Hier, plus de 1500 syndiquéEs de la Ville ont bruyamment manifesté à l'extérieur de l'hôtel de ville. Le maire de Québec aura réussi là où tous les leaders syndicaux avaient échoués: créer l'embryon d'un front commun syndical.
Selon le site du SCFP, l'initiative de la manifestation (en plein conseil de ville) revient au syndicat des cols bleus. Pour une rare fois, tous les autres syndicats --des flics aux professionnels en passant par les brigadières scolaires-- se sont joint au rassemblement. Selon le site de Radio-Canada, le président de la Fraternité des policiers a ouvertement parlé de front commun.
«On est en train de former une coalition face à l'employeur parce qu'il y a des enjeux qui sont semblables aux tables de négociations. Et ce soir, c'est le conseil de ville et ce qu'on veut dire au maire Labeaume, c'est : "écoutez-nous, respectez-nous premièrement, on ne doit pas négocier sur la place publique, c'est à la table que ça doit se passer"», a déclaré Jean Beaudoin à la télévision d'État.
Selon Média Matin, les discours syndicaux étaient pour le moins combattif malgré l'aspect festif. «Est-ce qu’il y a des employés qui sont en tabarnak? Jamais on va plier sur nos conditions de travail. Êtes-vous prêts à vous battre?» a notamment hurlé le président de la fraternité des policiers (si, si, le président du syndicat des flics qui appelle le monde à se battre!). La réponse des syndiqués a été sans équivoque selon le journaliste en lock-out.
Du côté de la FTQ, ça jubilait selon le quotidien gratuit des lockoutéEs du JdeQ. «Je n’ai jamais vu ça de ma vie tous les syndiqués devant le château du maire. C’est le coup d’envoi pour être présent lors des festivités du 400e», a ajouté Jean Lachance, président du syndicat des cols bleus de la Ville de Québec. «Ça fait longtemps que je n’ai pas eu du plaisir comme ça. Ça fait super longtemps que vous vous faites écœurer. Aujourd’hui, c’est une réponse en direct», a dit le président du Conseil régional FTQ Québec, Claude Maltais selon le MMQ.
Boycott des radios poubelles
Pendant que les syndiquéEs mangeaient des hot-dogs (400 douzaines selon le Soleil, toujours à l'affut des informations pertinentes à livrer à ses lecteurs...) et que les leaders syndicaux faisaient des discours, un tract appelant au boycott du FM 93 circulait dans la foule. Selon le Soleil, le tract appelait «parents et amis à ne plus acheter aucune marchandise provenant de la publicité du FM 93,3». Les noms de 58 commerces y sont ensuite énumérés. Le leader des cols-blancs avait lancé quelques flèches à cette station dans son allocution.
Les syndiquéEs ont annoncés qu'ils et elles seraient présent pendant le 400e, notamment le 3 juillet lors de la fête de la ville [les antimilitaristes auront intérêt à être nombreux se jour là s'ils ne veulent pas passer inaperçu...].
Source: Média Matin Québec (photo), Radio-Canada et Le Soleil.
3 commentaires:
400 douzaines de hot-dogs? Le journaliste a-t-il précisé s'il s'agissait de saucisses au poulet et/ou boeuf et/ou porc? Et les flics végétariens? Qu'ont-ils mangé?
Avec Labeaume à l'hôtel de ville, m'a l'avoir mon permis de bière!!!
Shit!
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