jeudi 12 février 2009

Repartir ça sous un autre nom

Si j'ai bien compris, il était utile de sacrifier tout le monde et sa soeur (les chômeurs, les infirmières, les malades, les étudiants, les personnes assistées sociales, alouette!) pour atteindre le déficit zéro. Ça a fait mal, ça a été dur, mais «on» a réussi. Sauf que, bon, astheure qu'il faut sauver les grosses poches et leur économie, c'est le déficit zéro qu'on sacrifie. Richard Desjardins avait bien raison quand il chantait, en pleine lutte au déficit, «ils veulent votre bien... pis ils vont l'avoir». Tant qu'à sacrifier le déficit zéro, pourquoi s'arrêter en si bon chemin? On pourrait sacrifier le libéralisme, néo ou autre, le capitalisme, la société de classe, l'État et les patrons et les politiciens... On est pas plus cons que les maitres du monde, on pourrait toute mettre ça à terre et repartir ça sous un autre nom, sans eux et avec d'autres principes. C'est juste une idée, comme ça.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonne idée! j'suis partant!!

Alex

Farruco a dit…

"Gamins... Vous croyez peut-être que nous sommes prêtEs à prendre le pouvoir et l'égaliser à toute l'humanité?"

C'est le genre de réplique que je me fais sortir souvent par les gens qui disent bien vouloir "débattre" avec moi.

Si se révolter est puéril, restons gaminEs toute notre vie!