Rares sont les films provenant d’Hollywood qui nous démontrent les effets pervers de la quête de richesse. «Il y aura du sang» est l’un de ceux-là. Ce film réalisé par Paul Thomas Anderson (Magnolia), met en scène la déshumanisation frappante de Daniel Plainview, un prospecteur incarné par l’acteur irlandais Daniel Day-Lewis. Car sous une façade bienveillante, se cache un véritable monstre.
L’histoire se passe dans l’Ouest américain au 20ème siècle. Daniel Plainview décide de devenir prospecteur, car il s’agit d’un moyen rapide de faire de l’argent, si des puits de pétrole sont découverts et exploités. Celui-ci adoptera le fils de l’un de ses compagnons de travail mort dans un accident de travail, dans le but d’attendrir les gens qu’il doit convaincre de lui céder leurs terres, à des prix risibles.
L’arrivée de Daniel dans une petite communauté afin d’y exploiter un important gisement de pétrole ne se fera pas sans heurts, car il entrera directement en conflit avec un jeune prêtre fanatique, du nom d’Eli. Ce dernier exigera qu’une partie des profits réalisés par l’exploitation pétrolière servent à son église, ce à quoi Daniel finira par consentir, à contrecoeur. Nous assistons donc durant le film à un véritable duel entre les deux hommes, qui s’humilient à tour de rôle.
Comme il a été mentionné au début de ce texte, nous assistons à la perte d’humanité (et de cœur) de Daniel Plainview. Une scène particulièrement frappante et éloquente est celle où celui-ci s’exclame de la découverte de l’immensité du gisement pétrolier, survenue après un incendie ayant été causé par un accident, qui a durement affecté son jeune fils, celui-ci en étant devenu sourd. Cette scène est déstabilisante car en tant que spectateur, nous nous rendons compte que pour cet homme, sa quête d’un maximum de profits est de loin beaucoup plus importante que son fils. Ce constat revient d’ailleurs vers la fin du film, lors d’un face à face cruel.
C'est un film à voir, pour la qualité du scénario et aussi pour les solides performances offertes par Daniel Day-Lewis et Paul Dano, celui incarnant le prêtre fanatique.
L’histoire se passe dans l’Ouest américain au 20ème siècle. Daniel Plainview décide de devenir prospecteur, car il s’agit d’un moyen rapide de faire de l’argent, si des puits de pétrole sont découverts et exploités. Celui-ci adoptera le fils de l’un de ses compagnons de travail mort dans un accident de travail, dans le but d’attendrir les gens qu’il doit convaincre de lui céder leurs terres, à des prix risibles.
L’arrivée de Daniel dans une petite communauté afin d’y exploiter un important gisement de pétrole ne se fera pas sans heurts, car il entrera directement en conflit avec un jeune prêtre fanatique, du nom d’Eli. Ce dernier exigera qu’une partie des profits réalisés par l’exploitation pétrolière servent à son église, ce à quoi Daniel finira par consentir, à contrecoeur. Nous assistons donc durant le film à un véritable duel entre les deux hommes, qui s’humilient à tour de rôle.
Comme il a été mentionné au début de ce texte, nous assistons à la perte d’humanité (et de cœur) de Daniel Plainview. Une scène particulièrement frappante et éloquente est celle où celui-ci s’exclame de la découverte de l’immensité du gisement pétrolier, survenue après un incendie ayant été causé par un accident, qui a durement affecté son jeune fils, celui-ci en étant devenu sourd. Cette scène est déstabilisante car en tant que spectateur, nous nous rendons compte que pour cet homme, sa quête d’un maximum de profits est de loin beaucoup plus importante que son fils. Ce constat revient d’ailleurs vers la fin du film, lors d’un face à face cruel.
C'est un film à voir, pour la qualité du scénario et aussi pour les solides performances offertes par Daniel Day-Lewis et Paul Dano, celui incarnant le prêtre fanatique.