La semaine dernière, notre chroniqueur en résidence à la droite populiste nous a fait la critique de «Europe ascenseur pour les facho», un documentaire sur l'extrême-droite en Europe. Le voici. C'est extrême, sensationaliste et franchement inquiétant. Bref, à soir, on fait peur au monde! [en espérant seulement que «le monde» ne se cache pas à la cave, complètement terrorisé, et qu'il s'organise pour faire face à la musique].
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N.B.: Certaines parties du vidéo ont de la difficulté à démarrer (l'image est gelée pendant un temps au début).
Stéphane avait également mentionné au passage un autre documentaire, À l'extrême-droite du père, réalisé par des journalistes infiltrés dans l'extrème-droite catholique ultra-nationaliste.
11 commentaires:
d'ailleurs connaissez vous la milice patriotique québécoise
un groupe paramilitaire pour défendre le peuple du québec... ca aussi ca fait peur
http://www.milice.qc.ca/
Il faut pas les laisser s'imposer dans le paysage. Il faut lutter.
méchant bon documentaire les infiltrés!! Moi, comme je le disais à François tantôt, ça me décourage un peu beaucoup de voir l'anarchisme triompher. C'est pas ces débiles là qu'on réussirait à convaincre de l'importante de la liberté et de la démocratie directe. Pire, on sera un jour obligé de prendre les armes contre tous ces fanatiques religieux. La "liberté" aura du sang sur les mains.
Alex
Alex:
La "liberté" aura du sang sur les mains.
Alors ça ne sera plus la liberté... Juste à imaginer le nombre de personne qu'il faudra "saigner". Parce que Dieu sait que des fanatiques il y en a dans toutes les religions...
la violence...sous aucun prétexte! Une révolution intellectuelle oui, une révolution sanguinaire : non!
Je parlerai pas pour les autres mais ce que je comprends c'est qu'on a affaire à des groupuscules réactionnaires ultraviolent. On peut désirer une changement social le moins violent possible mais la réalité concrète c'est qu'on risque fort de se retrouver avec des gens qui poussent fort de l'autre sens. Regardez le cas de l'Iran, en 1978-79 tout était possible, y compris une révolution socialiste libertaire. Mais les intégristes ont bien joué du coude et ont ou imposer un régime théocratique fasciste. Moi je suis désolé mais dans ces cas là la légitime défense s'impose. Et oui, si dans une période pré-révolutionnaire des intégristes essaient d'en profiter pour prendre le pouvoir, alors le sang va couler. Et j'espère bien que c'est notre bord, au sens large, qui va gagner parce que, sinon, c'est nous qu'ils vont buter.
@ Nicolas : Le problème c'est que la plupart des gens ne comprennent pas le concept de légitime défense. Les imbéciles heureux et les dogmatiques de la non violence et de la révolution calinours obscurcissent le débat. Ils et elles ne veulent pas raisonner sur cette problématique. Les autoritaires n'aident en rien, mais ça ne devrait pas empêcher les gens de réfléchir et de ne pas tout mêler.
Faut avouer que ce n'est pas demain la veille qu'on va voir un mouvement révolutionnaire émerger, mais certaines conceptions nuisent justement à son émergence.
Si on est d'accord qu'une révolution est synonyme de réappropriation des lieux et espaces publics ainsi que des moyens de production, il faut s'attendre à ce que l'État réplique (par l'entremise de la police lors d'une révolte ou d'une émeute et de l'armée pour ce qui est de la révolution).
Soit on abandonne l'idée de la révolution au nom de la non-violence (comme Camus), soit on se laisse massacrer au moment de la dite révolution (ce qui revient à un suicide collectif et une forme d'abandon), soit au se DÉFEND quand l'État répliquera et ne faites pas les fanfaronNEs, il répliquera.
Si on pouvait aborder la problématique sous cet angle, peut-être que quelques lanternes s'allumeraient...
Je trouve séduisante la conception de la révolution par Howard Zinn: Elle se fera progressivement. Chacun reprenant le contrôle de son lieu de travail progressivement. Chacun refusant d'avoir un patron.
C'est effectivement une conception séduisante. Elle se vérifie effectivement historiquement. Sauf que la contre-partie c'est que les patrons ne se sont jamais laissé faire. Il y a toujours une réaction violente devant la montée du pouvoir ouvrier. Qu'est-ce qui a précédé le fascisme en Italie, le nazisme en Allemagne, Franco en Espagne, Pinochet au Chili, les colonels en Grèce, etc.? Exactement ce que tu décris François, une montée en puissance de la classe ouvrière dans les quartiers et les entreprises.
Vous seriez de toute façon les premiers à "abandonner", alors ça ne sert à rien de faire du bruit pour rien. Il faut des pacifistes, des "imbéciles heureux" comme vous dites, parce que du sang, il en coule déjà bien assez.On voit bien que ce n'est ni le vôtre, ni celui des gens que vous aimez qui coule ou qui a coulé. Votre manque de pacifisme vous rapproche bien plus du fascisme que vous ne pouvez l'imaginer.
Évidemment qu'on sera obligés de se défendre! Je n'ai jamais dit le contraire. Je ne suis pas un pacifiste. Sauf que le danger qui nous guette c'est une militarisation de la révolution et l'autoritarisme qui va avec. L'espagne de 1936 s'était loin d'être parfait. Je dis juste que c'est un problème insoluble et que ça me décourage. Ça me porte de plus en plus au nihilisme. Faut pas se mettre des oeillères messieurs les révolutionnaires. Y a tellement de caves autour de nous que la lutte des classes est devenu quelque chose d'assez flou. Pour l'instant je me sens plutôt en lutte contre les caves qui m'entourent et qui ne choisiront pas tous le bon bord. Au contraire on peut s'attendre à ce que les groupes d'extrème droite soient plus nombreux que ceux d'extrème gauche.
Alex
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