Le Média Matin a levé le voile sur des détails troublants concernant les négociations entre la Ville et ses cols-bleus. En paradant dans les médias, les populistes qui ont pris le contrôle du conseil exécutif torpillent des rencontres qu'ils ont eux-mêmes convoqués avec les cols-bleus. Pire, l'information diffusée sur les congés de maladie des employéEs est fausse! De vrais amateurs...
Selon le quotidien des lockoutéEs du Journal de Québec, l'administration Labeaume a elle-même torpillé une reprise des négociations fin mai. En effet, une rencontre au sommet, à la demande du maire, avait eu lieu le 1er mai où les parties avaient convenues de reprendre les négociations le 2 juin.
Or, le 15 mai, l'administration a rendue publique ses offres et certaines conditions de travail des employéEs dans une stratégie de négociation publique. L'enjeu est clair: monter les citoyenNEs contre les cols-bleus pour augmenter le rapport de force de la Ville. Devant tant de diplomatie, le syndicat a annulé la rencontre du 2 juin.
Le même scénario s'est reproduit en début de semaine. L'administration a alors demandé une conciliation que le syndicat a décliné. En effet, tout en ouvrant la porte sur la conciliation, le maire a laissé tomber que la Ville diminuerait ses offres si les syndicats ne collaboraient pas. «Ils demandent la conciliation et ils nous mettent un revolver sur la tempe. On n’embarque pas là-dedans», a commenté au Média Matin le conseiller syndical du SCFP, Denis Plante.
Colporter des faussetés
Mais il y a plus. Hier le syndicat des cols-bleus a déposé une plainte pour négociation de mauvaise foi. En effet, les populistes de l'Hôtel de Ville colportent des faussetés sur les soit-disant abus des cols-bleus. Depuis des semaines, tous les populistes cassent du sucre sur le dos des cols-bleus en disant qu'ils prennent en moyenne 18 congés de maladie par année sans papier du médecin (congé de courte durée). Le problème c'est que ce n'est pas vrai. La moyenne de 18 jours inclue en effet les congés de longue durée pour maladie grave! Une fois que l'on sait ça, la moyenne n'a plus aucun sens. Le maire et ses sbires ont niés une bonne partie de la journée hier avant de reconnaitre qu'ils s'étaient trompés...
«À un moment donné, ça suffit!, a lancé Jean Lachance, président du SCFP 1638 dans un communiqué. Le maire passe son temps à nous insulter sur les ondes au lieu de prendre le temps de négocier. Il traite nos membres de «profiteurs» et de «fourreux de système» et n’a pas la décence de s’asseoir pour discuter raisonnablement avec nous. En plus, il répand des faussetés, notamment en ce qui concerne les journées de maladie prises par les cols bleus».
En grattant un peu, on pourrait se rendre compte que la même chose vaut pour bien d'autres prétentions de la Ville dans ses négociations. Il serait temps que la population se réveille et constate que les populistes essaient de l'instrumentaliser dans une lutte contre ses employéEs.
Source: ici, ici et ici
1 commentaire:
la bourse andrée boucher pour Labeaume!
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