C'est la Banque Laurentienne, située à deux pas de la Place de l'Université, qui a reçu la visite d'une centaine d'indignéEs vers 17:45. Une trentaine d'entre eux sont entrés à la surprise des employés. La police a rapidement suivi.
Les militantEs ont alors récité le texte suivant. Il est tellement simple que même les médias traditionnels peuvent le comprendre:
"MIC CHECK / MIC CHECK
AVIS A TOUTES LES BANQUES!Suivi d'applaudissements et de la sortie des indignéEs sous le regard hagard des flics.
Nous sommes les indignés de Québec.
Vos frais bancaires nous dégoûtent!
Vous chargez des frais cachés / en toute impunité
Les frais de guichet automatique / devraient disparaître
Les taux d'intérêts / sur les cartes de crédit / sont inacceptables!
Vous agissez en voleurs / et en usuriers!
Vos profits sont en hausse vertigineuse.
Mais malgré cela, le gouvernement continue / à baisser vos impôts
Vous collaborez avec les voleurs et les criminels, pour cacher leur argent sale.
Nous vous aurons à l'oeil!
Joyeux temps des Fêtes / de la part d'Occupons Québec!"
Galvanisés par cette première action, les indignéEs ont emprunté la rue du Pont en scandant "Le peuple, unis, jamais ne sera vaincu". Quatre voitures de flics attendant face à la Banque nationale, els ont poursuivi la marche tout droit jusqu'à la succursale de la 3e avenue à Limoilou. Els ont alors répété le même manège à l'intérieur du hall de la banque.
Pendant tout le trajet, els sont allés jusqu'à scander "À qui la rue? À nous la rue!", sans jamais pourtant quitter le trottoir. Els étaient talonnés par les flics.
Faisant une ronde, près de 80 personnes se sont ensuite tenues par la main en continuant de scander "Le peuple, unis, jamais ne sera vaincu". Els sont par la suite revenus vers Saint-Roch.
Deux punks arboraient des pancartes anticapitalistes avec le A cerclé. Ce sont les seuls qui ont jugé bon d'arborer des messages politiques.
Les motifs et les revendications de la marche sont restés inconnu de la majorité des participantEs jusqu'à la première action.
Les indignéEs comptent poursuivre leurs activités dans les jours suivants. Els ont quitté la place depuis qu'un gang de bandits lourdement armés a saccagé le campement.
3 commentaires:
Moi je fais affaire avec ING direct. Ils ont des bons taux d'intéret et pas de frais de service. J'aurais aimer rester avec la coopérative desjardins, mais ils pratiquent les meme tarif que les autres banques.
Frais de transaction quand tu retires trop souvent ton argent, frais de gestion si n'en fais pas assez souvent, frais supplémentaire quand tu fais une transaction au comptoire... et pourtant ils font de l'argent avec nos épargne et meme avec nos emprunts, sans parlé des cartes de crédits...
Certes, ING donne de meilleurs taux et tarifs pour une bonne raison : ils n'ont presque aucun frais de gestion eux-mêmes, très peu d'employés, aucun point de service physique. Mais à la minute où on clique pour faire affaire avec cette banque, notre argent est expatrié, aucun de nos citoyens, compagnies, gouvernements n'en profite. Les Caisses, c'est effectivement chiant, ont des pratiques similaires aux banques, à cette différence, et elle est de taille : une partie appréciable des profits est retournée aux membres, soit individuellement (ristournes annuelles), soit collectivement (subventions aux collectivités : villages, ONG, etc.). Individuellement, plus on fait affaire avec Desjardins, plus notre ristourne est grande, surtout si on emprunte, évidemment. Et ces capitaux sont réinvestis au Québec. Je ne dis pas que les Caisses sont parfaites et qu'il n'y a pas de raison de s'indigner ou de moyen de les améliorer, mais à mon humble avis, c'est mieux qu'ING direct.
Bon alors moi qui pensait que le mouvement des indignés était un mouvement planétaire, mondial, voila qu'on ne parle plus que de nationalisme économique....
Que mon argent soit ré-investit aux iles moucmouc, en chine ou ici, je m'en fous tu comme dans l'an quarante....:):):):):):):)
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