Ce matin, le Soleil de Québec nous annonçait que les policierEs québécoiSEs ont trouvé une oreille attentive chez le ministre Jacques Dupuis. En fait, il est tellement attentif qu'il pue l'appui inconditionnel.
Lors du dépôt d'un mémoire l'année dernière, les corps policiers de la province réclamaient haut et fort plus de libertés en tant que travailleuSEs. En fait, ils se disent victimes de discrimination par rapport à touTEs les autres travailleuSEs.
La réponse de Dupuis est lourde de conséquences. Tout d'abord, les policierEs n'auront plus à dénoncer le comportement d'un collègue "susceptible de constituer une faute disciplinaire". Il fait mieux encore! Dans ce projet de loi, de tels cas seraient soumis "à l'appréciation préalable du directeur de police et du directeur des poursuites criminelles et pénales". Ainsi, on éviterait la quantité énorme de fausses accusations qui causent énormément de tort aux forces constabulaires. C'est pas beau ça?
C'est pas tout. Le Dupuis en rajoute en laissant les policierEs devenir des tenancierEs de bars/tavernes ou autre truc reliés à Régie des alcools, des courses et des jeux. Non mais, on a affaire à des policierEs ici ou à une organisation qui place ses pions pour devenir de plus en plus ce qui ressemble à une mafia? Sans blagues, ça ressemble vachement à une diversification des activités et des revenus ça.
Une déception toutefois chez les flics: le ministre n'a pas encore écrit noir sur blanc qu'unE criminelLE (au sens de la loi) puisse rester policierE.C'est qu'il est coutume (et non obligatoire) de renvoyer un élément servant à effectuer la répression qui a enfreint la loi. C'est là que les batteurs de femme, les violeurs de prostituées, les extorqueurs, les dealers de drogues ou simplement les aggressifs violents ont leur maillon faible. Mais bon, il semblerait qu'il s'agisse là d'une discrimination liée au statut professionnel de ces pauvres personnes. Elles se sentent laisées par rapport au reste de la population (qui soit dit en passant ne détient pas leurs pouvoirs illégitimes et exceptionnels) et exigent l'égalité.
Et bien l'égalité, nous aussi nous la voulons. Nous la voulons avec la solidarité et la liberté. Cela comporte donc l'anihilation de l'état et de ses éléments oppresseurs, de toute hiérarchie et de tout pouvoir illégitime de l'humain sur l'humain. Malheureusement, cet objectif ne se réalisera pas par la voie des tribunaux étant donné leur statut. Nous aurons donc à prendre les choses en main, parce que la mouvance actuelle de l'état tend à hiérarchiser, détruire les libertés et les solidarités sociales.
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