Massachussets, 1912. Des ouvrières, en majorité des femmes, débraient alors qu'on décide unilatéralement de faire passer leur semaine de travail de 56 à 54 heures. Parmi elles, un grand nombre de canadienne-françaises. C'est la "grève de Lawrence", mieux connu sous le nom du "Pain et des roses".
Le 29 janvier 1912, les grévistes paradent dans les rues de Lawrence. Mais cela dérape. La gréviste Anna LoPizzo est tuée d’une balle. Joseph Caruso, Joseph Ettor et Arturo Giovannitti, des syndicalistes, sont tenus responsables de son décès. Mais, plusieurs témoins indiquent que celui qui a tiré le coup de feu fatal n’est nul autre que le policier Oscar Benoit, qui ne sera jamais accusé. Quant à Caruso, Ettor et Giovannitti, ils seront acquittés le 26 novembre 1912.Mmmh, Oscar Benoit. Ça sonne pas trop étasunien, italien ou polonais ça. Le recensement américain de 1900 indique que cet homme serait bel et bien un québécois.
Faut croire qu'il n'y a pas juste la main d'oeuvre qui se délocalise. La répression aussi.
À lire sur le blogue Patrimoine, Histoire et multimédia. Et pendant que vous y êtes, jetez un oeil sur de mystérieux attentats à la bombe à l'Assemblée Nationale en 1884.
1 commentaire:
Toujours pareil. Mais si on puni les flics pour leurs meurtres, ils n'en feront plus. Comment alors faire régner l'ordre si on ne peut plus assassiner?
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