Au menu cette semaine:
- Lancement du Réseau Liberté Québec
- La France en grève, entrevue avec Théo d'Alternative Libertaire
- Actualité internationale
3657-1-vdf27octobre2010.mp3
Si vous voulez juste écouter l'entrevue avec Théo, militant syndicaliste à Alternative libertaire, c'est possible aussi (pour le RLQ, c'est par ici)
3657-1-entrevue_theo.mp3
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PLAYLIST
86 CREW - Répression
http://le86crew.free.fr/
LUDWIG VON 88 - Lapin Billy s'en va t'en guerre
http://www.myspace.com/ludwigvon88
ZEBDA - Le bruit et l'odeur
http://www.myspace.com/zebdaska
LA COMPAGNIE JOLIE MÔME - C'est dans la rue que ça s'passe
À la base, la Cie Jolie Môme c'est une troupe de théâtre, pas un groupe de musique. On les voit en pleine action dans la vidéo ci-haut (même action, d'une autre perspective, et un peu plus long par ici...). On peut écouter la version studio sur le site de la Cie.
http://www.cie-joliemome.org/
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Voix de faits c'est l'émission de radio du Collectif anarchiste La Nuit (UCL-Québec).
Actualité sociale, contre-culturelle et politique, info sur les luttes, coups de gueule et coups de cœur, ‘Voix de faits’ est la version radiophonique du blogue du même nom. Une autre façon d’occuper le terrain, d’exister politiquement. Une arme de plus dans les luttes sociales et politiques. Un point de ralliement dans la bataille des idées.
5 commentaires:
C'est à se demander si la formule Rand... ouf! C'est pas des choses à dire ici au Québec avec le RLQ dans l'air, mais c'est à se demander si ça tue pas l'engouement et l'adhésion avec un mouvement qui nous colle à la peau, à nos valeurs en étant obligé de se syndicaliser avec le monopole du secteur. Je dis peut-être des conneries, mais éclairez-moi si c'est ce que je fais. Est-ce qu'en France, en Belgique, etc... est-ce que les syndiquéEs CNT se retrouvent sur le même plancher que la CFDT et la CGT, ou alors on les retrouve dans des créneaux particuliers ?
L'expert en syndicalisme c'est pas moi. Je me contenterai de dire que c'est clair qu'avez la formule Rand à l'air de confiner les syndicats à des rôles de lobbyistes gouvernementaux poches.
En Europe, les syndicats plus radicaux sont effectivement confinés à certains secteurs [en général des secteurs très fortement syndiqués où leurs militants jouissent d'une protection certaine]. Dans les analyses sur les grèves générales en Espagne et en France, tant les communistes libertaires que les anarchosyndicalistes conviennent que le syndicalisme combatif n'est pas assez répandu pour prendre des initiatives autonomes au plan national. Même SUD, le plus gros des syndicats radicaux d'Europe, n'a pas la traction nécessaire pour appeler à la grève générale sur ses propres bases.
Pour ce qui est de la formule Rand. Tout dépend de la façon dont le syndicalisme est institutionnalisé et «protégé». Ici c'est la formule Rand qui a ses inconvénients certains. Par contre, en France [et dans les autres pays qui n'ont pas d'équivalent] l'institutionnalisation joue autrement. Les syndicats se financent en faisant de la concertation, en faisant de la pseudo-formation, en recevant des subventions de l'État en proportion de leurs scores électoraux. C'est guère mieux.
Aussi quand on compare la France et le Québec on oublie en général deux ou trois détails. Le premier c'est qu'en France le droit de syndicalisation et le droit de grève est reconnu dans la constitution au même titre que le droit de propriété. Le deuxième c'est que si la France n'a que 8.5% de syndiqués actifs [versus 40% au Québec], il y a 90% des salariés français qui sont couvert par une convention collective [versus 40% au Québec]. Tous les travailleurs sans exceptions ont le droit de participer à différentes élections syndicales en France [pour le comité d'entreprise, pour le tribunal du travail, etc.] ce qui n'est pas le cas ici. En France, à partir du moment où un syndicat désigne un délégué syndical [même si c'est le seul syndiqué de la boîte], il est automatiquement protégé, etc.
Bref, c'est deux monde. Mais ne vous leurrez pas, leurs «grands syndicats» sont aussi pourri que les nôtres. C'est juste que nous on a pas leur aile un peu plus radicale. Mais là, faut pas se leurrer non plus, on parle d'à peine quelques dizaines de milliers de syndiqués (environ 90 000 en comptant SUD) sur 2 millions de syndiqués (et environ 30 millions de salariés).
Un article intéressant du Figaro, journal quotidien français de droite, permet de mieux comprendre le syndicalisme français.
Merci Nicolas,
C'est qu'on y revient souvent à devoir défendre les cotisations obligatoires... et à la fin si les «membres d'office» y sont si réfractaires, c'est à se demander si les inviter à une formation pédagogique les intéressera... mais on finit par se la poser quand même la question aussi, et si on la lâchait? mais je vous promets que ça reste ici, haha! Et
c'est pas mal ces stats sur la syndicalisation en France versus Europe.
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