Aux États-Unis, les autorités ont trouvé une alternative au ritalin afin de calmer les enfants turbulents : le taser. Cette arme soi-disant "non léthale" est de plus en plus utilisée par la police contre des enfants et des adolescents qui refusent d'obéir aux flics ou aux autorités scolaires.
À Ft Myers (Floride), un ado souffrant d'autisme a reçu une décharge électrique à l'école alors qu'il était en crise. Selon le Sheriff, "c'était le seul moyen pour le contrôler". Sa mère a une toute autre version des faits : "Il était menotté, les jambes attachées. Il était au sol avec quatre officiers de police sur lui. Au moment où il a reçu la décharge de taser, il était cloué au sol et ne pouvait plus faire quoi que ce soit."
En Caroline du Nord, une adolescente a reçu une décharge de taser d'un policier après s'être s'interposée dans une bataille entre deux étudiantes à son école. Une autre élève est témoin de la scène : "Tout d'un coup, je l'ai entendu criée "Stop! Vous me faites mal". L'officier de police l'a ensuite jetée au sol, puis a sorti son taser et lui a envoyé une décharge. Elle s'est mise a avoir des convulsions. Le policier lui a administré une autre décharge. Le plus bizarre, c'est que pendant tout ce temps, il avait un large sourire dans son visage."
À Miami, c'est une fillette de 12 ans qui a été atteinte par un policier alors qu'elle s'enfuyait après avoir été surprise à fumer une cigarette et boire de l'alcool. Le policier prétend lui avoir envoyé deux décharges de 50 000 volts à la base du cou et dans le bas du dos "pour protéger la sécurité de l'enfant".
Ces quelques histoires ne sont malheurement que la pointe de l'iceberg. Une recherche rapide sur internet et vous trouverez des dizaines d'autres cas similaires, impliquant parfois des enfants allant à l'école primaire! Heureusement, des voix s'élèvent pour dénoncer cette situation. Des étudiant-e-s du Kansas ont ainsi lancé une pétition pour que soit interdit l'usage du taser dans les écoles. Il est plus que temps de mettre un terme à l'utilisation de cette arme. Souvenons-nous de Claudio Castagnetta : n'attendons pas que ce soit notre enfant qui soit victime de la barbarie policière.
2 commentaires:
Les enfants: Un grave danger pour un policier avec gilet pare-balle, poivre de cayenne et taser.
Non, nous n'oublierons pas Claudio...
Nous n'oublierons pas non plus cette bavure de plus commise par la soit disant représentation de la loi.
Nous n'oublierons pas non plus de courir lorsqu'un Taser sera braqué sur nous.
Nous n'oublierons pas non plus de nous dire que nous ne sommes pas les plus malheureux à côté des parents Castagnetta.
Être heureux, malheureux... peu importe, finalement l'important c'est de vivre.
Toi qui a tué Claudio, si j'ai la chance de te croiser, je n'te raterai pas.
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