Le site fédéral de l'UCL vient de publier une analyse d'un camarade aux prises avec la «justice» dans la foulée du G20.
Suite du G20 : désordre et acharnement judiciaire
Le 27 juin dernier, plus d'un millier de personnes se faisaient arrêter dans des conditions absolument déroutantes, le tout se déroulant dans un désordre qui n'avait d'égal que la brutalité de l'opération policière. Deux mois plus tard, le 23 août, les quelques 300 personnes contre qui des accusations ont été retenues se sont présentées à Toronto pour une première comparution en cour, qu'on apelle un 'pro-forma', au cours duquel la couronne doit présenter les preuves accumulées contre les arrêté-es ou, le cas contraire, en reporter la date.
Aucun élément de preuve ne fût présenté, ce qui souleva l'indignation d'un grand nombre d'accusé-es, qui ont parfois dû se farcir plusieurs heures de routes et manquer plus d'une journée de travail pour simplement se faire dire de revenir le 14 octobre (d'autres camarades, moins nombreux, devront comparaître le 27 septembre). Leur désorganisation était la même que lorsque nous avons quitté Toronto la première fois : on tente de nous passer dans le tordeur le plus rapidement possible, soutenant un climat de confusion qui sera dénoncé par les arrêté-es, les avocat-es et même certain-es employé-es de la cour. Cette mascarade aura effectivement valu aux juges et à la couronne de crouler sous les critiques, sévères et sans concession, des personnes présentes.
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