Hier soir avait lieu le dernier campement étudiant face à l'assemblée nationale. La manifestation pacifique visait à dénoncer les hausses drastiques des frais de scolarité du budget libéral.
Démarré le 31 mars et se répétant chaque jeudi depuis, le mouvement a connu un très faible écho auprès des médias. La participation à aussi vécu des montagnes russes (passant quelques fois d'une vingtaine à, le plus souvent, à quatre ou cinq étudiants).
À ceux qui, n'ayant jamais participé à l'action, dénonceront rapidement son échec, soulignons tout de même la ténacité et l'endurance des étudiants et étudiantes. Ceux-ci ont bravés les températures glaciales d'avril sans se plaindre.
Le mouvement aurait même créé des émules dans la métropole.
Il n'aura peut-être pas fait reculer le gouvernement, ni même interpellé les masses (en dehors de quelques passants avinés généralement peu réceptifs revenant de la Grande-Allée), mais il aura permis à des gens de se bouger le train, de discuter et de solidariser autour d'un enjeu de première importance et outil vital de notre émancipation collective: l'éducation.
À lire
"On n'est pas (assez) organisé-e-s!" du dernier Cause Commune Express
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire