Le 8 mars, journée internationale des femmes, a eu une meilleure prospérité au Québec que le 1er mai, journée internationale des travailleurs et des travailleuses. Pourtant, les deux journées émanent de la même mouvance: le mouvement socialiste international. C'est en effet Clara Zetkine, soeur d'arme de Rosa Luxembourg, qui fit adopter par l'organisation des femmes de l'Internationale socialiste une journée internationale. L'origine précise de l'évènement que l'on commémore reste toutefois contestée (ce récit, écrit par une anarchiste d'ici, en vaut bien un autre).
Le 8 mars, c'est l'occasion de mesurer le chemin parcouru. Le Conseil du statu de la femme en profite d'ailleurs pour publier un portrait des québécoises. On y apprend entre autre que malgré des progrès réels, l'égalité est loin d'être atteinte (voir cet article pour quelques détails). Le 8 mars, c'est aussi l'occasion de rappeler pourquoi nous sommes féministes parce que, hein, ça n'a pas l'air évident pour tout le monde...
Le 8 mars, ça peut aussi être l'occasion de lancer un film comme «Attention féministes!», mais ça c'est à Montréal. À Québec, on ira plutôt aux mardis de l'anarchie, à l'AgitéE, pour voir et revoir le documentaire «Toujours Rebelles», sur le rassemblement des jeunes féministes (à 20h au 251 Dorchester).
Mais le 8 mars, c'est surtout l'occasion de lutter! Et c'est pour ça qu'il y a, à chaque 8 mars, au moins une manif féministe. Cette année, ça se passe en basse-ville. Le rendez-vous est à 18h30 en face de la bibliothèque Gabrielle-Roy (oh, et la marche est mixte si vous vous posiez la question).
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