1.Le meurtre se doit d'être commis dans des conditions nébuleuses laissant une multitude de "zones d'ombre" qui ralentira le plus possible les enquêtes éventuelles.
2.Faites en sorte que la personne assassinée n'aie plus de crédibilité. Liée-la au crime organisé ou aux gangs de rue. Ainsi, l'opinion publique se désintéressera rapidement de la cause. Combien de gens se rappellent du nom des motards tués lors de leur guerre vs le nom des innocentes victimes?
3.Assurez-vous de faire perdurer dans le temps les procédures judiciaires. Comme ça, si jamais l'opinion publique s'obstine à vouloir trouver les coupables, il sera possible de "noyer le poisson".
4.Une fois les coupables découverts, légitimez leurs actes. Dites qu'il s'agissait de "légitime défense" et que la "victime" n'est pas innocente au fond.
5.Au final, protégez les assassins et rendez leur leur intimité. Faites en sorte que rien ni personne ne puisse plus jamais diffuser leurs photos en lien avec ce cas précis.
Un peu gros? Et bien oui, c'est GROS. C'est même prendre les gens pour des cons. Et bien, ce sont là les étapes suivies par l'état québécois dans le cas du meurtre crapuleux de Freddy Villanueva. Non seulement les deux assassins du SPVM, Jean-Loup Lapointe et Stéphanie Pilotte, s'en sortent tranquilles, mais ils sont maintenant protégés.
Qui nous protégera nous?
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