Au Canada seulement, ce sont moins de la moitié des chômeurs et des chômeuses qui touchent actuellement les prestations auxquelles ils et elles ont le droit.
En France, les gens se tiennent encore un peu. Tellement que les autorités économico-politiques commencent à en avoir assez. Le truc, c'est que les délocalisations, en France, ça ne passe plus. Les patrons et les patronnes avaient pris la fâcheuse habitude de foutre le camp en Europe de l'est avec les capitaux et les outillages sans même indemniser un tant soit peu les gens jetés sauvagement à la rue. C'est alors qu'un nouveau mode d'action directe a été mis de l'avant par les travailleuses et les travailleurs: la séquestration.
C'est simple. Le patron ou la patronne quitte le pays avec les profits qu'il ou elle s'est fait sur notre dos? Et bien, cadres ou autre dirigeantes ou dirigeants, tenez-vous bien parce que vous ne quitterez pas les lieux avant de nous respecter un tant soit peu. Récemment, ce sont les usines de Scapa (adhésifs), Sony, 3M et Caterpillard qui ont eu droit à des heures de plaisir dans leurs bureaux en attendant que les travailleuses et les travailleurs reçoivent ce qu'ils et elles demandaient.
"Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'aller séquestrer les gens? On est dans un État (sic) de droit, je ne laisserai pas faire les choses comme ça."
Et bien, il y a des fois où, heureusement, les travailleurs et les travailleuses se prennent en main et envoient carrément chier les autorités qui travaillent invariablement dans le sens des patrons et des patronnes.
Ça c'est aussi passé il n'y a pas longtemps aux USA. Gare à vos fesses si les travailleuses et les travailleurs du monde entier se rendent compte de leur force!
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