Une opération bien ficelée. Trois millions de dollars volés. Des gens menacés. L'acte de terroristes Al Quaediens? Non. Des policiers texans, plutôt, qui se sont bien engraissé grâce à la terreur qu'impose leur bel uniforme officiel.
Les victimes, tous latinos ou noires, sont invitées à s'arrêter sur le bord de la route. Aucune motivation n'est nécessaire autre que la couleur de la peau. Elles sont arrêtées, mis en prison et dépouillées de tous leurs biens. Des familles entières ont ainsi été interpelées. Pour sortir et sous la menace de briser leurs familles, ceux-ci doivent signer des documents les dépossédant de leurs biens. La police empoche.
Ça ne s'est pas passé en Afghanistan ou au Mexique, mais bien aux États-Unis, "the land of the freaks".
Vers qui on se tourne lorsque les voleurs sont des policiers? Vers les bandits?
Un vidéo de CNN sur la chose
2 commentaires:
Super. On se sent en sécurité maintenant!
La corruption semble être un fléau dans la police américaine. Assez en tout cas pour faire régulièrement l'objet de film.
Il faut dire que, proportionnellement à la société dans laquelle ils évoluent, les jobs de flics se sont dévalorisé, en même temps que les jobs ouvrières sur lesquelles elles étaient basées.
Ici aussi on avait des gros problèmes durant la grande noirceur. Pourtant, on est grosso-modo passé au travers. La solution? Les américains la connaissent relativement bien (c'est eux les premiers à l'avoir appliqué): faire de la job de flics une bonne job de classe moyenne, c'est à dire bien payer les flics (et sévir contre la corruption et les ripoux).
Vous imaginez. les gens commencent à peine à se rendre compte que la police est pourrie.
Je rêve du jour où tout le monde se rendra compte que le simple fait d'entretenir une force de répression aussi écoeurante (dans le véritable sens du terme) est un détournement de fonds incroyable et qu'il faut cesser ça au plus vite.
Jamais un humain ne devrait avoir de pouvoirs discrétionnaire sur un de ses semblables. C'est la base de la police, sans compter son droit de tuer sans problème de représailles ou trouble juridique.
L'état a besoin de la police, pas nous.
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