Son nom est Peter M. Brant. Il fut condamné à 84 jours de prison en 1990 pour des "failles dans sa comptabilité fiscale". Entre un voyage en yacht et une tournée à Las Vegas en jet privé, il peut se rouler dans une fortune personnelle estimée à 2,4 milliards $US. La femme de Peter Brant est Stephanie Seymour, ex-mannequin internationale et 22e sur la liste des "25 Hottest Wives of Business".
Pendant ce temps, le destin des 1000 travailleurs québécois est en jeu. Papiers White Birch négocie avec une autre compagnie étasunienne, Black Diamond, et le gouvernement québécois, pour sauver sa mise. Pour conclure l'achat, Black Diamond voulait carrément supprimer le régime de retraite dont le déficit atteint 150 millions $. La compagnie négocie maintenant des "allégements". Gagez que ça ne se fera pas au bénéfice des travailleurs.
Selon une analyste, ce sont les frais de gestion qui empêchent trois usines canadiennes, propriété de M. Brant, d'atteindre le seuil de rentabilité. Ils représentent 5,8 millions $US versés directement au trésor du propriétaire. "Ce sont des frais exorbitants qui relèvent certainement d'une gestion laxiste et déficiente" dixit une source anonyme. Visiblement, M. Brant s'empiffre de billets verts sans se soucier le moins du monde du sort de ses employés.
Une autre entreprise, propriété de M. Brant, se fait poursuivre aux États-Unis pour une question de frais de gestion frauduleux.
Les travailleurs n'ont rien à attendre d'un quelconque patron. C'est l'autogestion qu'il nous faut.
10 commentaires:
Le pire là-dedans, c'est que quand une seule entreprise autogérée vit des problèmes, c'est toute l'institution de l'autogestion qui est remise en question.
Bravo pour ce texte.
Excellent texte. Ce qui est encore plus choquant, c'est le gouvernement se fait le complice de tout ça.
Stephanie Seymour, quelle sale pute! Une vraie!
L'autogestion est le mot passe-partout qui fait oublier que ce genre de lieu de travail, une usine, ne devrait même pas exister. Vous voulez vraiment autogérer ce truc gigantesque et fumant qu'on voit sur la photo?
Autre chose : je ne crois pas que les ouvriers aient envie de bouffer du bourgeois. Il n'ont pour la plupart même pas conscience que l'usine appartient à quelqu'un. Ils travaillent pour la même raison qu'ils sont allés à l'école : parce que c'est "normal".
Tout le reste du texte est bin correct. Merci.
La disparition de cette horreur, cette usine puante et polluante au coeur de la ville serait une bénédiction pour Québec. C'est l'emplacement parfait pour le nouvel amphithéâtre mais nos dirigeants sans vision n'y ont pas pensé. Une ville touristique qui pue, un non sens. Comment en est on venu à tenir à conserver cette verrue? Expropriez l'horreur!
Y'a pas que la papetière qui pue dans ce coin là, y'a aussi l'incinérateur municipal juste derrière (qui a d'ailleurs un contrat avec la papetière pour récupérer la vapeur...).
... et il ne s'agit pas que de simples odeurs. On parle ici d'émanations toxiques dangereuses.
Mais reprenez donc encore une bonne pelletée de somnifères.
Le tourisme aussi ça pue. Et un amphithéatre bourré de supporteur de sport ça pue encore plus.
Vous irez sentir à Trois-Rivière avant de dire que ca pue ici !!!!!!
Fermer cette usine après tout elle n'injecte pas de liquidité dans la communauté + de 5 milions en salaire des centaines d'emplois chez les fournisseurs de Québec.
Quand nous paierons plus d'impôts et de taxes en regardant une bonne partie de hockey tous le monde sera heureux
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