Irak
Les Irakiens se réveilleront avec une méchante surprise le 1er juillet: plus de soldats étasuniens dans les rues! En effet, le retrait de l'armée des États-Unis est amorcé et s'achèvera officiellement en 2011.
750,000 soldats et policiers irakiens resteront tout de même pour assurer la joie et l'ordre. La ministre des ainées Marguerite Blais songerait à y "embedder" des clowns pour alléger la tristesse des bombardés.
À la lumière du passé, on peut soulever des doutes quand à l'efficacité des forces armées irakiennes entrainées par les États-Unis. Celles-ci devront prendre la relève et théoriquement assurer la sécurité contre les attaques des insurgés. Lors de retraits similaires par le passé, que ce soit lors de la guerre de Corée ou celle du Vietnam, les troupes équipées par les États-Unis avaient démontrée leur vigoureuse inanité.
Irlande du Nord
Deux milices protestantes militants pour conserver l'emprise Britannique en Irlande viennent de rendre les armes. Ces deux organisations unionistes ont tué près de 1000 personnes lors de leur conflit contre l'Armée républicaine irlandaise (IRA). L'IRA a désarmé progressivement entre 2001 et 2005.
Voilà une bonne nouvelle pour un pays en conflit avec l'Angleterre depuis le 16e siècle.
dimanche 28 juin 2009
Rassurez-vous, l'ADQ est bien à droite!
L'adéquiste Sébastien Proulx a surpris il y a quelques jours en affirmant qu'il ne voyait pas son parti à droite.
Après avoir mûrement médité sur le blogue de Voix de Faits, l'équipe de l'ADQ s'est ravisé. Selon le militant adéquiste Éric Duhaime, "l'ADQ doit s'assumer". Se définir comme un parti de droite ne constitue pas une "maladie honteuse". Éric travaille en ce moment comme consultant en développement démocratique en Irak. Incidemment, ça nous donne une bonne idée de quelle genre de démocratie les États-Unis souhaitent dans ce pays.
Jean-François Plante, candidat à la direction du parti moribond qui s'affiche clairement à droite, affirme "ce sont les enfants et les petits-enfants qui hériteront de la dette du Québec". Un argument qu'on entend souvent.
La dette, règlement de compte
Au sujet de cette sacro-sainte dette, pourquoi ne pas écouter l'entrevue fait avec le professeur de l'UQAM Gaétan Breton en 2007. Qu'est-ce que la dette? Comment peut-on la gonfler artificiellement? Doit-on la rembourser? Qui la paie?
À voir sur publications-universitaires.qc.ca
balado/2007-12-07_Breton.mp3
vendredi 26 juin 2009
Nouveaux autocollants de l'UCL
Le Collectif La Nuit --qui édite ce blogue-- vient de sortir les autocollants que voici. Avis aux collectionneurs, plutôt que d'arracher les collants dans la nature, écrivez-nous et on va s'arranger pour vous en envoyer une série moyennant une contribution symbolique (disons de 5$ et + ... on est en campagne de financement!).
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mouvement libertaire
jeudi 25 juin 2009
Dico anticapitaliste : Que serait « un monde sans frontières » ?
La Révolution française contribua à l’émergence d’une conscience « mondiale ». Ainsi Condorcet, dans son Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain, publiée en 1795, écrivait : « Nos espérances sur l’état à venir de l’espèce humaine peuvent se réduire à ces trois points importants : la destruction de l’inégalité entre les nations ; les progrès de l’égalité dans un même peuple ; enfin, le perfectionnement réel de l’homme. » Comme les anarchistes aujourd’hui, à rebours de la mondialisation capitaliste, les frontières que voulait supprimer Condorcet étaient déjà celles de l’inégalité. Depuis 1992, l’Union européenne (UE) supprime les frontières en son sein mais pour mieux les renforcer contre l’Est et le Sud. Le président de la Commission, José Manuel Barroso, affirme que la construction européenne est « une chance pour ceux qui vivent, circulent et font des affaires en Europe ». Contrairement aux bons sentiments affichés, l’UE dresse bien plus de barrières entre les peuples qu’elle n’en supprime ! La Première Internationale, fondée en 1864 et rassemblant encore « marxistes » et « anarchistes », a donné, elle, une signification claire aux aspirations internationalistes. Le mot d’ordre « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! » portait en germe un monde sans frontières, et proposait dans l’immédiat un monde de solidarité par-dessus les frontières : celui du prolétariat international.Aujourd’hui, au nom de la « liberté » du commerce, le capitalisme dresse des murs entre les peuples mais abolit les frontières pour les marchandises. Il délocalise les lieux de production et fait exploser les volumes de biens transportés, engendrant une catastrophe écologique planétaire.
Demain, au contraire, le socialisme devra abolir les frontières pour les personnes, en même temps qu’il permettra la relocalisation des productions et l’autonomie économique de chaque région, organisée à partir des ressources et des besoins des populations locales.
Ainsi, l’abolition des frontières au sens où nous l’entendons, cela ne signifie pas un monde homogène, lisse, dans lequel vivrait une humanité moulée dans une culture uniformisée. Les différentes régions du monde seraient toujours organisées autour de modes de vie et de culture variés, héritages de l’histoire de chaque peuple. Le communisme libertaire porte le projet d’un monde qui serait la maison de toutes et de tous, où la liberté serait non pas celle des capitaux et des marchandises, mais celle de la rencontre des cultures, des langues et des civilisations.
Un texte de Jacques Dubart paru dans le numéro de mai 2009 du mensuel Alternative libertaire.
Demain, au contraire, le socialisme devra abolir les frontières pour les personnes, en même temps qu’il permettra la relocalisation des productions et l’autonomie économique de chaque région, organisée à partir des ressources et des besoins des populations locales.
Ainsi, l’abolition des frontières au sens où nous l’entendons, cela ne signifie pas un monde homogène, lisse, dans lequel vivrait une humanité moulée dans une culture uniformisée. Les différentes régions du monde seraient toujours organisées autour de modes de vie et de culture variés, héritages de l’histoire de chaque peuple. Le communisme libertaire porte le projet d’un monde qui serait la maison de toutes et de tous, où la liberté serait non pas celle des capitaux et des marchandises, mais celle de la rencontre des cultures, des langues et des civilisations.
Un texte de Jacques Dubart paru dans le numéro de mai 2009 du mensuel Alternative libertaire.
mercredi 24 juin 2009
À droite, toute!
Le militant adéquiste Sébastien Proulx affirme: "L'avenir de l'ADQ n'est pas à droite." En effet, celui-ci assure que le parti ne doit pas se confiner au caniveau de la droite, mais bien viser le nid-de-poule centre-droit.
Eh bien! Pour un parti qui se prétend fort en économie, ils ignorent une notion de base fondamentale qui dit qu'"On ne s'attaque pas à un marché saturé". Avec le Parti Québécois et le Parti Libéral, tous les partis québécois majeurs visent exactement cette orientation!
Bon moi j'aurais un conseil pour les adéquistes: Cessez de vous cacher la tête dans le sable. Assumez-vous! Sortez votre livre de citations de l'Institut Économique de Montréal, réclamez l'abolition de l'avortement, le retour de la rigueur à l'école, et pourquoi pas, de la strape. Faites peur aux vieillards et attisez le foyer nazional comme vous l'avez fait de façon si éloquemment démagogique avec la pseudo-crise des accommodements raisonnables. Avec ça, vous récolterez toute la fange électorale nécessaire pour retaper votre rafiot électoral. Et pis ça serait moins hypocrite.
Le manque de réelles options politiques serait-elle une des raisons de la faible participation électorale? Ma foi est-ce que je viens de poser une question ou de dire une vérité de La Palice?
"Un pour tous, tous pourris" -Coluche
mardi 23 juin 2009
La ville que nous voulons
Non mais n'y a-t-il rien de plus beau que des citoyens qui se prennent en main?
« Le Collectif La ville de Québec que nous voulons vise à ce que les enjeux de démocratie municipale, de justice sociale et d’écologie soient au coeur des débats publics à Québec, avant, pendant et après la campagne électorale municipale de 2009. » Nous sommes un collectif non partisan de citoyens et citoyennes : notre objectif démocratique n'est pas électoral, bien que nous souhaitons influencer les personnes élues et le maire/la mairesse.
Le collectif met de l'avant un manifeste progressiste qui met le citoyen, bien avant les intérêts marchands, au centre des intérêts.
Tous les détails sur villequenousvoulons.org
lundi 22 juin 2009
Les jeunes politicien-ne-s apprennent vite
On s'inquiète dans les médias que certain-e-s politicien-ne-s, comme le bon docteur Couillard ou Mulroney en son temps, se vendent un peu trop rapidement au privé après leur passage dans les parlements. C'est le grand débat sur l'éthique. Or, grâce aux jeunes des partis bourgeois, ce débat est en phase de devenir dépassé. C'est bien connu, les jeunes sont toujours en avance sur leurs aîné-e-s. Ainsi les jeunes péquistes innovent et leur présidente fait du lobbying rémunéré pour le privé avant d'être élue à l'Assemblée nationale!
Et pour qui, entre autre, travaille Isabelle Fontaine, présidente du Conseil national des jeunes du Parti québécois et membre de l’exécutif du parti? Osisko. Vous savez, la minière qui veut déplacer 200 maisons à Malartic pour exploiter un gisement d'or...
Il y a longtemps que les jeunes péquistes sont douteux mais là, franchement, c'est de toute beauté! Dur de faire mieux en matière de carriérisme et de «vieux jeunes». À vomir...
(Source
Et pour qui, entre autre, travaille Isabelle Fontaine, présidente du Conseil national des jeunes du Parti québécois et membre de l’exécutif du parti? Osisko. Vous savez, la minière qui veut déplacer 200 maisons à Malartic pour exploiter un gisement d'or...
Il y a longtemps que les jeunes péquistes sont douteux mais là, franchement, c'est de toute beauté! Dur de faire mieux en matière de carriérisme et de «vieux jeunes». À vomir...
(Source
L'apartheid israélien en procès
Mercredi dernier, Mohamed Khatib du Comité populaire contre le mur de Bil’in et Emily Schaeffer, une avocate israélienne qui représente le village de Bil’in, était à Québec avec des camarades de Tadamon! pour parler de la résistance à la construction du «mur de sécurité» israélien dans le cadre d'une tournée pan-canadienne. Aujourd'hui commence à Montréal un procès historique opposant le village à deux compagnies montréalaises impliquées dans la construction de colonies sur les terres de Bil'in.
Pour en savoir plus: www.bilin-village.org
Nous avions filmé la conférence mais, bon, nous ne sommes pas super hot avec une caméra et la traduction simultanée ne rend pas justice au contenu. Voici une vidéo de la conférence de Montréal, par quelqu'un qui s'y connait:
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international
dimanche 21 juin 2009
La lutte, oui... mais la fête aussi!
Les fêtes nationales vous font chier? Nous aussi. Et plein d'autres gens aussi. Comme c'est un peu plate de bouder dans son coin pendant que tout le monde (ou presque) s'éclate, certains ont même développé des alternatives... L'antidote ultime? Se retrouver en basse-ville en agréable compagnie pendant que tous les emmerdeurs (ou presque) convergent vers la haute-ville...
23 juin:
REGGAE SOUND SYSTEM DE LA SAINT JEAN en plein air... (2éme édition)
Les copains de CHX proposent un sound system dans Limoilou pour la Saint-Jean. C'est au Parc Cartier-Brébeuf, pavillon de l'anse Cartier (proche 1ère avenue rue Jacques Cartier), le 23 juin dès 17h. En leurs propres mots: «Reggae Roots Ska Dancehall pour toutes la Famille avec les meilleurs Sound System en ville.... La meilleur alternative au Show des Plaines!»
1er juillet:
Fuck le Canada Day, vive le Bakounine Beer&Burgers BBQ!
Y'a pas que la Saint-Jean dans la vie, y'a aussi le Canada Day, le 1er juillet. C'est sur que ça n'a rien à voir avec la Saint-Jean mais il n'y a aucune raison pour laquelle les nationalistes canadiens seraient les seuls à se bourrer la face ce jour là. À ce sujet, voici l'annonce que font circuler les camarades de La Page Noire:
La lutte, oui... mais la fête aussi!
23 juin:
REGGAE SOUND SYSTEM DE LA SAINT JEAN en plein air... (2éme édition)
Les copains de CHX proposent un sound system dans Limoilou pour la Saint-Jean. C'est au Parc Cartier-Brébeuf, pavillon de l'anse Cartier (proche 1ère avenue rue Jacques Cartier), le 23 juin dès 17h. En leurs propres mots: «Reggae Roots Ska Dancehall pour toutes la Famille avec les meilleurs Sound System en ville.... La meilleur alternative au Show des Plaines!»
1er juillet:
Fuck le Canada Day, vive le Bakounine Beer&Burgers BBQ!
Y'a pas que la Saint-Jean dans la vie, y'a aussi le Canada Day, le 1er juillet. C'est sur que ça n'a rien à voir avec la Saint-Jean mais il n'y a aucune raison pour laquelle les nationalistes canadiens seraient les seuls à se bourrer la face ce jour là. À ce sujet, voici l'annonce que font circuler les camarades de La Page Noire:
La librairie sociale autogérée La Page Noire vous invite à ne pas manquer son traditionnel BBQ du 1er juillet (mieux connu sous le nom de Bakounine Beer&Burger Barbecue).
Ça se passe évidemment... le 1er juillet, dans la cours du 265, rue Dorchester.
Au menu, burger, bière, sangria et cocktails divers.
Une occasion de rencontrer des gens intéressants, de feuilleter les nouveautés en librairie... et d'appuyer financièrement LA librairie sociale de Québec!
Solidairement
Le collectif de la Page Noire
La lutte, oui... mais la fête aussi!
samedi 20 juin 2009
Sylvain Bouchard s'empifre de champagne et de poutine avec Harper
Pour ceux qui ignore encore à quelle enseigne couche le 93,3.
Louis Lacroix avec Stephen Harper
Toutes les photos ainsi que d'autres merveilles sur
gillesparent.com
Remarquez que le blogue de Gilles Parent, c'est essentiellement un paquet de photo dans le désordre. Plusieurs de ces images sont de jeunes filles plus ou moins majeures dénudées. Un exemple entre mille:
De très bon goût, comme en conviendra surement le premier ministre Harper!
Louis Lacroix avec Stephen Harper
Toutes les photos ainsi que d'autres merveilles sur
gillesparent.com
Remarquez que le blogue de Gilles Parent, c'est essentiellement un paquet de photo dans le désordre. Plusieurs de ces images sont de jeunes filles plus ou moins majeures dénudées. Un exemple entre mille:
De très bon goût, comme en conviendra surement le premier ministre Harper!
vendredi 19 juin 2009
La force relative des partis politiques
Il est parfois difficile, en se basant sur le bruit médiatique, de juger de la force relative des courants politiques. Que voulez-vous, sondages et fines analyses politiques (sic!) ne disent pas tout. La politique étant aussi (surtout?) une affaire de machine et de gros sous, il est intéressant de pouvoir mesurer ce qu'il en est de ce côté. C'est un peu l'exercice auquel se livre année après année le blogue Québec politique en analysant les rapports financiers des partis pour savoir combien ils ont de membres.
Baisse tendancielle
La première chose qui frappe, en analysant les chiffres de 2008, c'est que, même si c'était une année électorale, les partis ont enregistré une baisse du nombre de membres en règle. C'est une tendance lourde qui accompagne la crise de la démocratie libérale (qui se manifeste également par la montée de l'abstention).
Le parti le plus populaire reste le P.Q. avec 71 283 membres, suivi de près par le P.L.Q. (68 515). Vient ensuite l'A.D.Q. qui, avec 12 275 adhérent-es, est en chute libre (ils en avaient 25 887 l'année d'avant). Québec solidaire ferme la marche avec 5 673 membres (notons, pour être objectif, que c'est le seul parti dont le membership est en progression (+895)). Les autres partis sont tellement marginaux qu'il ne vaut pas vraiment la peine d'en parler (par ici si vous êtes trop curieux).
Côté fric, c'est le Parti libéral qui est champion toutes catégories: ils ont récoltés 9 269 112$ l'an dernier. Les péquistes ont fait beaucoup moins bien mais ont quand même rapporté 5 834 277$ dans les caisses du parti souverainiste. Avec 2 078 427$, la récolte adéquiste a été calamiteuse (-1 342 825$). Les récoltes des solidaires progressent mais sont d'un tout autre ordre que celles des autres partis (542 687$ en 2008).
Alors voilà, à voir ces chiffres, il semble bien que ce n'est pas demain la veille que le Québec va rompre avec le bipartisme. Ceux et celles qui avaient écrit l'épitaphe du P.Q. s'étaient visiblement trompé. Reste à voir si nous verrons réellement un retour du statu quo ante ou si la crise de volatilité de ce qui reste de l'électorat continuera de faire des siennes...
Baisse tendancielle
La première chose qui frappe, en analysant les chiffres de 2008, c'est que, même si c'était une année électorale, les partis ont enregistré une baisse du nombre de membres en règle. C'est une tendance lourde qui accompagne la crise de la démocratie libérale (qui se manifeste également par la montée de l'abstention).
Le parti le plus populaire reste le P.Q. avec 71 283 membres, suivi de près par le P.L.Q. (68 515). Vient ensuite l'A.D.Q. qui, avec 12 275 adhérent-es, est en chute libre (ils en avaient 25 887 l'année d'avant). Québec solidaire ferme la marche avec 5 673 membres (notons, pour être objectif, que c'est le seul parti dont le membership est en progression (+895)). Les autres partis sont tellement marginaux qu'il ne vaut pas vraiment la peine d'en parler (par ici si vous êtes trop curieux).
Côté fric, c'est le Parti libéral qui est champion toutes catégories: ils ont récoltés 9 269 112$ l'an dernier. Les péquistes ont fait beaucoup moins bien mais ont quand même rapporté 5 834 277$ dans les caisses du parti souverainiste. Avec 2 078 427$, la récolte adéquiste a été calamiteuse (-1 342 825$). Les récoltes des solidaires progressent mais sont d'un tout autre ordre que celles des autres partis (542 687$ en 2008).
Alors voilà, à voir ces chiffres, il semble bien que ce n'est pas demain la veille que le Québec va rompre avec le bipartisme. Ceux et celles qui avaient écrit l'épitaphe du P.Q. s'étaient visiblement trompé. Reste à voir si nous verrons réellement un retour du statu quo ante ou si la crise de volatilité de ce qui reste de l'électorat continuera de faire des siennes...
jeudi 18 juin 2009
Découvrez Alexandre Zelkine
Né à Lyon en France d’un père russe et d’une mère française. Il s’est inscrit à l’école de photographie ainsi qu’au conservatoire de musique où il a apprit à gratter la guitare d’une façon extraordinaire. Doué d’un sixième sens pour les langues (il en parle sept), il s’est bâti un répertoire varié où le folklore a pris une grande place. Au cours de sa carrière, il a parcouru les Balkans, passé deux ans et demi en Israël, plus d’un an à New York et s’est établi à Montréal en janvier 1966. Dès son arrivée, il a impressionné le public du Patriote grâce à ses interprétations d’airs folkloriques et ce, en quatorze langues!
Source: leparolier.org
Découvrez Alexandre Zelkine, authentique militant sortit des boules-à-mites des années 70. Cet album extraordinaire contient trois pièces en français. Les autres sont en yiddish, espagnol et russe. Un bijou du patrimoine révolutionnaire mondial. À découvrir absolument.
À télécharger gratuitement: Alexandre Zelkine
Nouvelles brochures à la Page Noire
Vous cherchez de la lecture pour ne pas bronzer idiot? Nous avons ce qu'il vous faut. Un mois après le Salon du livre anarchiste de Montréal, les nouvelles brochures de l'UCL sont enfin arrivées à Québec. Depuis jeudi après-midi, tous les titres sont en effet disponibles à la librairie sociale autogérée La Page Noire (265 Dorchester).
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NOUVEAUTÉS
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Réflexions sur l’anarchisme, Maurice Fayolle:
Un texte fondateur du renouveau plate-formiste
Le capital en déroute, recueil de textes UCL:
Une chronique que vous avez pu lire sur le blogue de l'UCL-Montréal
Les contre-pouvoirs, recueil:
Deux textes qui portent à réfléchir sur cette stratégie
L’anarchie de A à Z, recueil UCL:
Enfin! La somme de cette chronique parue dans Cause Commune de 2004 à 2009
L’impasse afghane, Stephane Boudreau UCL:
L'ensemble d'une chronique parue dans le mensuel d'Alternative Libertaire
La pratique du socialisme, Gaston Leval:
Comment pourrais être mis en pratique notre idéal
Daniel Guérin, recueil AL:
Deux textes parus dans Alternative Libertaire sur l'oeuvre de Daniel Guérin
De l’anarchisme à la gauche libertaire, Germinal:
Sur l'insertion des anarchistes dans les mouvements sociaux
Le Capitalisme et ses contradictions, René Berthier:
Une explication du capitalisme et de ses contradictions en utilisant le point de vue de Proudhon
Michel Bakounine, Amédée Dunois:
Une biographie de Bakounine ainsi qu'une courte analyse de son oeuvre
Anarchisme et marxisme, René Berthier:
Une réflexion sur l'anarchisme et le marxisme datant de la chute du mur de Berlin
Anarchisme et lutte de classe:
Un texte qui résume fort bien la position des anarchiste sur la lutte des classes
Actualité de Bakounine, René Berthier:
Une analyse de l'oeuvre de Bakounine sous forme de réponse au texte d'Amédée Dunois
ABC de l’UCL:
Tous les textes officiels de l'Union Communiste Libertaire
Et une une trentaine d'autres brochures disponible!
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NOUVEAUTÉS
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Réflexions sur l’anarchisme, Maurice Fayolle:
Un texte fondateur du renouveau plate-formiste
Le capital en déroute, recueil de textes UCL:
Une chronique que vous avez pu lire sur le blogue de l'UCL-Montréal
Les contre-pouvoirs, recueil:
Deux textes qui portent à réfléchir sur cette stratégie
L’anarchie de A à Z, recueil UCL:
Enfin! La somme de cette chronique parue dans Cause Commune de 2004 à 2009
L’impasse afghane, Stephane Boudreau UCL:
L'ensemble d'une chronique parue dans le mensuel d'Alternative Libertaire
La pratique du socialisme, Gaston Leval:
Comment pourrais être mis en pratique notre idéal
Daniel Guérin, recueil AL:
Deux textes parus dans Alternative Libertaire sur l'oeuvre de Daniel Guérin
De l’anarchisme à la gauche libertaire, Germinal:
Sur l'insertion des anarchistes dans les mouvements sociaux
Le Capitalisme et ses contradictions, René Berthier:
Une explication du capitalisme et de ses contradictions en utilisant le point de vue de Proudhon
Michel Bakounine, Amédée Dunois:
Une biographie de Bakounine ainsi qu'une courte analyse de son oeuvre
Anarchisme et marxisme, René Berthier:
Une réflexion sur l'anarchisme et le marxisme datant de la chute du mur de Berlin
Anarchisme et lutte de classe:
Un texte qui résume fort bien la position des anarchiste sur la lutte des classes
Actualité de Bakounine, René Berthier:
Une analyse de l'oeuvre de Bakounine sous forme de réponse au texte d'Amédée Dunois
ABC de l’UCL:
Tous les textes officiels de l'Union Communiste Libertaire
Et une une trentaine d'autres brochures disponible!
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mercredi 17 juin 2009
RAPPEL: Ce mercredi l'apartheid israélien face à la justice à Québec
La tournée de Bil'in s'arrête à Québec : l'apartheid israélien face à la
justice!
Mercredi 17 juin, 19h
Centre Mgr-Bouffard
680, rue Raoul-Jobin, Salle 304
Quartier Saint-Sauveur
proche de l'arrêt du 802
Avec:
Mohammed Khatib, du Comité populaire contre le mur, Bil'in, Palestine occupée
Emily Schaeffer, avocate israélienne représentant le village de Bil'in
Bil'in, un village palestinien de Cisjordanie, est maintenant reconnu
mondialement comme un symbole de la résistance populaire palestinienne
contre la construction du mur d'apartheid israélien et de colonies
sur ses terres. Depuis 2005, les villageois(es) organisent des
manifestations toutes les semaines, avec la participation de
militantEs israélien(ne)s et internationaux(nales), en opposition à la
colonisation illégale israélienne et à l'annexion de terres
palestiniennes.
En juin 2009, Mohamed Khatib du Comité populaire contre le mur de
Bil'in et Emily Schaeffer, une avocate israélienne qui représente le
village de Bil'in, vont faire une tournée dans onze villes
canadiennes, pour parler de Bil'in et du procès historique dont des
audiences auront lieu à Montréal, à la fin du mois de juin 2009. Le
village a déposé une plainte à la Cour supérieure du Québec contre
Green Park International et Green Mount International, deux compagnies
enregistrées à Montréal. Ces compagnies sont accusées de construire
illégalement des maisons et d'autres bâtiments sur les terres du
village. Selon l'acte d'accusation, les terres de Bil'in sont
protégées par les lois et obligations de la loi internationale parce
que la Cisjordanie est présentement sous occupation militaire
israélienne. La poursuite de Bil'in contre la construction de colonies
sur ses terres est basée sur la Convention de Genève, qui interdit une
force occupante de transférer sa population civile sur un territoire
qui est occupé suite à une guerre. La poursuite contre Green Park et
Green Mount demande que la cour canadienne émette un ordre que ces
compagnies arrêtent immédiatement leurs activités illégales.
Consultez l'itinéraire de la tournée, il y aura probablement un
événement près de chez vous!
À Québec, Mohamed et Emily feront une conférence :
Mercredi 17 juin, 19h
Centre Mgr-Bouffard
680, rue Raoul-Jobin, Salle 304
Quartier Saint-Sauveur
proche de l'arrêt du 802
Organisé à Québec par le Collectif anarchiste La Nuit (UCL)
ucl.quebec@causecommune.net
http://www.causecommune.net
mardi 16 juin 2009
Dieudonné à Montréal : le racisme n'a rien de drôle!
Via le blogue de nos camarades de Montréal qui se sont également mis à la vidéo. Chapeau!
« J'ai défendu Dieudonné dans un premier temps, et j'avais tort, constate l'écrivain Calixte Beyala. Il veut nous faire croire à nous les Noirs que les juifs sont responsables de nos malheurs. Il travestit l'histoire, invente une haine qui n'a pas lieu d'être. Et cela peut marcher auprès de jeunes ignorants si on ne se met pas en travers. »
Mercredi soir dernier, le 10 juin 2009, l'humoriste Dieudonné débarquait à Montréal pour quelques représentations de son nouveau spectacle. Connu pour ses blagues controversées et condamné à plusieurs reprises par la justice française pour ses propos sur la Shoah et les juifs, le « comique » en a remis en se présentant aux élections européennes sous le couvert d'une « liste anti-sioniste ». Fin mai, en France, Dieudo et sa clique de débiles n'ont pas hésité à attaquer un petit groupe d'antifascistes venu-e-s dénoncer leur propagande raciste.
Malgré l'accumulation croissante de preuves quant au vrai visage de Dieudonné, celui-ci continue de jouer la carte de la victimisation. Selon lui, toute opposition ne peut être autre chose que le fruit d'agents du lobby sioniste. L'ambiguïté qu'il cultive ne lui permettra pas éternellement de se cacher : il ne suffit pas de dire « je ne suis pas antisémite » pour nous faire avaler candidement sa haine des juives et des juifs. Ses déclarations et celles de ses allié-e-s politiques sont de plus en plus limpides. Ces racistes ne méritent plus qu'on leur laisse le bénéfice du doute.
C'est pourquoi nous, du collectif montréalais de l'Union Communiste Libertaire, avions appelé à un petit rassemblement devant le théâtre Corona, mercredi soir, pour diffuser de l'information sur ce fasciste qui ne s'assume pas. Comme le disent nos camarades d'Alternative Libertaire : « le fascisme, c'est la gangrène, on l'élimine ou on en crève! »
Libellés :
antifascisme
lundi 15 juin 2009
Manifestation contre la pauvreté
Plus de 350 personnes, surtout issues des groupes populaires, ont manifesté aujourd'hui à Québec. L'enjeux? Dénoncer des «consultations bidons» que lançait aujourd'hui le gouvernement sur le 2e plan de lutte à la pauvreté.
>> Notre photo-reportage
Les mouvements sociaux ont profité de cette journée pour montrer au grand jour leur division profonde. Pendant que les plus combatifs de groupes populaires (FRAPRU, RCLALQ, FCPASQ, MÉPACQ(*), l'R des centres de femmes) et leurs alliés (ASSÉ, Ligue des droits, etc.) claquait la porte des consultations sitôt celles-ci commencées, d'autres (le Collectif pour un Québec sans pauvreté, le Réseau solidarité itinérance, les syndicats et d'autres) se tâtaient encore au moment de la manif pour savoir s'ils allaient sortir ou pas, et quand! Heureusement, personne ne semble s'en être rendu compte...
>> Communiqué du FRAPRU
* * *
(*) Respectivement le Front d'action populaire en réaménagement urbain, le Regroupement des comités logements et associations de locataires du Québec, le Front commun des personnes assistées sociales et le Mouvement d'éducation populaires et d'action communautaire du Québec.
>> Notre photo-reportage
Les mouvements sociaux ont profité de cette journée pour montrer au grand jour leur division profonde. Pendant que les plus combatifs de groupes populaires (FRAPRU, RCLALQ, FCPASQ, MÉPACQ(*), l'R des centres de femmes) et leurs alliés (ASSÉ, Ligue des droits, etc.) claquait la porte des consultations sitôt celles-ci commencées, d'autres (le Collectif pour un Québec sans pauvreté, le Réseau solidarité itinérance, les syndicats et d'autres) se tâtaient encore au moment de la manif pour savoir s'ils allaient sortir ou pas, et quand! Heureusement, personne ne semble s'en être rendu compte...
>> Communiqué du FRAPRU
* * *
(*) Respectivement le Front d'action populaire en réaménagement urbain, le Regroupement des comités logements et associations de locataires du Québec, le Front commun des personnes assistées sociales et le Mouvement d'éducation populaires et d'action communautaire du Québec.
dimanche 14 juin 2009
PQ: Pas de problème avec les crosseurs, tant qu'ils sont québécois
Le PQ ne trouve pas de problème éthique à voir le syndicat FTQ appuyer l'achat du Canadien par Quebecor. On se souvient que l'entreprise est à l'origine de 14 conflits de travail en 15 ans.
Pour le PQ, la question est simple. La chef Pauline Marois a souligné que sa priorité a toujours été que le club de hockey demeure propriété québécoise.
Le critique du PQ en sport, Pascal Bérubé, a ajouté une remarque savoureuse. Pour lui aussi, il s'agit que le club de hockey ait des propriétaires québécois. "Qu'y a-t-il de plus québécois que la FTQ?". La seule chose qui importe, "c'est que le Canadien gagne, l'an prochain". Un argument de taille, il va sans dire! Surtout que ça fait 16 ans que ça n'est pas arrivé.
Notez aussi que l'appropriation du Canadien par Quebecor serait la cerise sur la poutine médias-divertissement-édition qui atteint déjà un niveau d'indécence épique. Le Québec est en effet l'un des champions mondial dans la convergence des médias.
Alors pour résumer, soyez crosseurs tant que vous le voulez, en autant que vous êtes de bons québécois de souche! Ça nous donne une bonne idée de ce que serait le pays du Québec selon nos élites indépendantistes.
Source: Le Soleil du 14 juin
samedi 13 juin 2009
Go scabs go !
Hier, une soixantaine de lockoutés du Journal de Montréal ont occupé pendant deux heures le siège social du Fonds de solidarité de la FTQ pour protester contre le partenariat avec Quebecor pour acheter le Canadien de Montréal. «Go scabs go !» ont scandé en coeur les lockoutés.
Tous les détails sur Rue Frontenac (évidemment!).
vendredi 12 juin 2009
C'est pas de L'Amour
Un groupe de travailleurs et de travailleuses du textile de Montréal manifeste devant l'Assemblée nationale
Une quarantaine de travailleurs et de travailleuses du textile ont manifesté vendredi midi devant l'Assemblée nationale. La plupart travaillaient chez L'Amour, une multinationale du textile employant 2500 personnes dans le monde, avant d'être brutalement licencié. Leur histoire, assez atroce, est racontée en détail dans le numéro de mai de Combat syndical, le journal des IWW à Montréal.
Les travailleurs et les travailleuses revendiquent que les gens du textile qui perdent leurs jobs reçoivent une compensation, comme ça se fait dans d'autres industries. Ils et elles veulent notamment la retraite anticipée pour les gens qui ont plus de 55 ans. Des députés sont venu les rencontrer --Amir Khadir, François Rebello-- et même un ministre, Sam Hammad. Ce dernier a été particulièrement odieux en lançant, pour commencer, que son ministère pouvait leur offrir des cours de français... Sinon, l'État n'offre que des solutions individuelles et refusent de voir la chose comme un problème collectif.
Deux solitudes
J'avais reçu l'invitation par courriel et je suis allé par solidarité, avec une autre camarade de l'UCL. À part le personnel politique des députés, nous étions pas mal les deux seuls blancs francophones. Le mouvement syndical local, qui avait pourtant été contacté, ne s'est jamais pointé. Les médias francophones étaient aussi absents (alors que la manif est couverte par la télé anglaise de Montréal... c'est d'ailleurs là que j'ai piqué la photo de la manif parce que j'avais oublé ma caméra). Des femmes immigrantes --en majorité-- qui perdent leurs jobs mais qui se tiennent debout, j'imagine que ça doit pas être assez intéressant pour y consacrer son heure de dîner.
Saluons tout de même le Centre des travailleurs et travailleuses immigrants qui appui depuis un an la lutte du Comité des travailleurs et travailleuses de l'Amour (parce que, vous l'aurez deviné, leur syndicat de boutique ne les aide en rien...).
Une quarantaine de travailleurs et de travailleuses du textile ont manifesté vendredi midi devant l'Assemblée nationale. La plupart travaillaient chez L'Amour, une multinationale du textile employant 2500 personnes dans le monde, avant d'être brutalement licencié. Leur histoire, assez atroce, est racontée en détail dans le numéro de mai de Combat syndical, le journal des IWW à Montréal.
Les travailleurs et les travailleuses revendiquent que les gens du textile qui perdent leurs jobs reçoivent une compensation, comme ça se fait dans d'autres industries. Ils et elles veulent notamment la retraite anticipée pour les gens qui ont plus de 55 ans. Des députés sont venu les rencontrer --Amir Khadir, François Rebello-- et même un ministre, Sam Hammad. Ce dernier a été particulièrement odieux en lançant, pour commencer, que son ministère pouvait leur offrir des cours de français... Sinon, l'État n'offre que des solutions individuelles et refusent de voir la chose comme un problème collectif.
Deux solitudes
J'avais reçu l'invitation par courriel et je suis allé par solidarité, avec une autre camarade de l'UCL. À part le personnel politique des députés, nous étions pas mal les deux seuls blancs francophones. Le mouvement syndical local, qui avait pourtant été contacté, ne s'est jamais pointé. Les médias francophones étaient aussi absents (alors que la manif est couverte par la télé anglaise de Montréal... c'est d'ailleurs là que j'ai piqué la photo de la manif parce que j'avais oublé ma caméra). Des femmes immigrantes --en majorité-- qui perdent leurs jobs mais qui se tiennent debout, j'imagine que ça doit pas être assez intéressant pour y consacrer son heure de dîner.
Saluons tout de même le Centre des travailleurs et travailleuses immigrants qui appui depuis un an la lutte du Comité des travailleurs et travailleuses de l'Amour (parce que, vous l'aurez deviné, leur syndicat de boutique ne les aide en rien...).
À propos de la diversité sexuelle
Le bouquin "Cro-magnon toi-même" retrace l'évolution de l'humain à travers le temps. On y apprend pourquoi certains peuples souffrent plus d'intolérance à la lactose que d'autres ou comment le sucre a contribué à affecter la qualité de notre vue.
L'un des chapitres du livre est consacré à l'homosexualité. L'auteur explique comment les jeunes aristocrates grecs de l'antiquité étaient invités à prendre un "professeur-amant" pour améliorer leur éducation. On y apprend aussi comment les babouins peuvent devenir homosexuels par manque de femelles (le mâle alpha les monopolises toutes) et utilise ses rapports sexuels pour renforcer ses relations avec ses semblables.
En gros l'auteur explique comment selon des facteurs biologiques ou culturels, un être humain peut naître homosexuel ou le devenir plus tard, temporairement ou de façon permanente.
En ce moment se déroule un festival bien spécial en Bolivie. C'est simple: Les hommes se déguisent en femme. Ceux-ci doivent danser avec les autres hommes. Le plus féminin d'entre eux remporte un somptueux trophée et devient le roi(reine) de la fête. Ils appellent ça la "noche Bufa".
Bon l'idée n'est pas de devenir homosexuel, on l'aura compris.
Et là ça m'a frappé tout d'un coup. Il faut vraiment être évolué dans les moeurs pour parvenir à ce niveau d'autodérision.
Une société habituellement pourtant machiste (ou l'intolérance à l'homosexualité est encore à la mode) comme la Bolivie réserve quand même un jour par année ou les hommes s'habillent en femme. Du jour au lendemain, les hommes les plus cool sont ceux qui deviennent travesti. Un acte socialement condamnable tel jour devient branché le lendemain.
Ce qu'il faut retenir de tout ça, c'est que de tout temps, dans certaines sociétés, les comportements sexuels alternatifs peuvent être socialement acceptés et même valorisés. Vous pouvez aussi noter que les pays les plus évolués ne sont pas nécessairement ceux que l'on croit.
Source: L'antenne Bolivienne de l'UCL.
L'intérêt des travailleurs
C'est pour ses membres que Michel Arsenault, de la FTQ, va s'associer avec Quebecor pour acheter le Canadien de Montréal. C'est dans l'intérêt des travailleurs d'agir ainsi puisque c'est «l'occasion de faire du rendement pour nos membres» a-t-il dit à Rue Frontenac, le journal électronique des lockoutés du Journal de Montréal. N'ayant visiblement pas peur de manger une claque --il devait être au téléphone-- le syndicaliste a ajouté qu'il préférait «être au coude-à-coude avec Pierre Karl Péladeau plutôt qu'en face-à-face».
Sur son blogue, Patrick Lagacé répète tous les bons mots qu'ont eut les membres du SCFP --le plus gros syndicat de la FTQ-- au fil des ans pour Pierre-Karl Péladeau. Après tout, ce sont leurs membres qui ont subit les plus dur lock-out des dernières années (Vidéotron, Journal de Québec). Péladeau, comme nous l'a rappelé à satiété le SCFP il y a deux ans, c'est 12 lock-out en 13 ans. Aujourd'hui, avec les lock-out actuellement en cour au Journal de Montréal et au journal Le Réveil, ça fait 14 en 15 ans.
Le moins que l'on puisse dire c'est que les syndiqué-es ne sont pas content-es. Un chroniqueur, en lock-out, du Journal de Montréal demande même la démission de Michel Arseneault. Disons que ça fait un gros caillou dans la marre.
Ceci dit, outre le manque de jugement flagrant du nouveau «Monsieur FTQ» (qui semble indiquer qu'il ne fera effectivement pas long feu), on aurait presqu'envie de dire que c'était écrit dans le ciel. Comment voulez-vous être à la fois du bord du Travail et du Capital sans faire face à ce genre de contradiction? Un syndicat capitaliste, voilà ce qui est réellement contre-nature. Ça marche juste pas. Tôt ou tard tu fini par trahir une des parties de l'équation. Et c'est toujours celle qui commence par un «T» qui prend le bord...
Sur son blogue, Patrick Lagacé répète tous les bons mots qu'ont eut les membres du SCFP --le plus gros syndicat de la FTQ-- au fil des ans pour Pierre-Karl Péladeau. Après tout, ce sont leurs membres qui ont subit les plus dur lock-out des dernières années (Vidéotron, Journal de Québec). Péladeau, comme nous l'a rappelé à satiété le SCFP il y a deux ans, c'est 12 lock-out en 13 ans. Aujourd'hui, avec les lock-out actuellement en cour au Journal de Montréal et au journal Le Réveil, ça fait 14 en 15 ans.
Le moins que l'on puisse dire c'est que les syndiqué-es ne sont pas content-es. Un chroniqueur, en lock-out, du Journal de Montréal demande même la démission de Michel Arseneault. Disons que ça fait un gros caillou dans la marre.
Ceci dit, outre le manque de jugement flagrant du nouveau «Monsieur FTQ» (qui semble indiquer qu'il ne fera effectivement pas long feu), on aurait presqu'envie de dire que c'était écrit dans le ciel. Comment voulez-vous être à la fois du bord du Travail et du Capital sans faire face à ce genre de contradiction? Un syndicat capitaliste, voilà ce qui est réellement contre-nature. Ça marche juste pas. Tôt ou tard tu fini par trahir une des parties de l'équation. Et c'est toujours celle qui commence par un «T» qui prend le bord...
jeudi 11 juin 2009
Étrange mais vrai
Ce mercredi, au musée de l'Holocauste de Washington, un agent de sécurité afro-américain a été tué. L'histoire n'a rien de banal puisqu'elle implique le musée en question et une pourriture raciste du nom de James Von Brunn, suprémaciste blanc qui a déjà tenté, entre autres, d'enlever des fonctionnaires de la réserve fédérale.
Pis encore, cette raclure raciste ne cadre pas du tout dans le stéréotype du nazi tel qu'on le connaît, c'est-à-dire jeune rasé et looké agressif. Non. C'était une vieille pourriture de 88 ans qui avait déjà publié un "bouquin" portant sur la tragédie d'Anne Frank (http://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Frank) en la qualifiant de "farce".
Comme quoi l'âge n'a rien à voir avec la raison...
Source: le site web de la RFI (Radio France Internationale)
Pis encore, cette raclure raciste ne cadre pas du tout dans le stéréotype du nazi tel qu'on le connaît, c'est-à-dire jeune rasé et looké agressif. Non. C'était une vieille pourriture de 88 ans qui avait déjà publié un "bouquin" portant sur la tragédie d'Anne Frank (http://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Frank) en la qualifiant de "farce".
Comme quoi l'âge n'a rien à voir avec la raison...
Source: le site web de la RFI (Radio France Internationale)
mardi 9 juin 2009
Matière à réflexion
L'éditorial du numéro de juin de Courant Alternatif, mensuel de l'OCL, est à méditer à mon avis...
* * *
Militer dans le champ des possibles, c’est espérer vaillamment que le monde peut et doit changer, c’est espérer que nous construirons ensemble un monde de répartition égale des richesses où chacunE aura sa place quelle que soit son identité, sa culture, sa langue et sa manière de fonctionner avec « les autres ».
Militer dans le champ des possibles, c’est être capable de lutter dans des mouvements sans en attendre qu’ils soient ipso facto ce que nous voulons qu’ils soient. C’est être assuré que ce qui forme nos doutes comme nos certitudes permettra de renforcer les forces de la lutte de la même manière que ces forces transformeront inévitablement nos capacités à agir, à réfléchir et à nous positionner. Dans ce sens, ce n’est pas les militantEs qui font les mouvements, mais bien les mouvements qui font les militantEs.
Militer dans le champ des possibles, c’est être capable de tirer des bilans de ce que nous faisons, d’être capable de poser des critiques sur nous, même sur les actes des militantEs qui nous sont proches, avec qui nous faisons des choses, « encartées » dans des organisations ou pas. Cela non pas pour « donner des leçons », entretenir des rancœurs tribales ou favoriser le pessimisme, mais bien au contraire pour renforcer ce qui nous est cher : le combat pour un monde meilleur fait de justice et d’égalité. C’est pour cela que nous préférons la critique au nivellement et le débat à la pensée toute faite. Nous ne pouvons pas nous satisfaire de rapports normalisés, conduits par une certaine habitude de l’ordre des choses qui n’est rien d’autre qu’une forme d’intégration dans le champ politicard et une forme de résignation de l’idée de révolution. Militer dans le champ des possibles, c’est abandonner la volonté de reproduire un des nombreux modèles révolutionnaires que notre histoire nous offre comme étant l’unique voie. Militer dans le champ des possibles, c’est ouvrir tous les axes et toutes les brèches qui mènent à partager une conscience de classe, à remettre en cause les postures sexuées et à détruire les conséquences des imaginaires coloniaux. Militer dans le champs des possibles, c’est savoir que tout commence quand des « non » transpercent la foule, quand des envies de mener des batailles collectives prennent forme, quand on parle de politique plus que de raison, quand l’envie se mélange à la colère et quand la hargne rejoint le plaisir.
Enfin militer dans le champ des possibles, c’est aussi se faire à l’idée que la révolution que nous voulons partager ne connaîtrait pas de fin. Il y a aura toujours des champs des possibles qui s’ouvriront afin d’aller plus loin dans une meilleure gestion des rapports de production et une meilleure connaissance de nous même : de nos folies et de nos envies. Nous aurons à gérer l’équilibre de notre environnement naturel, nous aurons besoin de découvrir des connaissances dont nous avons réellement besoin, nous aurons la nécessité de déformer l’ordre moral pour entreprendre l’exploration de nos agréments et nous aurons à réapprendre que les autres sont des compléments et non des concurrents. Pour tout cela, nous n’avons pas besoin de modèle préétabli, nous avons besoin de luttes, de bilans, de critiques, de débats et d’audace.
Lire la suite...
Victoire des anti-choix aux USA
La clinique de George Tiller, l'un des seuls médecins à pratiquer des avortements tardifs aux États-Unis, va finalement fermer ses portes. Cet homme a été assassiné par un militant anti-avortement, le 31 mai dernier. C'est carrément de la rage que je ressens présentement. Les anti-choix et autres Jesus freaks ont remporté une victoire ! Cette situation envoie le message aux anti-choix qu'ils n'ont qu'à tuer pour limiter le droit à l'avortement aux femmes. Et dire que ces mêmes cinglés sont contre l'avortement, mais pour la peine de mort !
Source
Source
lundi 8 juin 2009
Prendant ce temps en Nouvelle-Zélande
Le développement du mouvement communiste libertaire, qui se poursuit en Europe et en Amérique du Sud comme du Nord, touche également l’Océanie. Ainsi se sont créés en 2004 le Melbourne Anarchist Communist Group (Australie) et, fin 2008, l’AWSM néo-zélandaise.
Les militantes et les militants anarchistes de Nouvelle-Zélande (Aotearoa en langue maori) ont senti ces dernières années le besoin d’une organisation cohérente et structurée. Ici encore, c’est le vieux texte de de Makhno et Archinov, la Plate-forme organisationnelle des communistes libertaires, qui a inspiré les camarades [1]. Les rencontres informelles de ces dernières années ont fini par aboutir à la fondation ,fin octobre à Wellington, de l’Aotearoa Workers Solidarity Movement (AWSM).
AWSM est la première organisation explicitement communiste libertaire de l’histoire du mouvement libertaire néo-zélandais. Il existe quelques autres groupes libertaires (synthésiste, anarcho-féministe…), et des anti-organisationnels, mais le mouvement libertaire est de manière générale assez faible en Aotearoa. Toutefois les libertaires font jeu égal avec la gauche marxiste, encore plus faible. La nécessité de dynamiser le mouvement social et de profiter du champ libre au sein de la gauche radicale pour promouvoir un courant communiste libertaire fort est manifeste. Elle imposait la création d’une organisation solide.
AWSM, de dimension encore modeste, compte deux groupes, à Auckland et Wellington. La priorité est l’intervention active dans les luttes sur les lieux de travail et dans les syndicats, ainsi que dans les quartiers. Déjà, le groupe de Wellington est fortement impliqué dans la lutte grandissante contre le projet de privatisation de la distribution de l’eau dans la ville. La question de l’eau est centrale dans un pays touché, comme l’Australie, par la sécheresse. Cette question est également liée au problème de la souveraineté des Maoris sur leurs terres : les gouvernements locaux s’efforcent en effet de prendre possession de leurs ressources… pour mieux pouvoir privatiser sa distribution par la suite.
Contre le CNE néo-zélandais
Au niveau national, l’ASWM veut s’impliquer dans la lutte contre le 90 Day Hire And Fire Act, loi similaire au Contrat nouvelles embauches (CNE) français, stipulant que les nouveaux employés dans les petites entreprises peuvent être licenciés sans justification pendant les 90 premiers jours du contrat. Les syndicats ayant abandonné la lutte avant qu’elle commence, il est malheureusement peu probable que cette campagne ait du succès. La passivité des syndicats est structurelle en Nouvelle-Zélande, du fait de leur lien organique au Parti travailliste, lui-même responsable de nombreuses attaques contre le monde du travail.
Enfin, pour promouvoir les idées communistes libertaires, AWSM publiera un journal mensuel, Solidarity, et une revue théorique.
Vincent Nakash (AL Paris-Sud)
- On peut déjà trouver de plus amples informations sur leur site Web : http://awsm.org.nz
[1] Lire « 1927 : avec la Plate-forme, l’anarchisme tente la rénovation » dans Alternative libertaire de décembre 2007.
==
Extrait du numéro de mai du mensuel Alternative libertaire
Libellés :
international,
mouvement libertaire
samedi 6 juin 2009
Dico anticapitaliste : Pourquoi la « liberté de circulation » ?
« Avant 1914, se souvenait Stephan Zweig dans Le Monde d’hier, chacun allait où il voulait et y demeurait aussi longtemps qu’il lui plaisait. Il n’y avait point de permissions, point d’autorisations, et je m’amuse toujours de l’étonnement des jeunes quand je leur raconte qu’avant 1914 je voyageais en Inde et en Amérique sans posséder de passeport. »
Un premier ministre « socialiste », Michel Rocard affirmait, lui, en 1989 : « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». Sous-entendu : ouvrir les frontières inciterait toutes et tous les miséreux de la planète à venir manger notre pain !
Avant 1974, alors que les frontières étaient ouvertes, aucune « invasion » n’a eu lieu. De même les régularisations massives de sans-papiers, par exemple celle de 1982, n’ont jamais entraîné d’explosion de l’immigration. Tout cela relève du fantasme. Depuis quarante ans, avec ou sans politique de fermeture des frontières, la population étrangère en France est restée stable – entre 3 millions et demi et quatre millions de personnes. Une majorité de femmes et d’hommes, du nord comme du sud, souhaiteraient au contraire, vivre et travailler au pays.
Aujourd’hui les seuls déplacements important de population se réalisent entre pays du Sud, à l’occasion des guerres et autres catastrophes. L’essentiel des mouvements migratoires vers l’Europe des années 1950-1960 ont eu lieu à l’initiative du patronat allant recruter les travailleurs dont il avait besoin. Ces derniers, par leur travail, leurs cotisations sociales, leurs impôts, loin d’avoir été une charge économique, ont contribué à la création de richesses.
En revanche le bilan de la fermeture des frontières est tristement éloquent. Elle encourage des activités socialement nuisibles : passeurs, marchands de sommeil, policiers, magistrats, marchands de prisons… De nombreuses et de nombreux candidats à l’immigration parviennent à contourner les contrôles… et sont jeté-e-s dans la clandestinité. Les restrictions aux droits des étrangers rejettent de nombreux immigrés légaux dans le non-droit : étudiantes et étudiants qui prolongent leur séjour, réfugié-e-s politiques refusé-e-s, familles qui ne parviennent plus à faire appliquer leur droit au regroupement…
Le vrai résultat de tout cela ? La fermeture des frontières crée une masse importante de travailleuses et de travailleurs au noir, privés de tout droit, victimes de bas salaires, sans couverture médicale et sociale décente… pour le plus grand profit du patronat du bâtiment ou de la restauration. Cette situation favorise en retour la régression des droits de l’ensemble des salarié-e-s ! Se battre pour la liberté de circulation et d’installation, ce n’est pas simplement un combat humaniste. C’est une condition indispensable pour combattre l’exploitation capitaliste !
Un texte de Jacques Dubart paru dans le numéro d'avril 2009 du mensuel Alternative libertaire.
Un premier ministre « socialiste », Michel Rocard affirmait, lui, en 1989 : « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». Sous-entendu : ouvrir les frontières inciterait toutes et tous les miséreux de la planète à venir manger notre pain !
Avant 1974, alors que les frontières étaient ouvertes, aucune « invasion » n’a eu lieu. De même les régularisations massives de sans-papiers, par exemple celle de 1982, n’ont jamais entraîné d’explosion de l’immigration. Tout cela relève du fantasme. Depuis quarante ans, avec ou sans politique de fermeture des frontières, la population étrangère en France est restée stable – entre 3 millions et demi et quatre millions de personnes. Une majorité de femmes et d’hommes, du nord comme du sud, souhaiteraient au contraire, vivre et travailler au pays.
Aujourd’hui les seuls déplacements important de population se réalisent entre pays du Sud, à l’occasion des guerres et autres catastrophes. L’essentiel des mouvements migratoires vers l’Europe des années 1950-1960 ont eu lieu à l’initiative du patronat allant recruter les travailleurs dont il avait besoin. Ces derniers, par leur travail, leurs cotisations sociales, leurs impôts, loin d’avoir été une charge économique, ont contribué à la création de richesses.
En revanche le bilan de la fermeture des frontières est tristement éloquent. Elle encourage des activités socialement nuisibles : passeurs, marchands de sommeil, policiers, magistrats, marchands de prisons… De nombreuses et de nombreux candidats à l’immigration parviennent à contourner les contrôles… et sont jeté-e-s dans la clandestinité. Les restrictions aux droits des étrangers rejettent de nombreux immigrés légaux dans le non-droit : étudiantes et étudiants qui prolongent leur séjour, réfugié-e-s politiques refusé-e-s, familles qui ne parviennent plus à faire appliquer leur droit au regroupement…
Le vrai résultat de tout cela ? La fermeture des frontières crée une masse importante de travailleuses et de travailleurs au noir, privés de tout droit, victimes de bas salaires, sans couverture médicale et sociale décente… pour le plus grand profit du patronat du bâtiment ou de la restauration. Cette situation favorise en retour la régression des droits de l’ensemble des salarié-e-s ! Se battre pour la liberté de circulation et d’installation, ce n’est pas simplement un combat humaniste. C’est une condition indispensable pour combattre l’exploitation capitaliste !
Un texte de Jacques Dubart paru dans le numéro d'avril 2009 du mensuel Alternative libertaire.
jeudi 4 juin 2009
[vidéo] Béton armé antifa
Une petite vidéo antifa du Groupe Béton Armé de la Fédération anarchiste (Paris). Sur un air de Bad Religion.
La tournée de Bil'in s'arrêtera à Québec : l'apartheid israélien face à la justice!
La tournée de Bil'in : l'apartheid israélien face à la justice!
Du 5 au 22 juin 2009
Avec:
Mohammed Khatib, du Comité populaire contre le mur, Bil'in, Palestine occupée
Emily Schaeffer, avocate israélienne représentant le village de Bil'in
Bil'in, un village palestinien de Cisjordanie, est maintenant reconnu mondialement comme un symbole de la résistance populaire palestinienne contre la construction du mur d'apartheid israélien et de colonies sur ses terres. Depuis 2005, les villageois(es) organisent des manifestations toutes les semaines, avec la participation de militantEs israélien(ne)s et internationaux(nales), en opposition à la colonisation illégale israélienne et à l'annexion de terres palestiniennes.
En juin 2009, Mohamed Khatib du Comité populaire contre le mur de Bil'in et Emily Schaeffer, une avocate israélienne qui représente le village de Bil'in, vont faire une tournée dans onze villes canadiennes, pour parler de Bil'in et du procès historique dont des audiences auront lieu à Montréal, à la fin du mois de juin 2009. Le village a déposé une plainte à la Cour supérieure du Québec contre Green Park International et Green Mount International, deux compagnies enregistrées à Montréal. Ces compagnies sont accusées de construire illégalement des maisons et d'autres bâtiments sur les terres du village. Selon l'acte d'accusation, les terres de Bil'in sont protégées par les lois et obligations de la loi internationale parce que la Cisjordanie est présentement sous occupation militaire israélienne. La poursuite de Bil'in contre la construction de colonies sur ses terres est basée sur la Convention de Genève, qui interdit une force occupante de transférer sa population civile sur un territoire qui est occupé suite à une guerre. La poursuite contre Green Park et
Green Mount demande que la cour canadienne émette un ordre que ces compagnies arrêtent immédiatement leurs activités illégales.
Consultez l'itinéraire de la tournée, il y aura probablement un événement près de chez vous!
À Québec, Mohamed et Emily feront une conférence :
Mercredi 17 juin, 19h
Centre Mgr-Bouffard
680, rue Raoul-Jobin, Salle 304
Quartier Saint-Sauveur
proche de l'arrêt du 802
Organisé à Québec par le Collectif anarchiste La Nuit (UCL)
ucl.quebec@causecommune.net
http://www.causecommune.net
===
Itinéraire de la tournée:
1er juin - Arrivée
4 juin - Montréal: Conférence de presse pour le lancement de la tournée
5 juin - Halifax
6 juin - Fredericton
8 juin - Vancouver
9 juin - Victoria
10 juin - Edmonton
11 juin - Moncton
12 juin - Toronto
15 juin - Ottawa
17 juin - Québec
18 juin - Sherbrooke
19 juin - Montréal
22 juin - Manifestation à Montréal pour le premier jour des audiences en cour
La tournée de Bil'in est organisée par Solidarité pour les droits humains en Palestine (SPHR), Tadamon! et Young Jews for Social Justice. Pour plus d'informations, écrivez-nous à: canadatour@bilin-village.org.
Pour plus d'informations sur Bil'in et le procès, consultez:
www.bilin-village.org et bilinmtl.blogspot.com
Libellés :
annonces,
guerre,
international
mercredi 3 juin 2009
[vidéo] Notre perspective révolutionnaire
Le 24 mars dernier, le Collectif anarchiste La Nuit organisait une conférence d'introduction au communisme libertaire et à l'UCL à l'AgitéE, dans le cadre des mardi de l'anarchie.
Nous vous avons déjà présenté trois petits «films» extraits de cette la conférence (voir dans la colonne de droite). Voici la suite, sur notre stratégie de transformation sociale (i.e. notre perspective révolutionnaire).
mardi 2 juin 2009
Gratuité: pourquoi se limiter aux arénas?
Notre bon maire a décidé d'offrir la gratuité des glaces aux enfants qui jouent au hockey. Cela s'ajoute à la baignade et au patinage libre, que cette administration avait rendu gratuite l'an dernier, ainsi qu'aux bibliothèques et combien d'autres services municipaux (ex.: l'eau potable).
Les communistes libertaires n'ont rien contre la gratuité, au contraire! On se demande même pourquoi s'arrêter en si bon chemin? Si le maire veut vraiment «aider les familles» comme il le dit, pourquoi ne rend-il pas le transport en commun gratuit? Après tout, si les routes sont gratuites pour les automobilistes, pourquoi pas les autobus pour les autres? On pourrait commencer par les étudiant-es et les aîné-es. Voilà une mesure qui aurait le même aura de justice sociale et d'encouragement de l'activité que la gratuité des loisirs...
Les communistes libertaires n'ont rien contre la gratuité, au contraire! On se demande même pourquoi s'arrêter en si bon chemin? Si le maire veut vraiment «aider les familles» comme il le dit, pourquoi ne rend-il pas le transport en commun gratuit? Après tout, si les routes sont gratuites pour les automobilistes, pourquoi pas les autobus pour les autres? On pourrait commencer par les étudiant-es et les aîné-es. Voilà une mesure qui aurait le même aura de justice sociale et d'encouragement de l'activité que la gratuité des loisirs...
lundi 1 juin 2009
L'Industrie de l'auto est malade, qu'elle crève...
Si j'ai bien compris, GM vient à toute fin pratique d'être nationalisée avec la bénédiction des syndicats. La valse des milliards a de quoi donner la nausée surtout que tout semble indiquer que les travailleurs et les travailleuses seront les dindons de la farce.
L'ensemble des salarié-es et des retraité-es de l'auto y perdent énormément et ce n'est pas fini. Ce sont eux et elles, au premier chef, qui vont payer pour le modèle économique périmé de leurs incompétents de patrons. Et c'est avec notre argent, celui des contribuables, qu'on leur casse les reins.
Selon un calcul publié dans Le Soleil de samedi, chaque emploi sauvé dans l'industrie automobile au Canada coûte 1,4 millions aux gouvernements. Ça n'a pas de maudit bon sens! Non seulement on pompe du fric, notre fric!, pour sauver une industrie qui s'est mise elle même au pied du mur. C'est déjà dur à prendre. Mais, en plus, on est en train d'oublier que c'est l'industrie automobile qu'on est en train de sauver. L'industrie automobile. Pensez-y. L'automobile, source de combien de nos maux de société?
Les difficultés de l'industrie automobile, la faillite des géants, la crise économique même aurait pu être l'occasion de tout repenser, de réorganiser la société. Mais non. On se saigne à blanc pour pouvoir recommencer à la première occasion. Shit, c'est comme si on réchappait un junkie pour qu'il puisse continuer de se shooter allègrement. L'industrie de l'auto est malade? Qu'elle crève! (pis tout le système capitaliste avec, pendant qu'on y est!)
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