Dans un communiqué émis cette semaine, le président du Syndicat des travailleurs des pâtes et papier de Donnacona (CSN), Robert Drolet, dénonce avec vigueur le fait que la compagnie AbitibiBowater, qui a fermé l’usine le 6 novembre 2008, en sorte maintenant divers équipements afin de les transférer dans une autre ville. Il met en garde la compagnie de ne pas toucher aux pièces maîtresses nécessaires au fonctionnement de l’usine, sans quoi les travailleurs mis à pied envisageront des actions.
Quelles actions? On se souvient que les syndiqués avaient été plutôt virulents pendant la dernière campagne électorale, éclipsant sans problème tous les autres groupes de protestataires (FRAPRU et cie). On peut toujours espérer voir se développer un scénario d'occupation ou de blocage d'usine. Ça serait drôle dans le comté d'André Arthur! Ceci dit, le syndicat est empêtré dans une longue tradition de concertation, de comité de relance, de comité de ci et de ça et patati et patata, alors... À suivre.
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