Le FRAPRU estime que la date fatidique du 1er juillet risque encore une fois d’être difficile pour plusieurs locataires, surtout dans la région métropolitaine de Québec où le taux de logements inoccupés n’est que de 1,1 %.
Les groupes logement s’inquiètent en particulier de la faiblesse de l’offre de logements pour familles avec enfants, le taux d’inoccupation des logements de trois chambres à coucher et plus n’étant que de 0,7 % dans la région
Réagissant au Rapport sur le marché locatif émis ce matin par la Société canadienne d’hypothèques et de logement, le FRAPRU constate aussi que la hausse des loyers demeure supérieure au taux d’inflation, puisqu’elle a été de 3,6 % entre 2007 et 2008 dans les logements existants du Québec.
Compte tenu de la situation, le FRAPRU se fait l’écho de plusieurs municipalités, dont la Ville de Québec, qui ont déjà demandé un soutien financier du gouvernement du Québec, principalement en termes de suppléments au loyer, pour être en mesure de venir en aide aux familles et aux personnes qui pourraient se retrouver sans logis après le premier juillet.
Même s’il admet que le nombre de ménages qui risquent d’être à la rue autour du 1er juillet sera inférieur à ce qu’il était il y a quelques années, le FRAPRU estime qu’il est du devoir du gouvernement d’aider tout aussi bien les familles et les personnes qui vivent ces drames humains qu’il ne l’a fait par le passé alors qu’elles étaient plus nombreuses.
En attendant l’aide gouvernementale, la Ville de Québec met actuellement en place des mesures pour soutenir les locataires qui risquent de se retrouver à la rue après le 1er juillet. La Ville ne fera pas de miracles mais pour en savoir plus, et obtenir du soutien dans vos démarches, vous pouvez contacter le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste au 522-0454 ou le Comité des citoyens du quartier Saint-Sauveur au 529-6158.
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