On en avait parlé à l'époque (ici), la SQ avait des agents provocateurs sur le terrain lors d'une manifestation contre le sommet de Montebello en 2007. Grâce à une requête en accès à l'information, on apprend que la SQ avait très exactement 26 agents en civil sur le terrain. Tout est dans Le Devoir.
Les gauchistes ont souvent l'air crackpot quand il s'agit de la police. On aurait souvent envie de dire «relaxe, on est en 2009, c'est pas un État policier». Et puis on apprend des affaires comme ça. Et oui, la police, elle, nous prend au sérieux et n'hésite pas à nous infiltrer. Tout comme les services secrets n'hésitent pas à nous étudier comme on l'a vu avec Guerre à la guerre cet été.
Fait à noter, la SQ a tiré des leçons des évènements. À l'avenir, leurs agents provocateurs seront plus crédibles et tenteront de mieux coller au profil «contestataire» (on évitera, par exemple, les t-shirts de CHOI Radio X dans une manif altermondialiste). Et nous, quelle leçon on en tire?
5 commentaires:
C'est vraiment une plaie ces infiltrations. En tk, la SPVM en a appris des leçons aussi : à la manif d'aujourd'hui y'a deux undercovers qui ont pogné une personne au beau milieu de la manif pour l'emmener dans une ruelle et procéder à son arrestation, et le temps de réactions des gens a été calissement long étant donné que les agents étaient cagoulés comme n'importe quel punk et que la situation avait juste l'air un peu weird sur le coup...
Probablement juste un exemple parmis tant d'autres. Pas évident par contre de notre côté, être le plus vigilants possible sans tomber dans une paranoïa?
Qu'est-ce que la personne avait fait pour se faire arrêter de la sorte? C'était-y une intervention faite au hasard pour l'exemple?
Et c'est quoi, cette histoire de surveillance de Guerre à la Guerre?
j'ai malheureusement aucune idée des motifs de l'arrestation...
cette histoire de surveillance de Guerre à la Guerre?
On en avait parlé quand la nouvelle était sortie: Guerre à la guerre dans la mire des services secrets.
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