lundi 7 février 2011

Ce n’est pas l’Islam radical qui préoccupe les Etats-Unis, mais l’indépendance.

L'indispensable Noam Chomsky analyse les dessous de la politique américaine dans la crise révolutionnaire que traverse actuellement le monde arabe.

Ce n’est pas l’Islam radical qui préoccupe les Etats-Unis, mais l’indépendance.

par Noam CHOMSKY

La nature des régimes qu’ils soutiennent dans le monde arabe importe moins que leur contrôle. Les sujets sont ignorés jusqu’à ce qu’ils brisent leurs chaînes.

« Le monde arabe est en feu » annonçait al-Jazeera la semaine dernière, alors que partout dans la région, les alliés occidentaux « perdent rapidement leur influence ». L’onde de choc fut déclenché par le soulèvement en Tunisie qui renversa le dictateur soutenu par l’Occident, avec des réverbérations surtout en Egypte, où les manifestants ont submergé la police brutale du dictateur.

Certains observateurs ont comparé l’événement aux renversements des régimes du camp soviétique en 1989, mais les différences sont importantes. La plus importante est qu’il n’y a aucun Mikhail Gorbachev parmi les grandes puissances qui soutiennent les dictateurs arabes. Washington et ses alliés s’en tiennent au principe bien établi que la démocratie est acceptable à condition qu’elle soit conforme aux objectifs stratégiques et économiques : excellente en territoire ennemi (jusqu’à un certain point) mais à éviter dans nos chasses gardées sauf si elle est correctement contrôlée.


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7 commentaires:

David Gendron a dit…

Et l'indépendance du Québec, alors?

Nicolas a dit…

On s'en sacre? L'Oncle Sam, en tout cas, s'en sacre. Entre autre parce qu'il sait bien que PQ et PLQ c'est blanc bonnet et bonnet blanc. Aucune menace pour l'Oncle Sam dans l'indépendance du Québec.

Anonyme a dit…

Nicolas: Je pense que la dislocation de tout état-nation menace l'hégémonie états-unienne... Raison pour laquelle les anars devraient favoriser l'éclatement autant du Canada que du Québec...

Francois a dit…

N'importe quoi! Le Québec et le Canada ne seraient que des proies encore plus facile!

J'aimerais savoir en quoi "la dislocation de tout état-nation menace l'hégémonie états-unienne". En quoi. Est-ce que la séparation du sud-soudan a affecté la toute puissante des États-Unis? Franchement!

David Gendron a dit…

Donc, la séparation, c'est bon pour les autres mais pour le Québec

De vrais libertariens, ma foi!

David Gendron a dit…

Donc, la séparation, c'est bon pour les autres mais pas pour le Québec!

De vrais libertariens, ma foi!

David Gendron a dit…

Et je n'ai pas nécessairement fait le lien avec les Ricains. Ce qui est dangereux pour les Ricains, c'est que des protectorat américains deviennent indépendants, bien sûr.

De plus, nous savons très bien que le Québec n'aurait pas envoyé son armée en Afghanistan...