Le Complexe G a été de nouveau occupé par les étudiant-e-s en colère cet après-midi. Ceux et celles-ci protestaient contre la mauvaise foi de la sinistre de l'éducation Line Beauchamp qui a exclu la CLASSE des négociations sur la hausse des frais de scolarité.
La manifestation spontanée, diffusée à une heure d'avis sur les réseaux sociaux, a réuni 300 personnes devant l'assemblée nationale. Après quelques mots, les étudiant-e-s se sont dirigés au Complexe G, siège du ministère de l'éducation, où se déroulent les négociations.
Le Complexe redécoré. C'est un peu moins gris.
Les étudiant-e-s sagement assis
Aussitôt entré, les étudiant-e-s se sont sagement assis en scandant des slogans. Un étudiant a fait remarquer avec justesse que les risques d'arrestations étaient faibles d'ici à ce qu'un avis d'éviction soit remis.
Après 10 minutes, un jeune homme avec un microphone, de sa propre initiative et parce qu'il désapprouvait le sit-in, a proposé aux protestataires de sortir. Dans la confusion, tout le monde a quitté les lieux direction l'assemblée nationale.
Die-in a l'ass nat
Tentant de décider la marche à suivre collectivement, un groupe pris unilatéralement l'initiative de se diriger vers la porte Saint-Louis. Bloquant les banlieusards, ceux-ci restèrent un gros cinq minutes pour ensuite se diriger vers le Vieux. Els ont "joué au chat et à la souris" avec la police, comme dirait Radio-canne.
Els ont "joué au chat et à la souris" avec la police
Des casseurs professionnels armés et vêtus de bleu marine suivaient la manifestation de près
Pour finalement revenir, en deux groupes séparés, à l'assemblée nationale. Des casseurs professionnels armés et vêtus de bleu marine suivaient la manifestation de près. Aucune arrestation n'est à déplorer. Est-ce le blâme d'amnistie internationale qui a calmé leur ardeur?
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