Le syndicat des employés d'entretien (CSN) du Réseau de transport de la capitale (RTC) a déposé son avis de grève. «L’employeur ne nous donne pas le choix : nous exercerons le mandat de grève que nous avons obtenu le 9 mai», a déclaré André Carmichael, président du syndicat.
Selon Le Soleil, la proposition de service essentiel déposée par le syndicat n'affecterait à peu près pas le service auquel la population est habituée. Concrètement, la grève retirerait les écolobus des routes et empêcherait l'arrivée des bus articulés.
Droit de réplique
En réponse aux détracteurs, la dépitée Agnès Maltais notamment, le président du syndicat a déclaré au Soleil que c'est d'après eux le seul moyen à leur disposition pour faire entendre raison à la direction de la société paramunicipale.
Le syndicaliste a rappelé que le syndicat avait tenu un vote secret sur des moyens de pression en avril à 94 % et un autre unanime sur la grève au début du mois. «Je pense que l'employeur ne pensait pas qu'on se rendrait là. Il ne nous prenait pas au sérieux. Il avait peut-être cette impression compte tenu de la situation de notre syndicat au cours des dernières années mais cela a changé», a avancé M. Carmichael.
Même s'il ne croit pas pouvoir mettre l'opinion publique de son côté, au moins le syndicat tente cette fois de communiquer clairement sa position. Voilà un progrès par rapport aux précédentes grèves lors desquelles les usagers étaient plus ou moins laissé dans le noir.
Les travailleuses et les travailleurs se réuniront en assemblée générale samedi pour faire le point et discuter des services essentiels à fournir.
Photo: CSN
(Source 1, Source 2)
1 commentaire:
Faut dire que le Parti Culbécois est en faveur du viol des conventions collective en vigueur. Rappelons-nous une certaine loi spéciale qui a par la suite empêché la séparation du Québec.
Guère surprenant...
Cette fois-ci, la direction du RTC est le responsable de cette merde!
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