C'est la question que l'on peut se poser à la lumière du projet de loi sur la gouvernance des universités que souhaite déposer Michelle Courchesne, la ministre de l'Éducation. Celui-ci prévoit que les conseils d'administration devraient être formés au 2/3 tiers d'intervenants provenant de l'extérieur du milieu universitaire.
Dans un communiqué publié le 11 septembre, l'ASSÉ dénonce cette mesure car selon elle, ces membres externes «souvent issu-e-s du milieu des affaires et des finances, ne sont pas habilité-e-s à gérer un milieu universitaire qu’ils et elles ne connaissent pas et ne fréquentent pas». Selon la ministre, la cause du fiasco financier survenu à l'UQÀM fut causé par le fait que le C.A. de l'institution comprenait trop d'intervenants provenant de l'université ! Elle a bien sûr omis de dire que les personnes s'étant opposées au projet de l'Îlot Voyageur étaient les étudiants, les professeurs et les employés de soutien de l'UQÀM...
Il s'agit ici d'un exemple très explicite de la volonté du gouvernement Charest d'arrimer notre système d'éducation sur le marché. Au lieu de démocratiser les conseils d'administrations des universités, il préfère les lâcher en pâture au privé. Et nul n'a besoin d'un BAC pour comprendre qu'une telle situation ne rimera pas avec une plus grande participation de ceux et celles qui vivent quotidiennement dans les murs des institutions (professeurs, étudiants, etc.)
Communiqué de l'ASSÉ: http://www.asse-solidarite.qc.ca/spip.php?article1121&lang=fr
2 commentaires:
Gang de zoufs gourvenementaux! Ils prétendent prôner le libre-marché mais ils font le contraire!
Je veux bien une concurrence privée mais surtout pas comme ça!
C'est quoi ça l'anarcho-pragmatisme??
Tu veux de la concurrence privée? Je vois pas le rapport avec l'anarchisme...
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