L'image pique sûrement votre curiosité. Signe banal de notre quotidien, les sigles des toilettes pour hommes et pour femmes sont pourtant un sujet d'analyse féministe. Sans dire, comme dans l'article de Marissa (une blogueuse anglo-canadienne) qu'il est un casse-tête pour les personnes transsexuelles.
Il est rare que Voix de faits vous invitent à lire un article sur Rue89. Mais là, croyez-moi, ça en vaut vraiment la peine. Cliquez ici. Vous serez transporter dans un univers imagé, accompagné d'une analyse fort intéressante sur la dualité des sexes/genres. N'oubliez pas, par contre, de cliquez sur les chapitres qui suivent (à la fin de l'article, avant la section des commentaires il est indiqué Lire la suite: l'homme-triangle vs la femme-triangle).
Vous pouvez aussi voir l'article original en anglais sur le blog de Marissa :
http://hystericalmarissa.blogspot.com/
Ou sur Sociological Images (aussi en anglais):
http://thesocietypages.org/socimages/2010/09/02/guest-post-go-where-sex-gender-and-toilets/
P.S. Moi, à ma job il y a une toilette mixte -je vous jure! - mais combien de personnes peuvent se vanter de cette réalité?
P.P.S J'sais pas pour vous, mais il me semble que l'article est révélateur d'un fait bien banal qui me hante depuis déjà quelques années: bordel que c'est compliqué aller dans une toilette dans un endroit public maintenant!
8 commentaires:
Moi les toilettes à ma job sont neutre. Comme chez-nous. Y'a pas de signe dessus. Anyway, y'en a juste une! Mais j'avoue qu'à partir du moment où il y en a plus qu'une et qu'il y a un pictogramme dessus, ça devient bizarre...
Mes toilettes mixtes préférées sont celles de l'Espace Libre, à Montréal. C'est cool de pouvoir poursuivre une conversation avec des amies à travers les murs des cabines.
Je vois vraiment pas le problème.
S'il n'y a qu'une toilette, c'est mixte.
S'il y en a plusieurs, c'est probablement préférable de séparer par genre pour des raisons pratiques comme les urinoirs.
Et tant qu'à y être, pourquoi pas de douches mixtes?
Quant aux pictogrammes, faut bien que des féministes mal dans leur peau cherchent des poux là où il n'y en a pas.
Les toilettes sexistes sont un reliquat du passé patriarcal, mais aujourd'hui, les fémi-favoritistes sont en faveur de leur maintien, c'est pour ça que ça existe encore!
Et évidemment, ce reliquat patriarcal se poursuit dans les régimes intégristes religieux partout dans le monde...
À ce que je comprends, Anonyme, vous n'avez pas lu l'article... ou???
Le problème que relève Marissa est de plusieurs ordres. Le premier - et plus facile à comprendre - concerne les transsexuelLEs, transgenres, et travestiEs. Où vont-ils et où vont-elles? De part et d'autres, elles se font regarder bizarre, n'étant jamais totalement à leur place.
D'autre part, le problème de fond que soulève Marissa par cette analyse sociologique est que le genre est assigné socialement par des attributs qui sont en définitive catégorisé politiquement... donc qui produisent de l'exclusion (vous êtres autrement et ce n'est pas bien) et des rapports de pouvoir (par exemple des cas de domination).
Ce que j'aime bien de son analyse est l'aspect rigolo et ludique en même temps hautement dénonciatrice.
J'ai lu ce que Marissa a écrit, et je suis entièrement d'accord.
"Parmi les piliers de la domination masculine, il y a l'idée selon laquelle l'homme peut représenter l'humanité toute entière, le genre humain, alors que la femme ne peut représenter que les autres femmes.
Par exemple, en politique, les « enjeux féminins » sont séparés des enjeux de tout le monde."
C'est vrai, mais au Québec, les fémi-favoritistes se complaisent de cette catégorisation.
C'est quoi cette idée de fou de changer les toilettes pour accommoder un travesti qui passerait là par hasard.
Puis, c'est beaucoup mieux de diviser les toilettes par genre. Ça fait plus de toilettes disponibles. Sinon, par économie, on ne doublerait pas le nombre de toilettes. Fake le monde devrait faire la... queue.
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