L'idée n'est pas folle, mais elle nous provient directement d'une véritable bande de taréEs, et je pèse mes mots. Sinon, comment qualifier un groupe d'individus (indubitablement plus fortuné que la moyenne) qui vient nous dire, le tout sans rire ni rien, que tripler les frais de scolarité viendra créer une accessibilité aux études post-secondaire aussi élevée que maintenant, le tout dans des institutions mieux équipées... Ouais, des taréEs.
Toutefois, ces jeunes têtes folles ont le mérite de se pencher sur un sujet qui me tient à coeur (ainsi qu'à bon nombre d'anars): la démocratie syndicale. Sans surprise, ils/elles ont le pli patronnal tellement prononcé qu'on le voit dépasser de tous bords tous côtés. Ils veulent l'abolition de la formule rand (selon leur petit chef en entrevue à la SRC vendredi le 1er août), d'accord, j'adore l'idée. On s'entend toutefois sur une chose de suite: un gain dans un domaine par un petit groupe d'employéEs se doit d'être reflété dans tout ce domaine, partout, ça va de soit!
La formule rand, le closed shop que l'on vit/subit au Québec depuis un bail maintenant est une arme à double tranchant. Les apparences nous font voir la situation comme géniale pour les syndiquées. Tout le monde adhérant à notre centrale cotise et les fonds y sont lors de grèves. Toutefois, il y a la contrepartie qui plaît énormément au patronat et qui semble inavouable: les centrales québécoises actuelles ressemblent de plus en plus à des clubs sociaux qu'à autre chose. La bureaucratie syndicale est un boulet plus qu'un outil et l'immense et artificiel bassin de masse syndiquéE renferme des éléments réactionnaires et anti-syndicaux qui neutralise les éléments radicaux et militants. Bref, on a mis tous les oeufs dans le même panier et on n'a même pas besoin de modérer le tout, les membres torpillent bien souvent leur solidarité.
Je n'ai pas de solution idéale parce que cela ne peut exister dans un système capitaliste. On est aux prises avec des limites qui nous dirigent toujours tout droit dans nos contradictions et les patrons s'en sortent toujours. Qui, parmi les travailleuSEs, a réellement envie de perdre son emploi? Pas grand monde, la bouffe ne nous arrive pas du ciel et le logis ne se maintient pas sans bidoux. Voilà un bel exemple de contradiction apporté par le capitalisme. Et il ne s'agit là que d'un exemple parmi tant d'autres.
Bref, "rafraîchir la démocratie syndicale", bien entendu. Mais pourquoi pas rafraîchir la démocratie. Une société égalitaire, solidaire, libertaire saurait mettre fin aux contradictions qui nous empêchent d'avancer.
PS: Je militerai volontiers toutefois dans mon syndicat toute ma vie, quitte à passer pour un réfo. (mon comin'out)
Toutefois, ces jeunes têtes folles ont le mérite de se pencher sur un sujet qui me tient à coeur (ainsi qu'à bon nombre d'anars): la démocratie syndicale. Sans surprise, ils/elles ont le pli patronnal tellement prononcé qu'on le voit dépasser de tous bords tous côtés. Ils veulent l'abolition de la formule rand (selon leur petit chef en entrevue à la SRC vendredi le 1er août), d'accord, j'adore l'idée. On s'entend toutefois sur une chose de suite: un gain dans un domaine par un petit groupe d'employéEs se doit d'être reflété dans tout ce domaine, partout, ça va de soit!
La formule rand, le closed shop que l'on vit/subit au Québec depuis un bail maintenant est une arme à double tranchant. Les apparences nous font voir la situation comme géniale pour les syndiquées. Tout le monde adhérant à notre centrale cotise et les fonds y sont lors de grèves. Toutefois, il y a la contrepartie qui plaît énormément au patronat et qui semble inavouable: les centrales québécoises actuelles ressemblent de plus en plus à des clubs sociaux qu'à autre chose. La bureaucratie syndicale est un boulet plus qu'un outil et l'immense et artificiel bassin de masse syndiquéE renferme des éléments réactionnaires et anti-syndicaux qui neutralise les éléments radicaux et militants. Bref, on a mis tous les oeufs dans le même panier et on n'a même pas besoin de modérer le tout, les membres torpillent bien souvent leur solidarité.
Je n'ai pas de solution idéale parce que cela ne peut exister dans un système capitaliste. On est aux prises avec des limites qui nous dirigent toujours tout droit dans nos contradictions et les patrons s'en sortent toujours. Qui, parmi les travailleuSEs, a réellement envie de perdre son emploi? Pas grand monde, la bouffe ne nous arrive pas du ciel et le logis ne se maintient pas sans bidoux. Voilà un bel exemple de contradiction apporté par le capitalisme. Et il ne s'agit là que d'un exemple parmi tant d'autres.
Bref, "rafraîchir la démocratie syndicale", bien entendu. Mais pourquoi pas rafraîchir la démocratie. Une société égalitaire, solidaire, libertaire saurait mettre fin aux contradictions qui nous empêchent d'avancer.
PS: Je militerai volontiers toutefois dans mon syndicat toute ma vie, quitte à passer pour un réfo. (mon comin'out)
10 commentaires:
En passant, le comité jeunes de la FTQ a émis un communiqué très instructif concernant les résolutions du congrès des jeunes libéraux.
Le titre du communiqué en soit est édifiant: «Les jeunes libéraux votent à main levée… pour la tenue d’un vote obligatoire secret de syndicalisation. Ça illustre tout le sérieux de cette démarche à contrecourant» - Dominic Lemieux, président du Comité des jeunes FTQ
On y apprend entre autre que les jeunes libéraux ont refusé catégoriquement l'offre du président du comité jeunes de la FTQ d'expliquer aux congressistes les étapes menant à la création d’un syndicat.
«Nos craintes étaient fondées, a déclaré Dominic Lemieux, l’aile jeunesse du PLQ a adopté une résolution qui propose un important retour en arrière sans même avoir pris la peine d’écouter ceux qui ont l’expérience du terrain, des jeunes de surcroît. C’est un grave manque de sérieux.»
P.S.: Perso je suis catégoriquement contre la proposition d'abolir la formule rand. Tout comme je suis contre le fait qu'un parti politique se permettre de donner des leçons de démocratie aux syndicats.
en augmentant les frais scolarité ca ne fait que favorisé le développement de l'entrepreneuriat et de donne la bonne habitude d'investir pour que cette argent investie rapporte plus tard!
quand l'étudiant deviendra travailleur ou entrepreneur il sera conscient qu'on a rien pour rien et il sera plus autonome et moins dépendant du gouvernement a long terme ça va créer une société plus productif et plus entreprenant qu'aujourd'hui!
de plus cela va probablement créer plus de société de capital de risque donc nous manquons gravement au québec!
la pilule serais difficile a digérer pour 3-4 ans le temps de la mise a niveau mais ensuite je ne vois que du positif!
augmenter les frais de scolarite, surtout dans un contexte ou les jobs qui ne requierent pas ou peu de qualification sont en exil vers des endroits meilleurs marcher, ca signifi envoyer une grande partie de ceux et celles qui n'ont pas les moyens de payer ces frais au chomage... Ensuite, le nombre d'emploi diminuant, et le nombre de sans emplois augmentant, sa signifi ni plus ni moins que des salaires qui reduisent. Donc, loin d'aider a l'economie, sa ne peut que nuire. Car il serait vraiment stupide de croire qu'autant de gens vont aller a l'universite si ils-elles n'en ont pas les moyens. Pour les riches, que l'economie ici aille mal, sa na pas une extremement grande difference, puisque les produits peuvent etre vendu ailleur si les gens sont trop pauvres pour les acheter ici, mais pour les pauvres, je ne vois pas ce qu'ils peuvent en tirer...
Le message de Jeff nie un fait pourtant simple : notre système économique n'offre pas une égalité au niveau des chances.
Un bref coup d'oeil sur ton blog aide à mieux situer te situer politiquement.
En temps normal, je te répondrais en espérant qu'on puisse en jaser un peu. Mais un bon mal de tête et trop de trucs à faire au boulot me font (pour l'instant du moins) écarter cette avenue.
Tu parles de "féminazies", tu supportes un dégel massif du coût de la connaissance, ton blog est un recueil de conneries impertinentes et/ou réactionnaires.
Un seul truc : fais attention, tu vas échapper de la sauce "radio-poubelle-populiste" sur ton clavier.
pourquoi dans le reste du canada et des états-unis ils sont capable de supporté un tel système et pas nous? est-ce que mous sommes ci attardé que ça? la plupart des gros investisseurs au Québec et propriétaire de commerce sont des étranger au Québec. les quebecois sont généralement de très bon travailleurs mais pas assez entrepreneur (oui je sais qu'il y a beaucoup de compagnies québécoise mais pas assez et ce sont souvent de vielle compagnie familiale!!) la capital de risque et les investisseur privé dans les inventions et nouvelles compagnies québécoises manque cruellement à ceux qui veulent démarrer en entreprise!
pourquoi le quebecois moyen n'investis pas et ne risque pas c'est que nous sommes habitué dès la jeunesse a ne pas payer et à ne pas investir car le gouvernement s'occupe de tout! ce type de régime tue l'entrepreneuriat à la racine et ce dès l'enfance et quand le jeune sort de l'école et veut se démarrer en entreprise c'est quoi qu'il fait? il va voir le gouvernement pour avoir un subvention! tu ne trouve pas ça malsain d'être lobotomisé dès le plus jeune âge a dépendre de la matrice?
radio-poubelle-populiste....sans commentaire mais estie que vous êtes pathétique à chaque fois qu'une personne à une opinion qui ne ressemble pas à la votre il est automatiquement stigmatise et comparer à jeff fillion et compagnie.. les gens qui ont une pensé plus à droite et plus libertaire ne sont pas tous nées avec CHOI-FM. ce qui est paradoxale c'est que sous un régime anarchiste vous pensez durement qu'il y aurait une certaine forme de liberté à toute épreuve quand il n'y a rien de plus faux car le pouvoir attire les gens dans n'importe quelle système!
personne encore À répondu à ma question y as-t-il un pays dans le monde qui fonction ou est en voie de fonctionner ou a déjà fonctionner sous un régime utopique économique comme vous espérez le construire?
"pourquoi dans le reste du canada et des états-unis ils sont capable de supporté un tel système et pas nous? est-ce que mous sommes ci attardé que ça?"
Ok ils sont capable de le supporter, mais comment le supportent-ils?
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Participation aux études postsecondaires au niveau du collège ou de l'école de métiers, population de 18 à 24 ans, par région, de 2003-2004 à 2005-2006
Canada : 15%
TNL : 10%
IPE : 9%
NE : 8%
NB : 9%
QUE : 19%
ONT : 15%
MAN : 8%
SASK : 7%
ALB : 14%
CB : 17%
Note : Les données sont fondées sur la moyenne des trois années scolaires allant de 2003-2004 à 2005-2006.
Source : Calculs de RHDSC basés sur des données obtenues de Statistique Canada. Enquête sur la population active. Ottawa, Statistique Canada, 2006.
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En effet, que du positif!
Au fait, oublier mon dernier message, les statistiques universitaire mettent le quebec apres l'Ontario et le BC... Cela est surement en lien avec le fait que le quebec a le cegep gratuit (et que la plupart y vont avant l'universite), mais plusieurs ne font que le cegep qui est gratuit sans faire l'universite...
De toute façon, la fréquentation de l'université est survalorisée.
J'ai pas de problème qu'ils doublent ou triplent les frais des études universitaires.
Le plus important, c'est la prime enfance, l'enfance et l'adolescence. C'est là que ton ouverture d'esprit et tes aptitudes réelles se forment. Rien de plus triste qu'un enfant de 10 ans plein de potentiel confiné à un milieu culturellement et intellectuellement pauvre.
Quant aux étudiants universaitaires, ce n'est pas demain la veille du jour où ils me feront pleurer!
shrl
les CEGEP une autre belle niaiserie qu'il faudrait éliminer..
ajouter un ou 2 an de secondaire pour passer directement à l'université serais préférable.
Jeff : je ne perdrai pas de temps à relever toutes tes conneries parce que de toute façon tu parts de trop loin pour qu'on puisse te les faire voir. Et je ne perdrai pas non-plus mon temps à relever toutes tes fautes d'orthographes (je t'ai déjà dit que "si" s'écrit avec un S et non un C mais ça n'a servi à rien ) mais je tiens quand- même à t'expliquer un truc : On ne peut pas avoir «une pensée plus à droite et plus libertaire» pour la simple raison que "libertaire" ça veut dire anarchiste. Donc, si tu es à droite tu ne peux pas être libertaire.
En passant, ton blog est d'une stupidité tellement inconcevable que c'en est étourdissant.
Je sais que les gens de la NEFAC, dans un esprit d'éducation populaire, tiennent à ce qu'on s'exprime avec respect pour tout le monde (sauf pour les racistes et les sexistes ) mais je ne peux pas m'enpêcher de te mettre en pleine face que tu es vraiment un crétin fini.
La stupidité mêlée à l'orgueuil attire mon mépris, c'est plus fort que moi.
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