"Organisme à but non lucratif fondé en 1980, la CORPIQ est la plus importante association à offrir des services aux propriétaires de logements et la seule à être présente dans toutes les régions. Au nombre de 277 000, les propriétaires québécois fournissent un logement à 1,259 million de familles locataires et possèdent, dans neuf cas sur dix, de 1 à 5 logements."
Bref, la CORPIQ se voit un peu comme la représentante des valeureuSEs propriétaires ayant la grâce et la gentillesse de bien vouloir laisser plus d'un million de sangsues vivre sous leurs toits. C'est aussi l'organisation qui dénonce "le contrôle serré des loyers" que la population du Québec subie tous les ans. Et, comme à chaque année, elle vient nous dire que de crises du logements il n'y en a point.
En fait, la CORPIQ monte aux barricades (les mass médias) à chaque fois qu'un maudit groupe communautaire lance l'expression "crise du logement". Selon ces proprios, la crise est artificielle puisque le "contrôle serré des loyers" exercé au Québec (qui n'existe pas, soit dit en passant) maintiendrait artificiellement les prix des loyers trop bas et ferait en sorte que les logements seraient sous occupés. Bref, on ne parque pas assez de sangsues (c'est nous ça) par pièces.
De plus, cette charmante mafia des proprios semble s'offusquer du fait que "Le Québec et le Manitoba sont les endroits au pays où l’on retrouve la plus forte proportion de locataires qui paient moins de 30 % de leurs revenus pour se loger." Vraiment, ça me fend le coeur de penser que des gens puissent bénificier de presque 70% de leurs salaires lâchement arrachés aux pauvres patronNEs afin de bouffer et, peut-être un jour, après de longues périodes de vache maigre, se payer des loisirs. Mais dans quelle société vivons-nous donc pour chiâler de la sorte?
La solution de la CORPIQ: laisser libre cours aux lois bénies du sacro-saint marché afin que les pauvres propriétaires exploitéEs puissent enfin vivre sainement sans avoir à subir le joug oppresseur d'une Régie du Logement aux trop longues dents.
La solution de notre côté: expropriation de touTEs ces propriétaires trop souvent grassement payéEs pour des loyers fréquemment non entretenus. La reprise du marché locatif par les locataires afin que l'on ne parle plus de marché mais bien de logement pour une fois!
Bref, la CORPIQ se voit un peu comme la représentante des valeureuSEs propriétaires ayant la grâce et la gentillesse de bien vouloir laisser plus d'un million de sangsues vivre sous leurs toits. C'est aussi l'organisation qui dénonce "le contrôle serré des loyers" que la population du Québec subie tous les ans. Et, comme à chaque année, elle vient nous dire que de crises du logements il n'y en a point.
En fait, la CORPIQ monte aux barricades (les mass médias) à chaque fois qu'un maudit groupe communautaire lance l'expression "crise du logement". Selon ces proprios, la crise est artificielle puisque le "contrôle serré des loyers" exercé au Québec (qui n'existe pas, soit dit en passant) maintiendrait artificiellement les prix des loyers trop bas et ferait en sorte que les logements seraient sous occupés. Bref, on ne parque pas assez de sangsues (c'est nous ça) par pièces.
De plus, cette charmante mafia des proprios semble s'offusquer du fait que "Le Québec et le Manitoba sont les endroits au pays où l’on retrouve la plus forte proportion de locataires qui paient moins de 30 % de leurs revenus pour se loger." Vraiment, ça me fend le coeur de penser que des gens puissent bénificier de presque 70% de leurs salaires lâchement arrachés aux pauvres patronNEs afin de bouffer et, peut-être un jour, après de longues périodes de vache maigre, se payer des loisirs. Mais dans quelle société vivons-nous donc pour chiâler de la sorte?
La solution de la CORPIQ: laisser libre cours aux lois bénies du sacro-saint marché afin que les pauvres propriétaires exploitéEs puissent enfin vivre sainement sans avoir à subir le joug oppresseur d'une Régie du Logement aux trop longues dents.
La solution de notre côté: expropriation de touTEs ces propriétaires trop souvent grassement payéEs pour des loyers fréquemment non entretenus. La reprise du marché locatif par les locataires afin que l'on ne parle plus de marché mais bien de logement pour une fois!
2 commentaires:
les citations nous proviennent d site web de la CORPIQ.
Salut
Bon texte, mais pas sûr que le ratio propriétaires/logements privés soit exact.
9 sur 10 possèderaient quelques logements : c'est très difficile à prouver, puisque les promoteurs répartissent leurs actifs au nom d'hommes ou de femmes de paille - représentés par un agent immobilier. Autrement dit, tout la tactique communicationnelle de la CORPIQ consiste à se faire passer pour une association de "pauv' p'tis proprios" alors qu'elle représente aujourd'hui les grands intérêts immobiliers/ financiers.
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