Alors qu'une menace d'éviction plane sur les occupistes du jardin de l'Université du Québec, la ville n'a trouvé rien de mieux aujourd'hui que de... confisquer leurs bûches de bois.
Une trentaine de policiers se sont chargés de la besogne vers 13h. Ils faisaient face à une soixantaine d'indignéEs qui s'attendaient plutôt à se faire évincer.
Une cinquantaine de personnes ont répondues aux appels à l'aide des occupistes. Ceux-ci craignent le démantèlement du camp depuis que Nabeaume a officiellement demandé aux occupistes de partir.
On remarque la volonté de la ville de jouer sur le prétexte du danger représenté par le feu pour faire chier les indignéEs. Assisterons-nous à une guerre d'usure, ou chaque camp vise à épuiser l'adversaire jusqu'à ce qu'il n'offre plus de résistance?
Après que plusieurs occupistes se soient adressées au public, une militante féministe à fait remarquer avec justesse la faible présence des femmes parmi ceux qui prennent toujours le crachoir. Il est vrai qu'on entend très peu de voix féminines chez les militantEs de Québec.
Un paltoquet au camp
La présence d'un employé calotté de CHOI a aussi été remarqué cet après-midi. Celui-ci se promenait dans le camp en lançant des remarques provocatrices aux gens tout en posant des questions avec arrogance. Il était visiblement prêt à recevoir quelques claques pour mieux illustrer son reportage. Il est parti non sans avoir récolté quelques témoignages audio. Les occupistes, qui sont très polis, lui ont signalé qu'il n'était pas le bienvenu.
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