Ce matin, Le Soleil nous intitule un article Droits des conjoints de fait: des féministes partagées sur la question pour continuer à parler de ce fameux divorce qui frappe de plein fouet le jet-set international québécois.
En gros, l'article rappelle le fait que l'ex conjointe de fait d'un richissime québécois demande une pension alimentaire qui sort de l'ordinaire, malgré le fait que le couple n'était pas marié et que les conjointes de faits n'ont pas légalement les droits des femmes mariées.
Jusqu'ici, rien de spécial. Un autre de nos médias de masse fait encore du kilométrage sur le star system sans apporter rien de trop controversé. Là où le bat blesse, c'est lorsque la journaliste Louise Lemieux laisse comprendre que Louise Langevin de la chaire Claire Bonenfant est féministe au même titre que Lise Bilodeau de la pseudo-organisation des nouvelles et nouveaux conjoints.
L'ANCQ, lorsque l'on gratte un peu sous la surface, n'est rien de plus qu'une organisation masculiniste qui accepte les femmes. Mieux encore, les masculinistes aiment beaucoup pouvoir se servir de quelques femmes bien soumises afin de faire en sorte de porter l'odieux de leur message.
Les points dénoncés par cet organisme regroupent, entre autres:
-Au Québec, 96% des ordonnances alimentaires, gérées par le ministère du Revenu, sont payées par des hommes.
-Au Québec, après le partage du patrimoine familial, des régimes de pension, des REER, les ex-épouses sans enfants bénéficient de pensions alimentaires à vie (sans terme).
-Au Québec, les ex-épouses ou conjointes peuvent changer d'orientation sexuelle à vos frais!
Bon, assez rigolé ou pleuré comme ça. Pour voir toutes leurs "dénonciations", allez sur le site officiel de l'ANCQ au http://www.ancq.qc.ca/. Bien entendu, on y retrouve des "dénonciations" qui peuvent, à la limite, avoir du sens, mais sans plus. Un survol de leur site vous laissera voir que le tout n'a rien de féministe.
En gros, l'article rappelle le fait que l'ex conjointe de fait d'un richissime québécois demande une pension alimentaire qui sort de l'ordinaire, malgré le fait que le couple n'était pas marié et que les conjointes de faits n'ont pas légalement les droits des femmes mariées.
Jusqu'ici, rien de spécial. Un autre de nos médias de masse fait encore du kilométrage sur le star system sans apporter rien de trop controversé. Là où le bat blesse, c'est lorsque la journaliste Louise Lemieux laisse comprendre que Louise Langevin de la chaire Claire Bonenfant est féministe au même titre que Lise Bilodeau de la pseudo-organisation des nouvelles et nouveaux conjoints.
Les nouvelles et nouveaux conjoints
L'ANCQ, lorsque l'on gratte un peu sous la surface, n'est rien de plus qu'une organisation masculiniste qui accepte les femmes. Mieux encore, les masculinistes aiment beaucoup pouvoir se servir de quelques femmes bien soumises afin de faire en sorte de porter l'odieux de leur message.
Les points dénoncés par cet organisme regroupent, entre autres:
-Au Québec, 96% des ordonnances alimentaires, gérées par le ministère du Revenu, sont payées par des hommes.
-Au Québec, après le partage du patrimoine familial, des régimes de pension, des REER, les ex-épouses sans enfants bénéficient de pensions alimentaires à vie (sans terme).
-Au Québec, les ex-épouses ou conjointes peuvent changer d'orientation sexuelle à vos frais!
Bon, assez rigolé ou pleuré comme ça. Pour voir toutes leurs "dénonciations", allez sur le site officiel de l'ANCQ au http://www.ancq.qc.ca/. Bien entendu, on y retrouve des "dénonciations" qui peuvent, à la limite, avoir du sens, mais sans plus. Un survol de leur site vous laissera voir que le tout n'a rien de féministe.
La Chaire Claire Bonenfant
Une courte visite sur le site web de la Chaire, nettement plus clair que celui de l'ANCQ, vous laissera comprendre à quel point nous entrons dans une toute autre catégorie.
Ses mandats et objectifs:
Le mandat de la Chaire d’étude est de développer la recherche multidisciplinaire sur la condition des femmes et d’assurer la diffusion des résultats des études effectuées.
La Chaire d’étude Claire-Bonenfant sur la condition des femmes entend donc :
1. Promouvoir les travaux qui ont pour objectif la transformation des systèmes de valeur, structures et rapports sociaux qui maintiennent les inégalités entre les hommes et les femmes.
2. Favoriser l’interdisciplinarité dans le domaine de la recherche et l’enseignement sur la condition des femmes.
3. Collaborer avec les groupes de femmes en leur facilitant l’accès aux ressources pertinentes.
4. Favoriser l’échange et la concertation avec les chercheuses intéressées par l’étude de la condition des femmes et l’approche féministe.
De façon plus précise, la Chaire d’étude vise les buts suivants :
a. L’étude des interactions entre l’évolution des conditions de vie des femmes, les changements socioéconomiques et technologiques, les idéologies, les images et représentations au sujet des femmes.
b. La connaissance des femmes comme actrices de changement social et l’étude de l’influence de leurs décisions sur l’ensemble des institutions de la société : famille, école, travail, etc.
Le tout tiré du http://www.etudesfeministes.fss.ulaval.ca/ChaireClaire-Bonenfant/index.html.
Le féminisme peut prendre plusieurs visages, on s'entend. De "bonnes bourgeoises" ont pu avoir une quelconque utilité historiquement dans ce mouvement, mais jamais les collaboratrices qui se complaisent dans leur rôle de femme bien soumise ne pourront, sans être dénoncées, se faire passer pour des féministes.
Le fait que Lise Bilodeau de l'ANCQ se fasse passer personnellement pour une féminste passe encore. Il faut, tout comme les politicienNEs qu'elle fasse passer son message, peu importe comment. Jamais mentir n'a bloqué les politicienNEs d'aller de l'avant, ce n'est pas elle qui commencera à avoir une conscience à cet égard.
Toutefois, la journaliste du Soleil, sous ce faux couvert d'objectivité, intitule son texte de manière à faire croire que les féministes s'affrontent. C'est, après une courte analyse, complètement faux (dans ce cas précis) et pathétique.
Une courte visite sur le site web de la Chaire, nettement plus clair que celui de l'ANCQ, vous laissera comprendre à quel point nous entrons dans une toute autre catégorie.
Ses mandats et objectifs:
Le mandat de la Chaire d’étude est de développer la recherche multidisciplinaire sur la condition des femmes et d’assurer la diffusion des résultats des études effectuées.
La Chaire d’étude Claire-Bonenfant sur la condition des femmes entend donc :
1. Promouvoir les travaux qui ont pour objectif la transformation des systèmes de valeur, structures et rapports sociaux qui maintiennent les inégalités entre les hommes et les femmes.
2. Favoriser l’interdisciplinarité dans le domaine de la recherche et l’enseignement sur la condition des femmes.
3. Collaborer avec les groupes de femmes en leur facilitant l’accès aux ressources pertinentes.
4. Favoriser l’échange et la concertation avec les chercheuses intéressées par l’étude de la condition des femmes et l’approche féministe.
De façon plus précise, la Chaire d’étude vise les buts suivants :
a. L’étude des interactions entre l’évolution des conditions de vie des femmes, les changements socioéconomiques et technologiques, les idéologies, les images et représentations au sujet des femmes.
b. La connaissance des femmes comme actrices de changement social et l’étude de l’influence de leurs décisions sur l’ensemble des institutions de la société : famille, école, travail, etc.
Le tout tiré du http://www.etudesfeministes.fss.ulaval.ca/ChaireClaire-Bonenfant/index.html.
De la mauvaise foi?
Le féminisme peut prendre plusieurs visages, on s'entend. De "bonnes bourgeoises" ont pu avoir une quelconque utilité historiquement dans ce mouvement, mais jamais les collaboratrices qui se complaisent dans leur rôle de femme bien soumise ne pourront, sans être dénoncées, se faire passer pour des féministes.
Le fait que Lise Bilodeau de l'ANCQ se fasse passer personnellement pour une féminste passe encore. Il faut, tout comme les politicienNEs qu'elle fasse passer son message, peu importe comment. Jamais mentir n'a bloqué les politicienNEs d'aller de l'avant, ce n'est pas elle qui commencera à avoir une conscience à cet égard.
Toutefois, la journaliste du Soleil, sous ce faux couvert d'objectivité, intitule son texte de manière à faire croire que les féministes s'affrontent. C'est, après une courte analyse, complètement faux (dans ce cas précis) et pathétique.
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