cause», quelle qu'elle soit, et ce, quoi qu'en disent tous les blogueurs pragmatiques de toutes les couleurs.)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire