mardi 15 juin 2010
Logement: la crise qu’on ne veut plus voir
À deux semaines du 1er juillet, le Rapport sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) vient nous rappeler l’existence d’une crise que l’on ne veut plus voir : la crise du logement.
Québec championne pan-canadienne
La région de Québec a le plus bas taux d’inoccupation au Canada : 0,4%. Rappelons que pour être dit équilibré, le marché locatif doit être de 3%. À Québec c’est serré pour tout les types de logements, en particulier pour les studios et les grands logements (donc aux extrémités du spectre). En chiffres absolu, il y avait un grand total de 300 logements de libre dans les immeubles privés de plus de 3 logements du marché privé en avril dernier.
Il faut remonter à 2002, lors de l’explosion de la crise du logement, pour trouver un marché aussi serré. Disons que ça n’augure rien de bon pour les semaines à venir.
Des loyers qui coûtent trop cher
Un marché de l’habitation aussi serré a un impact sur le prix des loyers. Dans notre ville, le loyer moyen de 2 chambres à coucher est passé de 518$ en 2000, à 684$ en 2010, pour une hausse de 32% (3,3% l’an dernier, soit plus que partout ailleurs au Québec).
Pour mettre les choses en perspective, ça veut dire que pour pouvoir se payer ce loyer moyen là et respecter la norme gouvernementale d’abordabilité de 30%, il faudrait avoir un revenu mensuel d’au moins 2280$ . À titre comparatif, rappelons qu’à 40h / semaine au salaire minimum, une personne fait un revenu mensuel brut d’à peu près 1646$ tandis que le revenu mensuel d’un couple à l’aide sociale sans contraintes à l’emploi est de 878$.
Dans ce contexte, il est tout à fait justifié de continuer de revendiquer la construction du plus de logements sociaux possible. C’est la seule solution pour réussir à loger tout le monde à un prix abordable. C’est pourquoi les groupes populaires comme le FRAPRU revendiquent de doubler le nombre de logements sociaux dans une perspective de socialisation complète du parc de logement locatif. Plus que jamais en habitation, le marché privé, ça marche pas.
(Photo: Manifestation pré-budgétaire du FRAPRU à Québec le 23 février dernier)
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18 commentaires:
Non, non, non, non, non, vous ne comprenez rien, il faut que l'État économise du cash pour les Olympiques, le tramway, les Nordindes, le TGC, les faux lacs et les mesures d'insécurité lors de G8-G20!
TGV
Faudrait aussi faire le "ménage" au niveau des bénéficiaire des logements sociaux actuels. Il y a pas mal de gens qui bénéficient d'un logement social et qui auraient les moyens de se loger sans cette aide et qui parasitent le système.
tk les parkings des HLMs sont pleins et on n'y trouve pas beaucoup de bagnoles.
Les parkings sont plein parce que l'OMH loue les places! ;-)
Par ailleurs, il y a une partie du «problème» des gens qui ont un peu plus sous dans les logements sociaux qui vient des politiques gouvernementales. Dans les HLM c'est 100% pauvres et 100% subventionné. Mais dans les coopératives et dans les logements gérés par la SOMAC il y a la mixité sociale. C'est-à dire que seul de 20% à 50% des logements sont subventionnés, les autres sont loués à un prix qui se rapproche du prix du marché (95% les premières années). Ça, ça vient du fait que le gouvernement a été sensible aux arguments de la droite qui attaque les HLM en disant que c'est des ghettos de pauvres.
Perso, je n'ai pas de problème à ce que des gens de classe moyenne (pas des riches, on s'entend, du monde ordinaire) habitent dans des coops. De toute façon, pour eux aussi les logements privés au centre-ville sont chers et les condos sont pas achetable. Alors si la coop est la meilleure alternative, pourquoi pas? Anyway, qui d'autres qu'eux autres peuvent se louer la moitié pas subventionnée des logements coops qui se construisent actuellement et qui vont être loués à 95% du prix du marché?
Quant à moi, les coopératives d'habitation sont un vrai fling-flang et ça se passe entre p'tits amis.
Et sur quoi tu te base pour émettre cette opinion?
Nicolas, vous soulevez un bon point. Quoi de mieux pour ostraciser les crisses de pauvres (sic) que de les ghettoïser!
"Quant à moi, les coopératives d'habitation sont un vrai fling-flang et ça se passe entre p'tits amis."
C'est ce qui se passe dans les faits, la rareté fait en sorte qu'il y a du favoritisme, du népotisme et du patronage dans l'attribution des unités, malheureusement.
Néanmoins, cela ne signifie certainement pas que les coopératives constituent un mauvais modèle.
Devenez propriétaire ....Avez-vous essayé de travailer ? Plutôt que d'attendre l'aumône de la société...
Mais quel con, il s'agit d'un blog anar, idiot!
Mais le con t'enmerde...Anarchiste ?? Anarchiste mon cul...Des théoriciens subventionnés à même les fonds publiques, des mains tendus. Chanceux quand même de vivre dans un pays qui ne connaît pas la guerre et qui permet aux plus paresseux des ses parasites de vivres. Je vous en souhaite une "vrais anarchie", comme je l'ai vécu en zone de guerre ....Vous êtes souvent les premier planqué à disparaître dans les fausses cummunes .
Moi ça me fait rire ces militaires ou ex-militaires, qui se croient des super héros parce qu'ils ont fait un peu de camping à Chypre, en Bosnie ou en Afghanistan.
Puis qui viennent chiâler comme des bébés avec leur pseudo-syndrome post-traumatique, en passant leur soirée à polir leurs belles p'tites médailles.
Je ne suis pas anarchistes, je crois que ce n'est juste qu'un trip pour la plupart. Qu'une bonne gang va finir en complet trois pièce comme Duceppe, fils à papa et ex-trotkiste. Mais, j'aime bien ce que nos anarchistes de Québec font au niveau de la vie de quartier, même s'ils sont pas mal biaisés et sélectifs dans leurs analyses.
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Duceppe était marxiste-léniniste...
Wikipedia: "Le Parti communiste ouvrier du Canada était un parti [b]maoïste[/b] canadien dans les années 1970 et 1980. L'homme politique québecois Gilles Duceppe était un membre. Des autres membres continueront à participer dans autres organismes politiques québecois."
â
C'est ça que je dis, m-l, pas trots... Ceci dit, avant d'enfiler le veston-cravate du politicien, il s'est quand même salit les mains comme organisateur syndical (dans l'hotellerie notamment) pendant plus d'une décennie. Faut lui donner ça.
Parce que, retrouver une sœur ou une mère, jupe pardessus tête le nez rivé dans une fosse avec une balle derrière la tête vous appelez ça du camping ? Et ça vous fait rire ! Demandez à un Rwandais comment c’est terminer le pick nick de 1994 ! Pour certain l’armée canadienne a été d’un grand secoure . Demander de comprend cette réalité à un douillet petit anarchiste de salon,sans doute materné jusqu'a la vingtaine avancé c’est en demandé beaucoup. Allez, je vous laisse, fait votre révolution de crayon les enfants, le Québec a un très bel avenir avec des flèches comme vous.
C'est ça, décâlisse, sale con!
Il faudrait faire une grève. Une grève du logement. Arrêter de payer nos loyers. Tous en même temps. À qui est-ce qu'ils appartiennent tous ces immeubles? A qui?
Habiter. Habiter. Avoir un toît au-dessus de sa tête est en train de devenir un luxe. Dans certaines villes du Canada, comme à Victoria ou à Vancouver par exemple, un logement 3 et demi dans un cartier pauvre se loue pour 900 ou 1000 dollars par mois.
Et qu'est-ce qu'ils font les gens? Ils chialent dans leur salon, devant leurs ordis...
Il faut faire la grève. La grève du logement. Tous arrêter de payer. En même temps.
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