Lu sur le blogue de Jean-François Lisé : 58% des américains seraient favorable à ce que «l’auteur de l’attentat manqué du 25 décembre, le nigérian Umar Farouk Abdulmutallab soit soumis à la technique de la noyade simulée (waterboarding), pour qu’il donne des informations sur ses complices d’Al Qaida. (Selon un sondage Rasmussen disponible ici.) 30% sont d’avis inverse. Seulement 30%».
58% des américains favorable à l'utilisation de la torture, parce que c'est bien de cela dont il s'agit, ça ressemble fort à la progression de la barbarie.
Autre phénomène fascinant. C'est le père de l'aspirant terroriste qui aurait dénoncé son fils aux autorités américaines parce qu'il jugeait qu'il devenait radical et potentiellement dangereux. Apparemment que ce type de dénonciation est de plus en plus fréquent. Tant mieux si cela peut empêcher des attentats meurtriers dira-t-on.
Il n'empêche que c'est troublant. Dans ma tendre jeunesse, qui se passait à la toute fin de la guerre froide, on pouvait lire des récits épouvantables dans lesquels de jeunes soviétiques des années 1950 dénonçaient leurs propres parents dissidents aux autorités. La dissolution de la fidelité familiale, au point d'envisager la délation, était alors présenté comme le summum de l'emprise totalitaire du régime stalinien sur la société...
2 commentaires:
C'est en effet un peu orwellien ce qui se passe. Faut croire que les Étatsunien-ne-s concerné-e-s ne savent pas trop ce que c'est de se faire taper sur la yeule.
"[USA] Progression de la barbarie: 58%"
Régis Labeaume va être en crisse d'apprendre ça.
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