Il ne reste absolument plus rien sur la Place de l'Université-du-Québec. L'anti-émeute s'est présentée à 6h ce matin pour démanteler le campement. Il ne reste pas même une pancarte ou une banderole rappelant la présence des indignéEs. Les tentes bigarrées cèdent la place au béton inerte et grisâtre.
Les six personnes sur place n'ont opposé aucune résistance.
La ville a invoqué un nouvel argument pour justifier l'opération: Montréal. Logique implacable: À Montréal ils ont des problèmes grave. Des sans abris prennent part au campement. À Québec il y a des sans abris aussi. Alors voyez-vous, à Québec il pourrait y avoir des problèmes aussi. Remarquez que l'argument n'est pas forcé d'être accompagné de preuves.
Une fois de plus, les terribles et hypothétiques risques à la sécurité des manifestantEs l'ont emporté sur l'expression de droits fondamentaux de base.
De là à dire par contre que le mouvement est supprimé... Ça reste à voir. Des activités, notamment une "manifestation surprise", sans revendication connue, est prévue jeudi 17:30.
Ça ne serait pas surprenant que la métropole s'inspire de Québec pour faire une opération similaire dans les prochains jours.
3 commentaires:
bon débarras, une bande de bs qui font du camping, cela ne correspond pas à l'image de cartier d'affaire que la ville veut donner au bon vieux ST Roch la robine....
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ps,moi si j'étais maire je vous donnerai la permission d'aller sur le terrain du dépotoir...
:):):):)):):):)
À tout le moins la police aurait dû réveiller les campeurs et leur allouer une heure ou deux pour démonter les tentes, ramasser leurs effets personnels et quitter. Était-ce beaucoup demandé de se conduire de manière civilisé avec des gens pacifiques? C'est à se demander si les policiers ne sont pas accros aux trips de pouvoir.
La réponse: oui.
L'émission Enquête à Radio-Canne ce soir sur la police de Québec risque d'être intéressant.
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