Le bond de l'abstention lundi dernier aux élections provinciales a ceci de bon que, pour la première fois, on en jase sérieusement dans une optique politique. Notre ligne traditionnelle sur la question --sur le progrès de l'abstention, sur le fait que cette désaffection est politique en soit, sur le fait qu'il est légitime et politique de s'abstenir-- est même reprise par plusieurs personnes dans les grands médias. Dans les derniers jours on a pu voir Pierre Graveline publier une opinion dans Le Devoir qui aurait eu sa place ici, Éric Grenier reprendre la même analyse sur Jobboom Blogue, Pierre Foglia et David Desjardins revendiquer ouvertement la portée politique de leur abstention, respectivement dans La Presse et le Voir Québec.
Considérant qu'en 2007 l'objectif principal de la Coalition «Nous on vote pas» était de légitimer et politiser l'abstention, je crois qu'on peut dire qu'on a fait des progrès. On lâche pas, la prochaine fois on va avoir la majorité absolue!
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