mardi 30 août 2011
Période de transition...
Les personnes attentives auront remarqué que Voix de faits est un petit peu moins bavard que d'habitude. Bien sur, c'était les vacances mais il y a plus. Nous sommes occupés à d'autres choses et dans une période de transition.
Du côté de l'UCL...
La préparation du prochain congrès de l'UCL, le deuxième de la courte vie de la fédération, nous occupe beaucoup. Le temps passé à rédiger, commenter, proposer est autant de temps qui ne peut pas être consacré à nos activités «normales» comme alimenter ce blogue.
Du côté des luttes...
La préparation de la rentrée des luttes est aussi très prenante. Les instances de la Coalition régionale de Québec Chaudière-Appalaches opposée à la tarification et à la privatisation des services publics ont été à pied d'oeuvre pour développer des projets et un plan d'action pour l'année 2011-2012. Nous sommes très impliqués individuellement et collectivement dans cette Coalition depuis le début et, encore cette année, c'est une priorité de notre collectif. D'ailleurs, le plan d'action adopté nous semble très prometteur. La priorité d'action de l'année est la lutte contre la hausse des frais de scolarité dans une perspective de gratuité scolaire et plusieurs projets, dont des États généraux des mouvements sociaux de la région et un journal à grand tirage, sont dans les cartons. Nous aurons surement l'occasion d'en reparler.
Vers un nouveau collectif
Finalement, la discussion se poursuit suite à la publication du texte «Propositions pour un front libertaire dans la région Québec». Une deuxième réunion publique a eu lieu dimanche dernier pour parler d'action politique libertaire. Parmi les besoins et les envies des participant-e-s, il y a notamment l’action, la formation et l’autoformation, la diffusion de la pensée anarchiste et l’appui aux luttes sociales.
Il a été décidé d'aller de l'avant avec la proposition de fonder un nouveau collectif anarchiste à Québec. L'ambition est de fonder un collectif libertaire régional, regroupant un plus grand nombre de militant-e-s impliqué-e-s dans les mouvements sociaux, s'inspirant de l'Éducation populaire autonome. Une assemblée générale de fondation aura donc lieu en septembre.
Dans notre esprit, si ce nouveau collectif adhère à l'UCL (et il y a un préjugé plutôt favorable à ce sujet), alors le Collectif anarchiste La Nuit n'aura plus de raison d'être dans cette nouvelle dynamique unitaire et nous fermerons boutique pour nous concentrer sur le nouveau projet.
Il y a donc réellement une transition en cours. Il y a continuité en ce qui concerne les luttes sociales et la réflexion politique mais le sort de nos autres axes de travail, comme notre branche médiatique (ce blogue et l'émission de radio), n'est pas clair. Est-ce que ça va continuer? Est-ce que ça va changer de nom, de ton, de mission? Est-ce qu'on va carrément essayer d'autre chose? Pour l'instant on ne le sait pas et la discussion se poursuit.
samedi 27 août 2011
[video] Le rire: une arme contre l´uranium
Le 23 aout, des militants anti-uranium sont venus pour une deuxieme fois camper face au parlement.
Christian Vanasse, conseiller municipal et humoriste des Zapartistes, s´est sentit inspiré et a déclamé deux puissants monologues sur le sujet.
La coalition dénonce la désuetude de la loi sur les mines, mais Christian en profite aussi pour rappeler le combat pour la liberté d´expression de la maison d´édition Écosociété, entre autre.
Merci au CMAQ!
Christian Vanasse, conseiller municipal et humoriste des Zapartistes, s´est sentit inspiré et a déclamé deux puissants monologues sur le sujet.
La coalition dénonce la désuetude de la loi sur les mines, mais Christian en profite aussi pour rappeler le combat pour la liberté d´expression de la maison d´édition Écosociété, entre autre.
Merci au CMAQ!
vendredi 26 août 2011
Bouillonnement souverainiste: toujours plus de vide
Il se passe de drole de choses ces temps-ci. Un tas de gens veulent notre bien. Ils veulent nous apporter de nouvelles options politiques lumineuses, toutes plus chouettes les unes que les autres.
- Il y a Aussant, le jeune loup, qui jongle avec l´idée de fonder un nouveau Parti vraiment mieux que les autres.
- Legaut, et son Parti toujours pas partit, qui sera vraiment bien.
- Nouveau Mouvement pour le Québec (NMQ), qui appelle a regrouper toutes les "forces vives" souverainistes pour relancer l´option tout en denigrant le PQ. Ca va dépoter ca Marcel.
- Quebec Solidaire, tentant de capter un peu l´attention, tend le doigt de temps a autre et mentionnant au passage qu´eux aussi ils sont séparatissses. QS, un Parti différent.
- Le PQ prets a des réformes dignent de Tom Pouce.
lundi 22 août 2011
Le Collège François-Xavier-Garneau mis en vente
Quatre cégeps et deux universités québécoises mis en vente par Québec Immobilier
Nous apprenions ce matin qu'une firme immobilière a mis en vente le Collège François-Xavier-Garneau, à Québec. L'institution d'enseignement n'est pas la seule dans la mire des jeunes requins aux dents longues, en effet, le cégeps de Sherbrooke, le cégep Lionel-Groulx, le cégep de Saint-Laurent, l’Université McGill et l’Université du Québec à Montréal (UQÀM) ont également été mis en vente.
Des représentants de l'obscure firme Québec Immobilier (QI) ont installés ce matin d’immenses affiches devant les établissements concernés, afin d’attirer les investisseurs. « Aujourd’hui, nous sommes fiers d’annoncer la mise en vente de plusieurs cégeps et universités de la province. Avec la hausse des frais de scolarité annoncée récemment par le gouvernement libéral, nous sommes confiants que l’éducation sera de plus en plus perçue par la population comme ce qu’elle est réellement, c’est-à-dire une marchandise économique comme une autre» a déclaré Paul Frigon, président de l’agence QI dans un communiqué publié sur internet.
Selon Québec Immobilier, «c’est l’augmentation des frais de scolarité, en faisant progresser comme jamais des principes comme la compétitivité et la performance dans le système d’éducation, qui permet des avancées comme celle d’aujourd’hui. Maintenant que l’éducation est considérée comme un investissement purement personnel, les portes sont ouvertes pour des privatisations dans l’ensemble du réseau d’éducation québécois». La firme tient à remercier le gouvernement libéral de Jean Charest pour son entière collaboration lors du processus de mise en vente de l’éducation québécoise, notamment avec sa décision d’augmenter les frais de scolarité a soutenu le président.
Le président de QI invite les étudiants et étudiantes du Québec à assimiler la conception ambiante de l’éducation. « Le temps des grandes contestations est terminé. Il est grand temps que les étudiants et leurs représentants abandonnent leurs illusions, acceptent de considérer leur formation comme un bien de consommation et leur cégep ou leur université comme une entreprise comme une autre » conclut Monsieur Frigon.
Une notice sur le site de l'agence indique laconiquement que Québec Immobilier est une jeune agence immobilière, principalement active dans le secteur des services publics. Le site ne dit pas s'il s'agit d'amis du parti.
Ironie du sort, cette triste nouvelle apparaît le jour même où l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) lance une campagne contre la hausse des frais. Personne ne pouvait prévoir que la marchandisation de l'éducation irait si rapidement et qu'au moment où le mouvement de contestation serait lancé, il serait déjà trop tard.
vendredi 19 août 2011
[Pause kit-kat] «L'esprit de combativité» (2)
Le documentaire «Chartrand, le malcommode» est maintenant en ligne sur le site de TéléQuébec. Ça vaut vraiment la peine de le voir (surtout l'entendre en fait).
On se rend compte en le regardant que Michel Chartrand n'a pas commencé syndicaliste, socialiste et révolutionnaire, il l'est devenu. Michel Chartrand s'est radicalisé, a progressivement haussé le ton. C'est carrément visible à l'oeil nu. Plus les années avançait, plus il devenait Chartrand. Michel Chartrand, c'est le contre-exemple parfait dans une société qui compte sur le passage des ans pour nous faire rentrer dans le rang.
Oh, et, même si ça fait plaisir à entendre, c'est une exagération de dire que Michel Chartand était anarcho-syndicaliste (*). S'il l'est, c'est dans le sens bien particulier de la réthorique marxisante propre au syndicalisme des années 1970; pas au sens où les libertaires l'entendent.
____________________
(*) Alors qu'il n'y a jamais eu de fort courant anarcho-syndicaliste au Québec, la plupart des textes marxisant des années 1970 et 1980 --tel les histoires du mouvement syndical produit par les centrales-- en parlent. En gros, tout ceux et toutes celles qui, tout en étant anticapitalistes, se méfient des militant-e-s et organisations politiques et veulent que les syndicats se mêlent de politique de façon autonome sont qualifié d'anarcho-syndicalistes,
[Pause kit-kat] «L'esprit de combativité»
Cette vidéo, intitulé «The fighting spirit», a été produite pour le congrès international des Métallurgistes unis d'Amérique (le syndicat des Métallos). Disons que ça décoiffe et que c'est un discours auquel les syndicats ne nous ont pas beaucoup habitués...
dimanche 14 août 2011
Front libertaire - Une discussion qui se poursuit...
Pour faire suite à la publication de «Propositions pour un front libertaire dans la région de Québec», le Collectif anarchiste La Nuit a organisé une première réunion publique dimanche passé. Cette première rencontre nous a permis de constater que les grandes lignes de notre analyse de la conjoncture était partagées (avec évidemment des nuances). D'autres rencontres auront lieu pour aborder de front les perspectives d'actions concrètes.
Points saillants de la discussion
Au plan politique, La Nuit postulait que la situation est instable dans la région et qu'on ne peut discerner de bloc politique dominant. Cette analyse est globalement partagée mais il n’y a pas de consensus sur «la montée de la droite» (est-ce qu’elle s’essouffle, comme nous le pensons, ou pas? et d'abord, de quelle droite on parle?).
En ce qui concerne les mouvements sociaux, tout le monde constate une radicalisation de certains mouvements (le mouvement syndical, par exemple, n'est pas concerné...). Toutefois, il faut reconnaître qu'on part de vraiment loin dans la région de Québec et que la création d'un rapport de force est loin d'être gagnée. Développer une culture de mobilisation n’est pas de la tarte mais ça peut se faire.
Le mouvement libertaire de Québec semble effectivement traverser une mauvaise passe en ce moment. La grande question est de savoir si c'est conjoncturel, peut-être à cause d'un changement de génération, ou plus profond.
Dans le contexte actuel, les anarchistes ont plusieurs rôles à jouer, entre autres favoriser l’auto-organisation et la démocratie directe, questionner l’autorité, incarner les valeurs libertaire, diffuser l’anarchisme, mener des campagnes subversives.
Cette discussion est loin d'être terminée et d'autres rencontres sont déjà prévues pour aborder la formation d'un nouveau collectif libertaire dans la région et les perspectives d'actions concrètes. Il n'est pas trop tard pour nous faire part de votre intérêt et participer au processus.
Points saillants de la discussion
Au plan politique, La Nuit postulait que la situation est instable dans la région et qu'on ne peut discerner de bloc politique dominant. Cette analyse est globalement partagée mais il n’y a pas de consensus sur «la montée de la droite» (est-ce qu’elle s’essouffle, comme nous le pensons, ou pas? et d'abord, de quelle droite on parle?).
En ce qui concerne les mouvements sociaux, tout le monde constate une radicalisation de certains mouvements (le mouvement syndical, par exemple, n'est pas concerné...). Toutefois, il faut reconnaître qu'on part de vraiment loin dans la région de Québec et que la création d'un rapport de force est loin d'être gagnée. Développer une culture de mobilisation n’est pas de la tarte mais ça peut se faire.
Le mouvement libertaire de Québec semble effectivement traverser une mauvaise passe en ce moment. La grande question est de savoir si c'est conjoncturel, peut-être à cause d'un changement de génération, ou plus profond.
Dans le contexte actuel, les anarchistes ont plusieurs rôles à jouer, entre autres favoriser l’auto-organisation et la démocratie directe, questionner l’autorité, incarner les valeurs libertaire, diffuser l’anarchisme, mener des campagnes subversives.
* * *
Cette discussion est loin d'être terminée et d'autres rencontres sont déjà prévues pour aborder la formation d'un nouveau collectif libertaire dans la région et les perspectives d'actions concrètes. Il n'est pas trop tard pour nous faire part de votre intérêt et participer au processus.
mardi 9 août 2011
Vendeur
Un vidéo "non-officiel" de la pièce Vendeur des Goules.
On la dédie à tous nos amis politiciens, prêtres, relationnistes, journaleux, exploiteurs et capitalistes en tout genre.
On la dédie à tous nos amis politiciens, prêtres, relationnistes, journaleux, exploiteurs et capitalistes en tout genre.
dimanche 7 août 2011
Parti Indépendantiste: repaire de l'extrême-droite
Le Parti Indépendantiste fait beaucoup jaser ces derniers jours. Son chef, Éric Tremblay, souhaite aujourd'hui laisser sa place au député démissionaire Jean-Martin Aussant.
Aussi, le député de Verchères, Stéphane Bergeron, a émit récemment l'opinion suivante: "imaginez l'espoir extraordinaire que susciterait l'apparition, sur la scène politique québécoise, d'une coalition progressiste et souverainiste..." en parlant d'une alliance de tous les partis souverainistes, dont le Parti indépendantiste.
Ceux-ci sont séduits par l'approche de l'indépendance clé en main, sans référendum. Notez qu'on a relégué aux oubliettes depuis longtemps la raison de la faire, cette indépendance, pour se concentrer sur l'objectif fantasmé que "ça va toutte régler les problêmes".
Pourtant le parti ne fait même pas l'effort de se cacher. Il est peuplé d'authentiques réactionnaires racistes.
Aussi, le député de Verchères, Stéphane Bergeron, a émit récemment l'opinion suivante: "imaginez l'espoir extraordinaire que susciterait l'apparition, sur la scène politique québécoise, d'une coalition progressiste et souverainiste..." en parlant d'une alliance de tous les partis souverainistes, dont le Parti indépendantiste.
Ceux-ci sont séduits par l'approche de l'indépendance clé en main, sans référendum. Notez qu'on a relégué aux oubliettes depuis longtemps la raison de la faire, cette indépendance, pour se concentrer sur l'objectif fantasmé que "ça va toutte régler les problêmes".
Pourtant le parti ne fait même pas l'effort de se cacher. Il est peuplé d'authentiques réactionnaires racistes.
jeudi 4 août 2011
Le patron de White Birch Paper est une caricature de bourgeois
Qui a dit que les charmes de la bourgeoisie devaient être discrets? On apprend aujourd'hui que le propriétaire étasunien des usines Papiers White Birch est une vraie caricature d'exploiteur capitaliste.
Son nom est Peter M. Brant. Il fut condamné à 84 jours de prison en 1990 pour des "failles dans sa comptabilité fiscale". Entre un voyage en yacht et une tournée à Las Vegas en jet privé, il peut se rouler dans une fortune personnelle estimée à 2,4 milliards $US. La femme de Peter Brant est Stephanie Seymour, ex-mannequin internationale et 22e sur la liste des "25 Hottest Wives of Business".
Pendant ce temps, le destin des 1000 travailleurs québécois est en jeu. Papiers White Birch négocie avec une autre compagnie étasunienne, Black Diamond, et le gouvernement québécois, pour sauver sa mise. Pour conclure l'achat, Black Diamond voulait carrément supprimer le régime de retraite dont le déficit atteint 150 millions $. La compagnie négocie maintenant des "allégements". Gagez que ça ne se fera pas au bénéfice des travailleurs.
Selon une analyste, ce sont les frais de gestion qui empêchent trois usines canadiennes, propriété de M. Brant, d'atteindre le seuil de rentabilité. Ils représentent 5,8 millions $US versés directement au trésor du propriétaire. "Ce sont des frais exorbitants qui relèvent certainement d'une gestion laxiste et déficiente" dixit une source anonyme. Visiblement, M. Brant s'empiffre de billets verts sans se soucier le moins du monde du sort de ses employés.
Une autre entreprise, propriété de M. Brant, se fait poursuivre aux États-Unis pour une question de frais de gestion frauduleux.
Les ouvriers sont bien mal pris. Les puissances capitalistes s'arrangent entre eux pour se partager le gateau de Papiers White Birch. Les principales personnes que ça concerne, les travailleurs, n'ont pas un seul mot à dire. Ils se croisent les doigts depuis des mois dans l'attente que la conclusion finale ne fera pas trop mal. Plusieurs d'entres eux doivent avoir développé une furieuse envie de cuisiner la saucisse de bourgeois gras.
Son nom est Peter M. Brant. Il fut condamné à 84 jours de prison en 1990 pour des "failles dans sa comptabilité fiscale". Entre un voyage en yacht et une tournée à Las Vegas en jet privé, il peut se rouler dans une fortune personnelle estimée à 2,4 milliards $US. La femme de Peter Brant est Stephanie Seymour, ex-mannequin internationale et 22e sur la liste des "25 Hottest Wives of Business".
Pendant ce temps, le destin des 1000 travailleurs québécois est en jeu. Papiers White Birch négocie avec une autre compagnie étasunienne, Black Diamond, et le gouvernement québécois, pour sauver sa mise. Pour conclure l'achat, Black Diamond voulait carrément supprimer le régime de retraite dont le déficit atteint 150 millions $. La compagnie négocie maintenant des "allégements". Gagez que ça ne se fera pas au bénéfice des travailleurs.
Selon une analyste, ce sont les frais de gestion qui empêchent trois usines canadiennes, propriété de M. Brant, d'atteindre le seuil de rentabilité. Ils représentent 5,8 millions $US versés directement au trésor du propriétaire. "Ce sont des frais exorbitants qui relèvent certainement d'une gestion laxiste et déficiente" dixit une source anonyme. Visiblement, M. Brant s'empiffre de billets verts sans se soucier le moins du monde du sort de ses employés.
Une autre entreprise, propriété de M. Brant, se fait poursuivre aux États-Unis pour une question de frais de gestion frauduleux.
Les ouvriers sont bien mal pris. Les puissances capitalistes s'arrangent entre eux pour se partager le gateau de Papiers White Birch. Les principales personnes que ça concerne, les travailleurs, n'ont pas un seul mot à dire. Ils se croisent les doigts depuis des mois dans l'attente que la conclusion finale ne fera pas trop mal. Plusieurs d'entres eux doivent avoir développé une furieuse envie de cuisiner la saucisse de bourgeois gras.
Les travailleurs n'ont rien à attendre d'un quelconque patron. C'est l'autogestion qu'il nous faut.
mardi 2 août 2011
Une réunion sur la conjoncture et les perspectives libertaires à Québec
Un mois après la parution de «Propositions pour un front libertaire dans la région de Québec», le Collectif anarchiste La Nuit organise une première réunion publique sur l'analyse de la conjoncture et les perspectives régionales.
L’objectif de cette rencontre est de lancer la discussion pour voir quels sont les points d’accord et de désaccord entre les participant-e-s.
Si besoin est, et nous anticipons que ce sera le cas, cette première rencontre de discussion sera suivie de quelques autres avant qu'un nouveau collectif libertaire régional ne voit le jour.
L'invitation faite aux libertaires impliqué-e-s dans les luttes sociales tient toujours : si notre pratique et notre perspective vous rejoint, même si vous n'êtes pas d'accord à 100%, débattez-en avec nous. Ça commence le 7 août et ça risque de se poursuivre quelques temps...
Si ça vous intéresse, parlez-en à un ou une membre du Collectif La Nuit ou écrivez-nous (contact).
L’objectif de cette rencontre est de lancer la discussion pour voir quels sont les points d’accord et de désaccord entre les participant-e-s.
Si besoin est, et nous anticipons que ce sera le cas, cette première rencontre de discussion sera suivie de quelques autres avant qu'un nouveau collectif libertaire régional ne voit le jour.
L'invitation faite aux libertaires impliqué-e-s dans les luttes sociales tient toujours : si notre pratique et notre perspective vous rejoint, même si vous n'êtes pas d'accord à 100%, débattez-en avec nous. Ça commence le 7 août et ça risque de se poursuivre quelques temps...
Si ça vous intéresse, parlez-en à un ou une membre du Collectif La Nuit ou écrivez-nous (contact).
lundi 1 août 2011
Un camp de concentration à Beauport
Connaissez-vous Beauport? Lieu bucolique et enjôleur, sis auprès des majestueuses Chutes Montmorency. C'est l'exemple modèle d'une banlieue dortoir nord-américaine ou chacun doit faire cinq kilomètres en pick-up pour acheter sa pinte de lait à l'épicerie.
Tapis au fond des bungalows verdoyants, des piscines hors-terre et des hummers scintillants se trouve... un camp de concentration. That's right! Un vrai de vrai.
Il s'agit du premier camp de concentration permanent au Québec. Construit en 1914, il a servit de prison pour des gens de l'Europe pendant la Grande Guerre. Le camp se trouve dans le sous-sol du Manège militaire de Beauport, rue du Manège.
Il a servi à emprisonner environ 12 personnes à la fois entre 1914 et 1916. Les prisonniers étaient d’origine ukrainienne, austro-hongroise, suisse, russe, turque et allemande.
La Ukrainian Canadian Civil Liberties Association possède sur son site plusieurs intéressants documents dont une carte des camps canadiens de la Première Guerre. On voit qu'il y eut trois camps au Québec: À Beauport, Valcartier et en Abitibi, le camp de Spirit Lake.
1,200 immigrants ukrainiens, la plupart de pauvres hommes célibataires sans-emplois, sont passés au camp de Spirit Lake. Deux d'entre eux ont été descendus en tentant de s'échapper. 20 autres sont morts de tuberculose ou de pneumonie, des maladies très courantes chez les détenus. La plupart ne présentaient aucune menace à la sécurité nationale. Leur "crime" se résumait à être originaire d'un pays allié avec l'Allemagne.
Source: Les lieux secrets de Québec
Tapis au fond des bungalows verdoyants, des piscines hors-terre et des hummers scintillants se trouve... un camp de concentration. That's right! Un vrai de vrai.
Il s'agit du premier camp de concentration permanent au Québec. Construit en 1914, il a servit de prison pour des gens de l'Europe pendant la Grande Guerre. Le camp se trouve dans le sous-sol du Manège militaire de Beauport, rue du Manège.
Il a servi à emprisonner environ 12 personnes à la fois entre 1914 et 1916. Les prisonniers étaient d’origine ukrainienne, austro-hongroise, suisse, russe, turque et allemande.
La Ukrainian Canadian Civil Liberties Association possède sur son site plusieurs intéressants documents dont une carte des camps canadiens de la Première Guerre. On voit qu'il y eut trois camps au Québec: À Beauport, Valcartier et en Abitibi, le camp de Spirit Lake.
1,200 immigrants ukrainiens, la plupart de pauvres hommes célibataires sans-emplois, sont passés au camp de Spirit Lake. Deux d'entre eux ont été descendus en tentant de s'échapper. 20 autres sont morts de tuberculose ou de pneumonie, des maladies très courantes chez les détenus. La plupart ne présentaient aucune menace à la sécurité nationale. Leur "crime" se résumait à être originaire d'un pays allié avec l'Allemagne.
Source: Les lieux secrets de Québec
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